A court terme, ils seront 12 000 travailleurs qui seront touch�s par la compression, a conclu le minist�re de la Participation apr�s plusieurs r�unions de travail avec l�UGTA. Cette information a �t� destin�e aux secr�taires g�n�raux des f�d�rations concern�es lors d�une r�union qui s�est tenue hier au si�ge du secr�tariat national sous la pr�sidence de Abdelmadjid Sidi Sa�d et des membres de la direction nationale. La r�union, � laquelle ont pris part treize secr�taires g�n�raux de f�d�ration, avait pour ordre du jour de d�battre particuli�rement de la situation que connaissent certains secteurs �conomiques. Les pouvoirs publics n�ont trouv� comme solution, que �de demander � la Centrale syndicale de les accompagner dans leur d�marche, le gouvernement se chargera de payer les salaires jusque-l� impay�s�. Implicitement, c�est l�argument avanc� hier par le premier responsable de la Centrale syndicale en prenant � t�moin les autres membres du secr�tariat national sur cette importante d�cision. Celle-ci touchera notamment les f�d�rations syndicales, dont les secteurs d�activit� sont sp�cialis�s dans l�agroalimentaire, les textile et cuir, le b�timent et travaux publics, les mat�riaux de construction, le tourisme, la m�canique pour ne citer que ceux-l�. A ce titre, il est � noter que la d�cision �irr�vocable� prise par le minist�re de la Participation suite � des rapports et autres constats �manant des SGP faisant �tat de �la fermeture totale d�un grand nombre d�entreprises, d�o� la n�cessit� de prendre des mesures urgentes et appropri�es pour faire face � la situation�. Selon la m�me source, elles sont 141 entreprises publiques �conomiques (EPE) concern�es par cette situation, �d�o� la n�cessit� d�engager la mesure de licenciement de 12 000 travailleurs �. Selon notre source, ces derniers, qui accusent des arri�r�s de salaires de plusieurs mois, �seront remerci�s � travers un volet social et leurs entreprises seront d�finitivement ferm�es en attendant leur reprise par des priv�s�. Cela dit, ce plan �d�assainissement� n�est pas limit� dans le temps, puisque les pouvoirs publics n�excluent pas, ajoute notre source, que d�autres mesures de ce genre �pourraient �tre prises � court terme� et ce, m�me si on laisse croire que �le gouvernement aurait pris l�engagement de conforter, voire soutenir pr�s de 400 entreprises, dont la situation financi�re, est meilleure par rapport � celles concern�es par la fermeture�. Un argument qui ne semble gu�re convaincre les cadres syndicaux de la base. Ces derniers, pour ne citer que ceux ayant occup� depuis quelques jours le devant de la sc�ne m�diatique, � savoir les repr�sentants des travailleurs exer�ant au niveau de la zone industrielle de Rouiba, soutiennent dur comme fer : �Aussi bien les responsables de la Centrale syndicale que ceux du gouvernement � travers les directoires et autres SGP sont totalement loin de la r�alit�.� Pour preuve, samedi dernier, on avait cit� comme exemple l�entreprise MAGI � (ex-Ben- Badis), une entreprise des plus performantes dans toute la zone industrielle de Rouiba qui fait l�objet, selon les dires de ses repr�sentants syndicaux de �manipulations dans le seul but de la vendre au dinar symbolique �. Mieux, les repr�sentants des travailleurs au niveau de la base ont accus�, par ailleurs, les responsables des SGP, �dont la plupart sont des retrait�s qui ne sont gu�re int�ress�s, par le devenir des entreprises encore moins par celui des travailleurs.� Abder Bettache