Le RCD entame sa restructuration Absent sur la sc�ne politique locale pour avoir cess� toute activit� depuis huit ans, au lendemain, plus exactement, du scrutin du 23 octobre 1997, le RCD a entam� ces jours-ci sa r�surrection � travers la restructuration organique du parti. Il fallait en tout premier lieu r�cup�rer le si�ge c�d� dans un premier temps � une famille d�munie avant qu�il serve, peu apr�s, � un jeune de local de vente de journaux. Interrog� au sujet de cette renaissance, un ancien membre de ce noyau, qui essaie de remettre sur pied les structures du parti, �voque l�activit� terroriste qui a �t� pour beaucoup dans cette longue l�thargie du parti, dont nombre de militants, dit-il, sont soit �migr�s sous d�autres cieux plus cl�ments soit ont pr�f�r�, pour leur majorit�, se faire le plus discrets en attendant des jours meilleurs. Notre interlocuteur n�a pas manqu� de relever que le parti b�n�ficie de plus en plus d�une large sympathie au sein de la population de la da�ra, contrairement � il n�y a pas longtemps. Une sympathie qui s�est concr�tis�e lors des derni�res �lections locales auxquelles le parti n�avait pourtant pas pris part localement et avec un score relativement satisfaisant concernant l�APW en l�absence de toute campagne. Il va falloir rentabiliser cela intellligemment en ouvrant les portes du parti � toute nouvelle volont� � m�me d�apporter du sang neuf dans la perspective du prochain congr�s et des �ch�ances �lectorales qui pointent � l�horizon, affirme-t-il enconre. T. K. Les nouveaux �lus sollicitent la soci�t� civile Les ex�cutifs communaux de Ouacifs et d�A�t-Toudert, issus du scrutin local du 24 novembre dernier, viennent de solliciter les comit�s des villages et des quartiers des deux communes pour faire, chacun, l�inventaire de ses pr�occupations. Une d�marche diversement appr�ci�e par les uns et les autres, selon que l�on a appuy� ou pas les nouveaux �diles municipaux. Ainsi, si les militants du FFS, d�o� sont issus les deux ex�cutifs suscit�s, font les louanges de l�initiative en l�inscrivant dans le mot d�ordre g�n�rique du slogan de la campagne �lectorale de gestion participative, d�autres n�h�sitent pas � parler de pi�ge tendu � la soci�t� civile. Une mani�re de partager avec cette derni�re un �ventuel �chec dans la prise en charge des affaires de la cit� et des pr�occupations des administr�s, explicite un sexag�naire qui n�a rien perdu de sa clairvoyance pour avoir eu � vivre de pareils stratag�mes au courant de sa longue vie. D�aucuns trouvent, en effet, insens�e la d�marche en affirmant que cette mission aurait d� incomber aux militants � travers la confection d�un programme �lectoral, ou tout au moins un canevas sur la base duquel les nouveaux ex�cutifs communaux travailleront, ce qui n�a malheureusement pas �t� fait. A la place, les �lecteurs ont �t� abreuv�s � longueur de campagne �lectorale de slogans politiques dont ils n�ont absolument rien saisi et de consid�rations tribales qui ont r�veill� de vieux d�mons. A un degr� pr�s, ces derniers ont repris autrement l�ancienne trouvaille de leurs camarades du parti, qui ont eu � g�rer les affaires de la commune de Ouacifs durant la mandature 1997-2002, consistant en la mise sur pied d�une bo�te � id�es � l�intention des citoyens de la commune, comme pour signifier implicitement leur indigence manifeste en la mati�re. T. K. YATTAFENE Le FFS s�allie au FLN Si la constitution des ex�cutifs au niveau des communes d�Ath- Yenni et d�Iboudrar�ne a �t� une simple formalit� du fait que les �lections locales du 24 novembre dernier y ont consacr� � des majorit�s absolues respectivement le FFS et le RCD, au niveau de la troisi�me commune de la da�ra d�Ath-Yenni, Yattaf�ne en l�occurrence, cela n�a �t� concr�tis� qu�au d�but de cette semaine. La raison en est que le FFS, le FLN et le RND ont eu chacun deux si�ges alors que le septi�me est revenu au RCD. Et si le poste de maire est revenu � Abdelkader Atali, le candidat t�te de liste du parti d�A�t Ahmed, du fait qu�il est le plus �g� comme le stipule la loi �lectorale en cas de ballottage, l�installation d�un ex�cutif � m�me d��viter le blocage a ob�i � des tractations au bout desquelles une alliance avec le FLN a �t� scell�e. Une alliance qui s�inscrit dans une strat�gie arr�t�e par les �tats-majors des deux partis et qui s�est d�j� concr�tis�e dans toutes les assembl�es o� de similaires situations se sont pr�sent�es. A la faveur donc de ce deal, le parti de l�alliance pr�sidentielle s�est vu octroyer la premi�re vice-pr�sidence de l�APC, qui a ainsi �chue � Benkacimi alors que la seconde vice-pr�sidence est naturellement revenue � Rachid A�t-Mahdi, second sur la liste du FFS. Il demeure que ce nouvel ex�cutif h�rite d�une situation, le moins que l�on puisse dire, d�licate au vu des nombreux manques dont souffrent les populations comme le ramassage scolaire et le r�seau routier dans un lamentable �tat.