L�Olympique Lyonnais, qui a gagn� des galons depuis deux ou trois saisons, et Villarreal, celui que personne n�attendait � pareille f�te, auront le droit, ce soir, de voir de pr�s � quoi ressemblent vraiment ces fameuses soir�es printani�res auxquelles g�n�ralement ne sont convi�s que les �grands� du genre de leurs rivaux de ces quarts, le Milan AC et son historique rival, l�Inter. Les deux formations, Rossoneri et Nerazzuri, qui se disputent depuis pr�s d�un si�cle le privil�ge de porter l��tendard du football de la grande cit� lombarde et qui, logiquement, partent largement favoris, ce soir, face � ces deux emp�cheurs de tourner en rond que sont les quadruples champions de France et les banlieusards de Valence. Ces deux formations invit�es � un stade de la prestigieuse Ligue des champions auquel elles ne sont pas habitu�es et qui, ainsi, d�couvrent ce que procure comme sensations d��tre si proche du toit de l�Europe. Deux �petites� formations qui ont surtout d�montr� qu�elles n�ont pas froid aux yeux et pas de respect aux pr�sum�s grands du Vieux Continent. Le Real et Manchester en savent quelque chose. Leur force ? En plus de constituer chacun un groupe, d�o� �mergent des artistes tels Juninho pour les Lyonnais et Riquelme pour les valencians, c�est qu�elles n�ont rien � perdre, m�me si dans le camp des Fran�ais, le fait que la finale de la Champions League soit pr�vue au Stade de France a suscit� bien des ambitions. Il faut dire que le parcours quasi parfait des co�quipiers de Juninho, le grand absent de ce soir, avec � la cl� une marquante performance face au Real Madrid lors de la phase de groupes, a valu aux hommes de G�rard Houllier un nouveau statut qu�il va leur falloir d�sormais agr�menter, par exemple, d�une pr�sence en demi-finale. Plus difficile � dire qu�� faire parce que en face, Claudio Ca�apa et ses amis auront une squadra rossonera qui, sans le dire, fait tout pour se racheter de son monumental ratage du mois de mai de l�ann�e derni�re � Istanbul face aux Reds de Liverpool. Une source de motivation certaine, ajout�e � cet avantage de recevoir lors du match retour � San Siro. Mais, en attendant, il y a cette premi�re manche pour laquelle les Fran�ais entendent frapper un grand coup m�me si le Milan AC de ces derniers temps a retrouv� presque la pl�nitude de ses moyens. En tous les cas, ce n�est plus le Milan laborieux du tour de poules ou de la premi�re moiti� de saison en S�rie A, contrairement � l�Inter qui patine un tantinet, comme le laisse sugg�rer son revers, samedi dernier, � Parme ou encore sa qualification, pas tr�s brillante aux d�pens de l�Ajax. Mais, comme Villarreal ne jouit plus de l�effet de surprise, comme c��tait le cas la saison derni�re en Primera Liga ou encore au d�but de cette campagne continentale, il va sans dire que autant pour les sp�cialiste que pour les amateurs, le favori de cette double confrontation ne saurait �tre autre que l�Inter. Azedine Maktour Start (ce soir, 19h45) Au Giuseppe Meazza : Inter Milan- Villarreal A Gerland : O Lyon- Milan AC
L�Inter en qu�te de rachat L'entra�neur de l'Inter Milan, Roberto Mancini, a vivement critiqu� les stars d�faillantes de son �quipe � commencer par les attaquants, avant le quart de finale aller de la Ligue des champions de football, ce soir � Milan face aux Espagnols de Villarreal. Le buteur br�silien Adriano est la cible principale, mais non la seule, de la vindicte de Mancini. Sa baisse de forme a co�ncid� avec la chute de l'Inter, d�sormais � 13 points de la Juventus Turin, leader du Championnat d'Italie, et il pourrait d�buter sur le banc la rencontre de mercredi. "Je ne stigmatise pas Adriano", a d�clar� Mancini sur le site Internet du club apr�s la d�faite des siens � Parme, samedi. "Une �quipe est compos�e de d�fenseurs qui d�fendent, de milieux de terrain qui doivent ouvrir le jeu pour les buteurs et d'attaquants qui doivent marquer. Mais il y a des fois o� les buteurs ne marquent pas et, dans ce cas, doivent travailler pour l'�quipe", a-t-il ajout�. Adriano, 24 ans, a inscrit seulement trois buts depuis le d�but de l'ann�e. "Il ne faut pas parler d'individualit�s telles qu'Adriano, Alvaro Recoba, Julio Cruz ou Obafemi Martins, il faut parler de l'�quipe en g�n�ral, a poursuivi Mancini. Mon seul souci est que l'�quipe a des probl�mes � marquer." Villarreal croit en une surprise Outre Adriano en effet, l'attaque milanaise est plomb�e par le manque de rendement du Nig�rian Obafemi Martins, auteur de deux buts seulement cette ann�e. Pour compliquer encore la t�che de Mancini, le Portugais Luis Figo sera encore absent � San Siro, victime d'une douleur au mollet. En face, l'attaquant uruguayen de Villarreal, Diego Forlan, auteur de huit buts en Championnat et d'un en Ligue des champions, estime que son �quipe est capable de cr�er la surprise: "L'Inter est favori et tout parle pour eux : l'histoire, l'exp�rience et une �quipe talentueuse. Mais le football est un sport o� l'�quipe la plus forte ne gagne pas � tous les coups." Villarreal, qui dispute la premi�re Ligue des champions de son histoire, sera cependant priv� d'Alessio Tacchinardi, Josico et Rodolfo Arruabarrena, tous suspendus. Mais selon Tacchinardi, arriv� l'�t� dernier en Espagne apr�s onze saisons � la Juventus Turin, la pression p�se sur les Italiens. "C'est David contre Goliath, et nous n'avons rien � perdre", dit le milieu international italien.