Quatre jours apr�s la publication, au Journal officiel, de l�ordonnance portant mise en �uvre de la charte pour la paix et la r�conciliation nationale, l�Union pour la d�mocratie et la r�publique (UDR) l�a qualifi�e de �grande victoire pour l�Alg�rie.� Animant, jeudi dernier, au si�ge de l�UGTA, une r�union de la coordination r�gionale centre, le secr�taire g�n�ral de l�UDR, Amara Benyoun�s, �lucide : �Seul le FIS est responsable de la trag�die nationale. C�est une tr�s grande victoire car tous les responsables de ce parti sont sous le sceau de l�interdiction de refaire de la politique.� Plus loin, il notera que c�est une �victoire� pour l�UDR : �Nous voulions qu�elle (la charte) soit limit�e dans le temps, avec comme une �ch�ance de 6 mois� Aussi, Amara Benyoun�s estime que �le pr�sident de la R�publique a �cout� le parti de l�UDR qui a propos� cette �ch�ance. C�est une grande victoire politique pour l�UDR et l�Alg�rie.� Ceci, en tenant � enlever tout �quivoque. �Personne ne me subventionne et je ne suis pas un comit� de soutien de Bouteflika.� avait lanc�, au fait, le premier responsable de ce �parti politique� sans agr�ment. Dans ce sens, le conf�rencier en citant Madani Mezrag qu�il qualifie de �terroriste dans sa t�te par ses discours�, dira : �Ils (les islamistes, ndlr) �taient persuad�s en enclenchant un d�bat autour de la charte, qu�ils pourront encore faire de la politique.� Pour lui, Madani Mezrag est encore un terroriste m�me s�il est descendu du maquis. �Au fait, il ne s�est rendu parce qu�il pouvait rien faire face � l�ANP et sachant d�avance que la guerre il l�a perdue� a-t-il d�clar�. Citant les opposants de la charte, selon Benyoun�s, � savoir : Madani Mezrag, Djaballah et Louisa Hanoune, il dira : �Le d�nominateur commun entre eux est qu�ils �taient tous les trois � Rome en 1995.� Aussi, d�apr�s son analyse, pour eux, le combat de Rome continue. A quoi, le secr�taire g�n�ral de l�UDR r�pond : �L�arr�t du processus �lectoral est un deuxi�me 1er Novembre pour nous. Nous saluons les g�n�raux d�avoir arr�t� le processus �lectoral en 1992.� S�agissant de la loi sur les registres du commerce dont le capital est fix� � 2 milliards de dinars pour les importateurs, Amara Benyoun�s l�estime comme taill�e pour les terroristes. �C�est une chose normale pour Djaballah car elle a �t� faite pour les trabendistes d�un nouveau genre � a-t-il affirm�. Il s�agirait �de terroristes recycl�s� dans l��conomie avec l�argent du racket. Selon les dires, apr�s que les islamistes aient propos� cette loi une premi�re fois, ils sont revenus � la charge pour la faire adopter. �Et ils ont r�ussi !�. �Si nous ne serons pas vigilants, ils investiront dans la politique. Nous interpellons les pouvoirs publics pour mettre un terme � cette situation� a-t-il assur�. �Le dossier de l�UDR est complet� Interrog� sur l�agr�ment de l�UDR, Amara Benyoun�s dira : �Le dossier est complet et est au niveau du minist�re de l�Int�rieur.� Et d�ajouter : � La derni�re rencontre au minist�re remonte � trois ans. Et en consid�rant la situation politique marqu�e par les maladies du pr�sident de la R�publique et de Zerhouni, nous avons patient�. Selon le secr�taire g�n�ral de l�UDR, il n�y a aucun point ne permettant pas � ce parti d��tre agr�� d�autant que �toutes les enqu�tes faites sur les membres du conseil national de l�UDR sont positives.� �Nous allons patienter quelques semaines et nous reprendrons les discussions avec le minist�re l�Int�rieur. Du moment que, selon les m�dias, Zerhouni reprendra le travail samedi (aujourd�hui, ndlr)�, a-t-il conclu.