Panique g�n�rale au niveau du port d�Alger et ce, suite � l�incendie qui s�est d�clar� , hier, en milieu de journ�e (11h45) � la zone 7, les Sablettes au port d�Alger. Par mesure de s�curit�, les services de l�ordre ont ferm� le tron�on A�roport Alger-Centre afin de permettre au service de la Protection civile d�intervenir pour ma�triser cet incendie qui a failli se propager vers les installations proches du site. La cause de cette explosion due � l�accumulation de gaz sous terre, en l�absence d��vacuation, avait entra�n� des explosions, selon un responsable de la Protection civile, �ces �manations de gaz proviennent des grottes qui �vacuent les d�chets de gaz�. Plus de peur que de mal, puisque ni victimes ni encore moins des d�g�ts n�ont �t� signal�s. Toutes les dispositions ont �t� prises et le plan Orsec d�clench�, ce qui a d�ailleurs permis aux diff�rentes parties de concorder leurs efforts pour ma�triser la situation et �viter tout risque de propagation. Les services de la Protection civile sont arriv�s � annihiler le sinistre � 13h10. Sur le fait, nous avons tent� de conna�tre les raisons de cet incendie aupr�s des services de s�curit�. Impossible. Ces derniers semblent d�pass�s par l�ampleur que risque de prendre cet incendie. �Nous n�avons rien � dire, nous sommes de la police. Nous sommes l� pour la s�curit�, nous lancera un responsable de S�ret� de la wilaya d�Alger. En l�absence de toute personne pouvant nous informer sur la situation, un responsable de Naftec, qui a quitt� la station une heure avant l�incendie, rassure les journalistes : �Il n�y a aucun danger et le feu peut �tre ma�tris� au niveau m�me de la station�. Une fois le sinistre ma�tris�, les journalistes ont �t� invit�s � p�n�trer sur les lieux de l�incendie. Ainsi, aucun d�g�t n�est donc constat� sauf peut�tre la fatigue qui se lisait sur le visage des employ�s �prouv�s par le sinistre. Lors d�un point de presse, Akli Remili, directeur g�n�ral de Naftec, affirme : �L�incendie a eu lieu au niveau de la sortie de l��gout donnant � l�ext�rieur du plan d�eau. L�enqu�te se poursuit pour d�terminer les causes r�elles de l�incendie.� A�ssa Kassa, conseiller, � l�entreprise Epeal du port d�Alger rassure en affirmant : �La premi�re op�ration �tait d��loigner les 3 bateaux du quai 37 vers le large.� Son camarade de la Sonelgaz qui a d�p�ch� trois �quipes sp�cialis�es en gaz et trois autres en �lectricit� ajoute : �Dans pareil cas, toutes les dispositions sont prises en isolant le gaz et couper l��lectricit�. Il n�y a aucun danger pour les habitants.� Enfin, en attendant de d�terminer l�origine de cet incendie, un autre responsable au niveau de ce port soutient qu�il n�y a pas lieu de s�alarmer pour cette station de d�baltage. M. D. CHAKIB KHELIL A PROPOS DES RISQUES INDUSTRIELS �On se focalise sur des catastrophes qui surviennent tous les 40 ans� Le ministre de l�Energie a �t� interpell�, jeudi dernier, par Abb�s Mekhalif, d�put� de Skikda, au sujet de la d�faillance des �quipes de lutte anti-incendie qui sont intervenues lors de la catastrophe qui a eu lieu en octobre dernier dans la zone p�trochimique de Skikda. Chakib Khelil r�pondra que son d�partement et la Sonatrach ont d�cid� de prendre en charge la probl�matique de la s�curit� des zones industrielles en lan�ant un vaste programme d�acquisition de mat�riel et de formation de personnel sp�cialis�. Une r�ponse qui n�a pas convaincu Abb�s Mekhalif qui a soutenu que la population skikdie vit dans la hantise d�une nouvelle catastrophe. Approch� par la presse � sa sortie de l�h�micycle, Chakib Khelil dira que les catastrophes industrielles �ne surviennent pas seulement en Alg�rie. Des pays comme la France et l�Angleterre n�ont pas �t� �pargn�s�. �Les accidents de la circulation font bien plus de morts. Mais personne n�en parle. On se focalise sur des accidents qui surviennent tous les 40 ans.�