Le Centre national d��tudes et d�analyses pour la population et le d�veloppement (Ceneap)a pour charge d�effectuer une �tude approfondie sur le d�veloppement rural, au niveau de 18 communes sur les 32 qui constituent la wilaya, avec pour finalit� de mettre � la disposition de tous les acteurs concern�s un outil r�f�rentiel et d�orientation qui s�appuiera sur des donn�es r�elles et sp�cifiques � chaque commune, d�un point de vue �conomique, social, g�ographique ou d�mographique, seul en mesure de proc�der � la r�partition des besoins en projets par secteur et sous-secteur, avec une classification des communes selon le niveau de l�indice : agricole, �quipement, �ducation, environnement, sant�, d�veloppement humain et participation des femmes. Bref, un audit socio�conomique qui pr�conisera les recommandations op�rationnelles � m�me d�apporter une �valuation des besoins prioritaires. Le Ceneap a donc, lors d�une journ�e d��tude, organis�e au si�ge de la wilaya et en pr�sence de tous les responsables (�lus locaux et ex�cutif), pr�sent� son premier bilan (enqu�tes et constats), sous forme de rapport sur l��tat des lieux des communes concern�es. Les rapporteurs des groupes d�enqu�teurs (6 par commune), des dipl�m�s universitaires locaux, en ch�mage recrut�s pour les besoins de l��tude, ont dress� un tableau sombre sur la situation dans leurs communes respectives (recensement quantitatif, enqu�tes et analyses des statistiques, niveau de d�veloppement). Les enqu�teurs ont insist�, entre autres probl�mes, sur l�enclavement et le mauvais �tat des routes, l�exode rural, le ch�mage (particuli�rement chez les jeunes), la bureaucratie et la fuite en avant des �lus locaux, le d�ficit en �quipements socio�conomiques, culturels, sportifs, de loisirs et de jeunesse, le probl�mes de transport y compris le transport scolaire, le manque de perspectives et de planification, l�absence d�investissement, le manque de structures sanitaires, la faiblesse dans le branchement des r�seaux AEP, assainissement et gaz de ville, le d�ficit en logements, les probl�mes de foncier et de la nature juridique des terres. Un constat, en somme, amer balanc� � la face des responsables pr�sents dans la salle. Le responsable du Ceneap a, dans une br�ve intervention, pr�sent� les grandes lignes de la 2e phase de l��tude, �m�thode qualitative �, ax�e sur des objectifs � atteindre et des d�fis � soulever tels le d�veloppement et la diversification des activit�s �conomiques, la cr�ation d�emplois et l�am�lioration des revenus des familles, la lutte contre le d�s�quilibre entre les diff�rentes zones la cr�ation ou le renforcement des services pour am�liorer les conditions de vie du citoyen, la r�occupation des espaces ruraux abandonn�s pour une raison ou pour une autre, le maintien des populations et le renforcement de la solidarit� sociale. A signaler que dans son allocution d�ouverture, le wali s�est f�licit� des efforts consentis par tous les acteurs et les partenaires du d�veloppement rural, un sujet de plus en plus en vogue dans le d�bat local. Parler du d�veloppement rural, c�est parler de la sp�cificit� de chacune des communes de la wilaya de Mila, une wilaya pilote concern�e et retenue dans le cadre de la mise en �uvre de la strat�gie nationale pour le d�veloppement rural, conclut-il. A. M�ha�moud La gendarmerie d�mant�le un r�seau de trafiquants Les �l�ments du groupement de la Gendarmerie nationale de Mila ont proc�d� le 28 mars �coul� � un important coup de filet dans le milieu de la p�gre locale. Une op�ration spectaculaire qui a permis la neutralisation au bout de six jours d�investigation, d�une bande de d�linquants constitu�e de huit personnes, et dont les ramifications s��tendent hors wilaya. Sept membres de cette bande ont �t� arr�t�s et pr�sent�s, le 3 avril courant, devant le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Chelghoum-La�d qui a ordonn� la mise en d�tention pr�ventive de six d�entre eux. Il s�agit de G. B., 41 ans, H. M., 44 ans, M. A., 25 ans, M. R. 29 ans, K. A., 46 ans et D. F. 27 ans, le 7e M. M. a �t� laiss� en libert�. Quant au 8e M. T., il est toujours en fuite. Agissant donc sur renseignements pr�cis, les �l�ments du groupement de wilaya de la Gendarmerie nationale ont tendu une v�ritable sourici�re � ce r�seau, op�ration qui a permis la saisie de 10 kg, et 650 g de r�sine de cannabis trait� (108 plaques). G. B. et H. M. ont �t� les premiers � �tre arr�t�s. Poursuivant leurs investigations, les �l�ments de la gendarmerie, en perquisitionnant au domicile de H. M., ont d�couvert le pot aux roses qui n�est autre qu�une pi�ce arch�ologique rare, d�une valeur inestimable, disparue le 12 d�cembre 2003 du mus�e arch�ologique de Djmila (S�tif). D�un poids de 80 kg, et de dimensions de 1 m�tre de hauteur sur 36 cm de largeur et 13 cm d��paisseur, la pi�ce est r�pertori�e au mus�e de Djmila sous le n�225 et �tait entrepos�e dans le jardin du mus�e. Divis�e en deux registres (sup�rieur et inf�rieur), la pi�ce repr�sente un grand buste de Saturne (dieu latin, p�re de Jupiter, de Neptune et de Pluton) dont le voile retombe en larges plis sur ses �paules. Au-dessus et un peu plus en retrait, les deux d�dicants debout, s�par�s par un autel, la femme est � droite de l�autel, l�homme est � gauche, et de la main droite il d�pose une offrande sur l�autel. Tous deux sont mont�s sur des piedestals et tiennent dans leur main gauche des objets indistincts. Au-dessus, sur un bandeau est grav�e l�inscription de d�dicace. Un repreneur (trafiquant de ce genre de pi�ces) aurait propos� 1,5 milliard pour la r�cup�ration de cette st�le qui devrait �tre achemin�e vers l��tranger, pour finir dans un mus�e outre-M�diterran�e.