Le calvaire que vivent, depuis la soir�e du r�veillon, les deux otages, leurs familles et leurs proches, n�est pas encore arriv� � sa fin. Si la ran�on exig�e par le GSPC a �t� r�unie, il n�en demeure pas moins que les malheureuses victimes, et ce, jusqu�� hier, mardi, sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs. Outre le fait que cette affaire qui, faut-il le pr�ciser, n�est pas la premi�re du genre, a mobilis� toute une r�gion. Toutefois, les citoyens de la Kabylie maritime craignent le pire quant au sort de l�un des otages surtout. Si pour la lib�ration de O. Mohamed, le tenancier du bar Azrou, �les adeptes de Ben Laden� ont exig�, d�s les premi�res heures du rapt, une ran�on de 725 millions de centimes, somme qui, une fois ajout�e aux 275 millions de centimes extirp�s de la caisse et du coffre-fort de l��tablissement cibl�, fixera le prix de sa lib�ration � un milliard de centimes, pour Mohamed-Sa�d, par contre, aucun contact, et selon nos investigations, n�a �t� �tabli avec les siens. La fonction de ce citoyen, gardien de prison, fait craindre le pire. M. M. S., �g� d�une quarantaine d�ann�es et originaire de Makouda, aurait, aux yeux de ces bandits agissant au nom de l�Islam, �commis le crime� de travailler pour le minist�re de l�Int�rieur. Par ailleurs, des citoyens qui suivent de pr�s l��volution de cette affaire, nous ont fait �tat, hier, de leurs craintes, et pour cause : �Le signalement de barrages dress�s par les forces de s�curit� � certains carrefours ne faciliterait pas la t�che�, c�est-�-dire, la remise de la ran�on en �change de l�otage, O. Mohamed. Toutefois, et si on se r�f�re aux actes similaires commis par cette m�me bande dans cette r�gion nord de la wilaya de Tizi-Ouzou et � Dellys, � l�extr�me nord-est de la wilaya de Boumerd�s, et cela depuis le d�but de la saison estivale 2005, les otages finissent toujours par �tre remis aux siens en �change d�une ran�on. C�est ce qui rend les villageois de Issenadjen surtout, village dont est issu O. Mohamed, plus optimistes. Il est � signaler que depuis l�annonce de la triste nouvelle, la nuit du 31 d�cembre 2005, une v�ritable veill�e d�armes s�est instaur�e chez les habitants dudit village. En plus de la sympathie qu�ils ne cessent de t�moigner envers la famille de Mohamed, la solidarit� chez eux n�est pas rest�e en marge, puisque la majeure partie de la ran�on a �t� r�unie rien qu�� Issenadjen. Rappelons, enfin, que O. Mohamed est le deuxi�me citoyen de ce village victime des agissements de cette bande de voyous du GSPC. L��t� dernier justement, un autre tenancier de bar, Abdellah, pour ne pas le nommer, a �t� lib�r� par ces m�mes ravisseurs contre une somme de 100 millions de centimes.