Affich�e en mai 2004 par la commission communale d�attribution de Mila, la liste des 131 b�n�ficiaires de logements sociaux v�g�te, jusqu�� ce jour dans les tiroirs du pr�sident de l�APW et non moins pr�sident de la commission de recours de wilaya de l��poque. Le hic est que parmi ces 131 logements attribu�s, 80 sont situ�s dans une cit� qui pose probl�me et dont la presse en a fait �cho. Il s�agit, bien s�r, de la cit� des 185 nouveaux logements r�alis�s par l�OPGI au niveau du lotissement Benmahdjoub et qui donne du fil � retordre aux responsables concern�s. Car des blocs et avant m�me leur occupation, menacent d�j� ruine et o� des d�t�riorations et d�importants fissurations sont largement constatables et risquent m�me de s��crouler, selon des sources autoris�s. Ces d�faillances sont, semble-t-il, dues � un important glissement de terrain qui s�est d�clar� au fur et � mesure de l�implantation de ladite cit�. Maintenant que le constat est �tabli, une seule question continue � tarauder les esprits : y a-t-il vraiment eu �tude de sol ? Si c�est oui est-ce que tous les param�tres contraignants ont �t� effectivement pris en consid�ration ? Connaissant d�embl�e la fragilit� et la sensibilit� des terrains de toute la r�gion et l�instabilit� de ce site particuli�rement. Si c�est non, � qui incombe la responsabilit� d�avoir opt� pour ce terrain pour la r�alisation de 185 logements sociaux collectifs, pour une AP de plus de 20 milliards, sans �tude pr�alable et cons�quente du sol ? Dans une conf�rence de presse organis�e au mois de d�cembre 2004, les responsables concern�s ont tenu � informer l�opinion publique que des �tudes et des analyses du sol �taient en cours et qu�au-del� de mars-avril 2005, des propositions techniques allaient �tre soumises afin d�apporter les corrections n�cessaires. En janvier 2005, le programme de visite de M. Hamimid, ministre de l�Habitat et de l�Urbanisme, � Mila, a superbement fait l�impasse sur ce site, malgr� l�importance et l�urgence du dossier. En �t� 2005, et mettant en ex�cution les recommandations des services techniques sollicit�s, l�OPGI de Mila a entrepris une s�rie de mesures afin, esp�re-t-on, de stabiliser le terrain, d�une part, et conforter les blocs �prouv�s, d�autre part. Pour un coup, dit-on du c�t� de l�OPGI, de 3,8 milliards de centimes, l�op�ration consistait en l�implantation autour des ensembles vuln�rables d�un certain nombre de pieux for�s (18) � une profondeur du 13 m�tres. Ces ouvrages de sout�nement en b�ton arm� devraient avoir pour fonction de stabiliser le terrain, combin�s, bien s�r, � d�autres ouvrages. Quelques semaines apr�s le lancement de l�op�ration et la r�alisation d�un certain nombre de pieux, les travaux ont �t� interrompus pour, para�t-il, inconsistance et inefficacit� de cette technique sur ce cas de figure. Depuis, c�est le black-out total et aucune autre information n�est avanc�e sur ce dossier qui est tout simplement en train de faire couler beaucoup d�encre � Mila. Questionn� par nos soins, � ce sujet, au mois de d�cembre pass�, M. Djamel-Eddine Salhi, le wali de Mila, s�est content� de r�pondre qu�� d�faut d�une solution technique, les responsables en charge de ce dossier devront envisager la possibilit� de remplacer ce quota de logements attribu�s par d�autres situ�s sur un autre site. Mais quand on sait qu�� Mila, actuellement, seul un bloc de 25 logements sociaux est disponible et non encore attribu�, et aucun autre programme n�est en cours, quand on sait aussi que les b�n�ficiaires de ces logements et parmi eux des cas sociaux �pineux, ont d�j� patient� presque 2 ans, on ne peut qu��tre septique quant � cette solution. Un v�ritable imbroglio en somme est ce dossier des 131 logements.