La rencontre � laquelle a appel� le minist�re de l�Education nationale a �t� une occasion pour les deux staffs syndicaux de l�Unpef que pr�side Mohamed Ider et du SNTE que dirige Abdelkrim Boudjenah de discuter des probl�mes que rencontrent les enseignants tant sur le plan social que sur le plan professionnel. Mohamed Djadi- Alger (Le Soir) - D�embl�e, le pr�sident de l�Union nationale des professeurs de l�Education et de la Formation (Unpef), Mohamed Ider, s�est f�licit� de l�invitation au dialogue qui lui a �t� adress�e par Benbouzid tout en affirmant : �Comment peut-on refuser l�invitation du ministre. La rencontre d�aujourd�hui avec M. le ministre a �t� une bonne chose dans la mesure o� le dialogue est rouvert. Nous allons proc�der demain � la mise en place d�un proc�d� de travail afin de trouver une solution � nos probl�mes, car nos quatre revendications d�passent les pr�rogatives du secteur de l��ducation.� En somme, m�me si Ider fait durer le suspense pour se prononcer sur le gel de leur mouvement, conform�ment � la loi 90/02 qui stipule : �Quand un pr�avis de gr�ve est d�pos� et que la tutelle accepte d�ouvrir le dialogue avec les responsables des syndicats agr��s, la gr�ve est automatiquement gel�e�. Il n�est pas exclu donc qu�il l�annonce aujourd�hui, juste apr�s leur deuxi�me rendez-vous avec Benbouzid. Pour sa part, le porte-parole et secr�taire g�n�ral du Syndicat national des travailleurs de l��ducation (SNTE), Abdelkrim Boudjenah, qui s�est d�marqu� de la coordination intersyndicale et dont le slogan est la stabilit�, la continuit� et le dialogue et qui a d�pos� un pr�avis de gr�ve dont la plateforme de revendications comprend 12 points, a d�clar� qu�il respecte les lois de la R�publique et qu�il se conforme � l�article 90/02. �Nous sommes satisfaits de la rencontre avec M. Benbouzid. Le conclave d�aujourd�hui (Ndlr, hier) nous a permis de constituer des commissions afin de trouver des solutions � certains probl�mes que rencontrent nos enseignants de la base sur le terrain. Nous proposons au ministre de renouveler ce genre de rencontres, notamment au d�but et � la fin de l�ann�e scolaire pour que les probl�mes ne s�accumulent pas.� Pour revenir � la d�claration du ministre, qui a soulign� que le probl�me des enseignants est un probl�me qui touche les �l�ves et que le probl�me qui touche les �l�ves est un probl�me de l�Etat. Il est � signaler que le secteur de l��ducation a d�j� d�pos� dans le cadre de la r�forme, des suggestions concernant le statut sp�cifique de l�enseignant. Avant le conclave, Boubekeur Benbouzid, qui se dit pr�t � aider les enseignants, notamment dans le cadre de la r�forme du syst�me �ducatif, a reconnu que la situation socioprofessionnelle des enseignants doit �tre am�lior�e. A propos des trois points de revendications soulev�s dans les plates-formes de revendications des deux syndicats agr��s, � savoir la retraite apr�s 25 ans de service, une pension de retraite � 100% et le statut particulier de l�enseignant, le ministre a indiqu� : �La solution doit �tre retrouv�e dans un cadre national. � Benbouzid, qui a, appr�ci� la d�mocratie du SNTE, affirmera : �Je salue le SNTE qui a r�pondu � notre invitation. Sa plate-forme se r�sume � 12 revendications dont plusieurs points peuvent �tre r�gl�s au niveau de notre d�partement. Nous ferons de notre mieux pour y trouver des solutions�. Enfin, on apprend que suite au d�p�t de gr�ve d�pos� par la coordination intersyndicale, le minist�re de l�Education compte d�poser une plainte � l�encontre des signataires du pr�avis de gr�ve et dont leurs syndicats ne sont pas agr��s. Boubekeur Benbouzid se dit pr�t � recevoir, � leur demande, des enseignants � titre individuel. Par ailleurs, pour ce qui est des signataires du document consid�r� par la tutelle comme non conforme � la r�glementation en vigueur, � savoir le Satef qui compte trois responsables, le Sete non cautionn� par la f�d�ration, le Cnapest et le CLA non agr��s, le minist�re de l�Education ne peut leur accorder une suite favorable pour le dialogue et que des sanctions seront prises dans le cadre de la loi de la R�publique.