Nous tenons � pr�ciser aux travailleurs, l�opinion et les pouvoirs publics que le seul int�r�t demeure le bon fonctionnement de l�entreprise EBT Fr�ha. Les partisans des int�r�ts sordides sont actuellement responsables de l�entreprise et de cette situation d�sastreuse que subissent les travailleurs. La dilapidation des �uvre sociales : une expertise a �t� r�alis�e, aucune anomalie n�a �t� port�e � notre connaissance, la gestion �tait saine et nette ; des bilans remis font foi. Ces agissements inavou�s suscitent dans le fond l�int�r�t du pr�sident du comit� de participation en connivence avec le staff � octroyer le patrimoine de l�entreprise (logements de fonction sis � Fr�ha) et une promotion en guise de r�compense. Ces derniers n�ont trouv� de mieux � faire qu�� semer la tyrannie, la peur, pour �touffer la r�alit� et les revendications des travailleurs. Les augmentations de salaire ont touch� l�ensemble des travailleurs �quitablement sans distinction aucune citant en particulier le pr�sident du CP qui a touch� 80 000 DA de rappel en plus d�une prime de bonification et � un achat de v�hicule par facilit� de paiement. Revenant � l�assembl�e qui s�est tenue le 4 f�vrier 2006 au si�ge de l�entreprise, les chiffres pr�sent�s dans l�article sont erron�s, cette assembl�e a r�uni 101 travailleurs sur un effectif total de 176, les �margements et le proc�s-verbal de l�huissier de justice font foi. Ce m�me nombre des travailleurs a proc�d� ce jour-l� au retrait de confiance � cedit pr�sident. Ce retrait de confiance se traduit par l��veil et la prise de conscience des travailleurs du danger qu�il les guette. La section syndicale de l�EBT Fr�ha ne s�est jamais oppos�e au volet social mais elle ne cesse de d�noncer la m�thode et la mani�re dont le directeur et ses acolytes en complicit� avec le CP optent pour �se d�gager des travailleurs� par des �d�parts forc�s� leur promettant des r�gularisations avec l�acquisition du produit de l�entreprise �Faire du troc !� par cons�quent des travailleurs en poste se trouvent impay�s depuis trois mois �cette m�thode est-elle l�gale ?� Pour ce qui est des privil�ges �nonc�s dans votre article, accord�s aux profits des syndicalistes et autres, aucun d�eux n�est poursuivi de vols ou d�infractions. Pour le d�tachement des �lus, il a �t� proc�d� conform�ment � l�article 47 bis de la loi 90/14 modifi�e et compl�t�e par la loi 91.30 suivant la circulaire n�474 du 08/07/93 de M. le chef de gouvernement. Section syndicale EBT - Fr�ha 18 f�vrier 2006
R�ponse � la mise au point La section syndicale ETB de Fr�ha nous fait parvenir le 28 f�vrier une mise au point dat�e du 18 du m�me mois en r�ponse � notre article du 13 intitul� �Le linge sale de la briqueterie de Fr�ha�. Cette mise au point est mal venue dans la mesure o� les deux parties en conflit se sont exprim�es � travers l�article incrimin�, les 2 versions ont �t� rapport�es tr�s fid�lement par l�auteur de l�article qui pr�cise que la section syndicale, sollicit�e pour donner son avis, a pr�f�r� d�l�guer un animateur des gr�vistes au nombre d�une soixantaine rassembl�e � l�entr�e de l�usine. Nous comprenons fort bien qu�il y ait encore des choses � dire � la lecture des propos de la partie oppos�e mais � cette allure l�affaire de la briqueterie deviendrait un feuilleton sans fin, les m�mes histoires se r�p�tent depuis une dizaine d�ann�es avec les m�mes acteurs divis�s en partisans et adversaires des directions successives, ce qui change c�est le positionnement des 2 clans, l�alli� d�hier se trouve �tre l�opposant d�aujourd�hui. On a souvent cru par le pass� que l�int�r�t de l�entreprise �tait l�objet de conflits successifs anim�s tant�t par l�une tant�t par l�autre partie, force est de constater que les victoires de l�un ou de l�autre camp n�ont gu�re am�lior� la situation de la briqueterie dont le d�clin, qui ne date pas de ces derniers mois, ne fait que s�accentuer alors qu�elle devrait prosp�rer.