La semaine pass�e un assassinat s�est produit en plein jour, � 8 h exactement, et en plein chef-lieu de la commune, Alma, apr�s que des individus se soient introduits dans le domicile d�une femme habitant seule et � laquelle ils assen�rent un coup de massette sur la t�te provocant sa mort instantan�e. Ce crime, dont le mobile et les auteurs ne seraient pas encore identifi�s, vient rappeler le climat d�ins�curit� qui r�gne dans la commune de B�ni-Zmenzer, en g�n�ral, et son chef-lieu, en particulier. Cette localit� est connue, pourtant, il y a si peu de temps, comme un havre de paix. Un citoyen habitant l�un des villages dans le voisinage imm�diat d�Alma, que nous avons rencontr�, nous apprendra que, surtout depuis les �v�nements du Printemps noir et le d�tachement de cette commune de la S�ret� de Tizi-Ouzou � laquelle elle �tait rattach�e dans le domaine, le chef-lieu est devenu le point d�attraction de toutes sortes de malfaiteurs et d��nergum�nes de tout acabit. Ce fait, selon l�avis g�n�ral des citoyens rencontr�s, est la r�sultante de la prolif�ration de lieux de d�bauche et de ventes clandestines de boissons alcoolis�es et autres drogues et narcotiques. �Nous sommes devenus l�espace de quelque temps tristement c�l�bres, nous sommes consid�r�s comme un carrefour de la d�linquance de toutes les r�gions et communes limitrophes�, commentent- ils. Ces derniers temps, on nous signale la recrudescence d�actes de banditisme et d�agressions, aussi bien nocturnes que diurnes. �Il n�est pas tr�s conseill� de s�aventurer dehors � des heures tardives�, commente l�un de nos interlocuteurs, qui nous apprendra que les villages isol�s font beaucoup plus les frais des innombrables groupes de malfrats qui s�vissent dans toute la r�gion. Il serait �norme le nombre de maisons ayant re�u la visite de ces derniers, surtout la nuit tomb�e, les plaintes ne se comptent plus. Sur ce plan, nos interlocuteurs pointent un doigt accusateur vers les autorit�s, tous niveaux confondus, aussi bien les autorit�s locales que les services de s�curit�, en les accusant de laxisme face � une situation qui n�cessite une prise en charge effective et urgente. �Malgr� toutes les plaintes d�pos�es par les citoyens, on n�enregistre m�me pas de rondes dissuasives du d�tachement de la police communale, pourtant pr�sente sur les lieux�, rench�rit-on.