S�il est vrai que nul n�est cens� ignorer la loi, cette derni�re ne saurait �tre bafou�e sous n�importe quel couvert, m�me pour faire barrage aux opportunistes et fossoyeurs de tous bords. L��lection du 23 janvier du nouveau pr�sident de la F�d�ration alg�rienne de football, M. Hamid Haddadj en l�occurrence, est l�aboutissement d�un certain nombre d�irr�gularit�s que personne, m�me pas le candidat malheureux, M. Abdelkader Cha�bane, n�a os� d�noncer sur-le-champ. Les trois membres de la liste Haddadj, � savoir Bendaoud, Guidouche et Boussalah sont l�galement hors course d�s lors que les griefs retenus contre eux sont statutairement prouv�s. Les deux premiers sont rattrap�s par l�article 47 qui stipule que �L�assembl�e g�n�rale �lit le bureau f�d�ral conform�ment aux statuts. Ne sont pas �ligibles, outre les autres dispositions �nonc�es par les statuts les membres d�un bureau f�d�ral n�ayant pas achev� son mandat et, ce, pour quelque motif que se soit, et les responsables des structures administrative et m�thodologiques permanentes mis � disposition de la f�d�ration par l�administration charg�e des sports�. Le cas de Boussalah est un peu plus compliqu�. En ce sens que celui-ci perdra son mandatement hors d�lais, si l�on croit la r�ponse du secr�taire de la f�d�ration, M. Mourad Bouchemla, en r�f�rence � sa qualit� de charg� de l'organisation mat�rielle et technique de l�assembl�e g�n�rale conform�ment aux disposions de l'article 24 du r�glement int�rieur des statuts de la FAF, au recours introduit par le candidat Cha�bane. A ce propos, M. Bouchemla fera valoir dans sa mise au point que : �La commission de recours n�a pas �galement �t� saisie durant sa p�riode l�gale d�une quelconque r�clamation tant de la part du pr�sident du WAT que de Monsieur Cha�bane et cela conform�ment aux dispositions de l�article 52 du r�glement int�rieur et des statuts qui �noncent que tout recours contre le refus d�une candidature devra �tre adress� au secr�taire g�n�ral de la FAF dans un d�lai de 3 jours au plus tard apr�s la parution officielle de la listes des candidatures refus�es.� en tenant, par ailleurs, � pr�ciser que �Le fait que M. Boussalah n�ait pu acc�der � la salle car n�ayant pu arriver avant l�ouverture des travaux n�exclut en rien sa participation dans la liste de M. Haddadj Hamid�. Et c�est l� o� le S/G de l�ancien BF s�imbrique les jetons car, et tout l�aura constat�, M. Boussalah �tait sur place � l�heure au m�me titre que les autres colistiers du comit� Haddadj, et bien avant le membre de l�AG qui s�appelle Mohamed Zahaf, le pr�sident de l�USM Blida, autoris� non seulement � rejoindre la salle des conf�rences de l�h�tel Riadh o� a eu lieu l�AGE, mais aussi � exercer son droit d��lecteur et ce, apr�s que Raouraoua, le pr�sident de la s�ance, en personne l�eut autoris� en confiant publiquement que �M. Zahaf qui n�a pu accomplir les formalit�s d�accr�ditation � temps est admis en tant que 125e membre pr�sents � cette assembl�e� et donc � voter. Pour Boussalah, donc, la raison d�arriv�e tardive est caduque dans la mesure o�, par ailleurs, son mandant, le pr�sident du WAT, M. Yahla, pr�sent lui aussi � Sidi Fredj, n�a pu assister � cette AGE pour la simple raison que le badge r�serv� au club tlemc�nien avait d�j� �t� attribu�. Le fait qu�il n�ait pas eu lieu de r�clamations chronologiquement r�glementaires sur la validit� du mandat de ce dernier est, � notre sens, farfelu comme raisonnement dans la mesure o� le code civil qui parle de �retrait de mandat � tout moment� fait force de loi contrairement � un quelconque r�glement int�rieur de n�importe quelle institution que se soit. Quant au fait que MM. Guidouche et Bendaoud, r�pertori�s dans le communiqu� du S/G de la FAF, comme �tant deux �membres du bureau f�d�ral sortant ont, au m�me titre que M. Cha�bane dans le cadre de la m�me �quipe, re�u le quitus � l�issue du mandat �lectif pr�c�dent lors de l�assembl�e g�n�rale du 20 novembre 2005�, il est important de rappeler � M. Bouchemla que l�article 47 auquel il fait r�f�rence � fait barrage tout simplement � M. La�b, �galement membre dudit bureau pr�sid� par Mohamed Raouraoua qu�il a pr�f�r� quitter pour �convenances personnelles�. A notre connaissance, M. La�b n�a fait l�objet d�aucune mesure disciplinaire (radiation, exclusion ou autre) lorsqu�il a abandonn� ses fonctions du BF de Raouraoua. Si �les dossiers de ces 2 candidats (MM. Guidouche et Bendaoud, ndlr) ont �t� agr��s par la Commission de candidatures et n�ont pas fait l�objet d�une quelconque r�clamation de la part de M. Cha�bane Abdelkader�, comme affirm� par le communiqu� f�d�ral, cela ne les blanchirait pas pour autant des mesures disciplinaires ant�c�dentes ayant frapp� le BF de Larbi Brik, devenu, lui, �lecteur mais pas �ligible, sous couvert de l�article 47. A moins cet article ait une lecture �particuli�re�, ces deux personnes n�aient �t� exon�r�es de peines, cet impair est autrement invalidant que l�amn�sie qui a pr�valu durant le traitement des dossiers de candidatures et par la commission de Sa�d Amara, �galement concern� par l�article 47 (il faisait partie du BF de Larbi Brik) mais qui a paradoxalement vot�, et celle de Mohamed Dehamchi, le pr�sident de la commission de recours. La r�gle d�or p�nalise une �quipe dont un joueur fraude, mais prot�ge l��quipe contre les sanctions encourues par un joueur qui se dope. C�est la loi qui le veut, pas les coulisses. Cha�bane n�est peut �tre l�homme de la situation qui pr�vaut dans le monde du football national (il a pr�f�r�, hier, annuler sans avertir sa conf�rence de presse en r�pondant � l�invitation du wali de Biskra qui allait proc�der � la distribution de logements), mais, nous nous le r�p�terons jamais assez, la fraude est m�re des conflits. La loi au dessus de tout et de tous quoi ! Le fait, enfin, que Cha�bane ait pr�sent� ses f�licitations � l��lu Haddadj, comme not� par le r�dacteur du communiqu� f�d�ral, n�est pas un acte d�abdication mais plut�t un geste de sportivit�. Et cela doit impr�gner la vie de tous d�cideurs, dans toutes les institutions.