1/ R�conciliation nationale Discours pr�sidentiel � Constantine �Nous avons donn� dans la r�conciliation tout ce qui est r�alisable. S�il y a une solution en dehors de la charte, je suis preneur� ( El Khabar, Libert�, Le Soi d�Alg�rie, le Quotidien d�Oran, El Watan). Nous y voil� ! Apr�s avoir con�u, �labor�, concoct�, d�cr�t�, la �paix� seul et strictement seul, voici que l�auteur des propos sus-mentionn�s se dit pr�t � accepter toute autre proposition que celle contenue dans sa charte. Outre la remarque importante que celle-ci fut une d�cision pr�sidentielle impos�e � tous et non une proposition, il y a lieu de noter que ce discours (destin� � qui ?) n�est qu�un discours. Bien ing�nus et bien na�fs ceux qui y verraient une lueur d�espoir ou un changement. Pour autant, il dissimule mal � tr�s mal m�me � le profond malaise de son auteur. En d�clarant en effet, �qu�il serait preneur de toute autre solution que celle de la charte�, il avoue par l�-m�me qu�une autre d�marche (solution) aurait d� pr�valoir. Aveu d��chec ? Sans nul doute. Surtout que la pratique sur le terrain montre � l��vidence que l�impunit� des assassins est mal v�cue et majoritairement rejet�e tant dans les villages, que dans les grands centres urbains effroyablement touch�s par le terrorisme islamiste. N�est-il pas alors tard, bien tard m�me, de d�clarer : �Je serai preneur de toute autre solution ?� (m�me si je suis consciente qu�il s�agissait d�une simple boutade. Preuve s�il en est, que les assassinats, les viols, les massacres de populations sont abord�s avec beaucoup de d�rision par le pouvoir). N��tait-il pas plus judicieux, plus sage, d�associer au projet de la paix capital pour le devenir de l�Alg�rie, les familles des victimes du terrorisme plut�t que de leur imposer la confusion monstrueuse et injuste, l�amalgame entre nos victimes et leurs assassins ? Que l�on ne me r�torque surtout pas que les associations des familles des victimes ont avalis� le d�cret pr�sidentiel. Si je ne me reconnais pas le droit d��tre le porte-parole d�autres m�res, �pouses, p�res ou amis de victimes je n�ai par contre mandat� personne, pas m�me le pr�sident, pour pardonner en notre nom, mon fils et moi-m�me, l�assassinat du Docteur Mohamed-R�da Aslaoui commis � l�arme blanche par la barbarie islamiste le 17/10/1994. Nous avons �t� fort nombreux et non une minorit�, comme dit, par les habituels thurif�raires du pouvoir � dire, � �crire que la paix n�est pas un discours, un d�cret f�t-il pr�sidentiel, un �r�f�rendum � 98 %� � pourquoi pas 100 % ? � mais une longue construction exigeant des fondations solides appel�es : v�rit� et justice. Nous avons �t� insult�s et trait�s �d�anti-nationaux� assoiff�s de sang. Accepter l�impunit� des �gorgeurs, violeurs, ainsi que l�amn�sie collective �taient donc des preuves de patriotisme et de nationalisme. N�a-t-on pas entendu lors de meetings enflamm�s celui qui se dit aujourd�hui �preneur d�une autre solution� d�clarer m�prisant : �Si les familles des victimes pardonnent tant mieux, si elles ne le veulent pas nous pardonnerons� ? Ce qui signifie dans le langage populaire alg�rien �cognez-vous la t�te contre les murs !�. Si v�ritablement notre avis avait �t� pris en consid�ration, alors oui, nous aurions revendiqu� le droit � la justice, seule solution � m�me d�apaiser les esprits. Quant �� ressentir nos blessures�� (discours pr�sidentiel), cela pr�te � sourire, voire � rire aux �clats. D�ailleurs, qui est demandeur de piti� d�gradante ou de compassion ? Justice ! � Justice ! � Justice ! C��tait l�unique solution. Et la seule qui serait susceptible de nous agr�er aujourd�hui serait l�abrogation de la charte de l�impunit�. Celui qui est l�auteur de la charte, responsable face � l�Histoire, ne l�abrogera �videmment pas. Alors pourquoi un �ni�me discours sur la paix ? Un discours creux �videmment. Est-ce un remords de conscience ? Que nenni ! Toujours � Constantine, le discours pr�sidentiel a �voqu� �galement la solidarit� avec les familles des terroristes �non responsables p�nalement� (discours pr�sidentiel). En effet, la responsabilit� p�nale est personnelle au regard du droit p�nal. Encore e�til fallu dans ce cas pr�cis que les auteurs de crimes fussent jug�s et condamn�s et leur culpabilit� sanctionn�e. Leur absolution, leur amnistie par l�extinction des poursuites fait d�eux et de leurs familles, par ricochet, des rentiers par suite �d�enrichissement sans cause�. Indemnis�s pourquoi ? Log�s pourquoi ? R�int�gr�s � leurs anciens postes de travail pourquoi ? Pendant ce temps-l�, des familles de victimes du terrorisme, dont les modestes et v�tustes maisons ont �t� incendi�es par les islamiste terroristes, vivent jusqu�� ce jour dans des gourbis somm�s de pardonner ! Or excuser, amnistier, nier l�horreur n�est pas le pardon surtout lorsque l�auteur de ces horreurs ne regrette pas ses actes et n�exprime aucune volont� de pardonner. Une chose est s�re : lorsque le recours � la justice est impraticable que peuvent faire les familles de victimes ? Ou plut�t que pourront-elles faire demain avec le c�ur empli de haine et la m�moire ensanglant�e ? Ceux qui ont pris la responsabilit� de d�cr�ter manu-militari la �paix� ont certainement la r�ponse ! Dieu leur pardonnera- t-il leur injustice et leur arrogance � l��gard des familles meurtries ? 2/ Justice Apr�s avoir �t� s�v�rement r�primand�e en public par le pr�sident lors de sa visite � Alger, accus�e d�analphab�tisme, d�incomp�tence, de m�diocrit�, dame justice a �t� port�e aux nues, plac�e sur un pi�destal et f�licit�e � Constantine par le m�me pr�sident, pour sa c�l�rit� dans les textes d�application de la �charte pour la paix�. Sa mauvaise sant� s�est ainsi miraculeusement am�lior�e en l�espace d�une semaine et c�est le pouvoir qui le dit ! Il est �vident que dame justice pr�f�rerait que l�on ne d�cide plus pour elle et qu�on lui rende son �pouvoir judiciaire�. C�est certainement ce qui aggrave sa maladie, parce qu�elle sait que �le juge planant au-dessus des vagues de la politique�, (Casamayor magistrat et �crivain fran�ais d�c�d�) est une utopie et c�est sa plus grande souffrance� 3/ Libert� de la presse et discours pr�sidentiel Mohamed Benchicou, journaliste et ancien directeur du quotidien le Matin, emprisonn� depuis deux ann�es pour ses �crits et ses opinions, a re�u la semaine �coul�e le prix �Goldsmith� (� New York) d�cern� aux �crivains et journalistes pers�cut�s comme lui pour leurs �crits. Nouvelle de nature � att�nuer notre profond chagrin r�el et sinc�re, de voir Mohamed Benchicou en prison et des terroristes islamistes �largis des centres p�nitentiaires, absous, blanchis, se vanter �d�avoir tu� de leurs propres mains leurs victimes et conserv� leur kalachnikov�. Mohamed Benchicou en prison, Dilem, Fouad Boughanem, Kamel Amarni, Hakim La�lam, le journaliste d� El Khabar malmen� et somm� de r�v�ler ses sources dans une r�cente affaire, tous condamn�s � de lourdes peines d�lictuelles � le dernier sous contr�le judiciaire � pour avoir �crit, pour avoir pens� et dit, tel est le triste bilan de la libert� de la presse ind�pendante. Sans oublier, bien �videmment, les correspondants de ces quotidiens ( El Khabar, Le Soir, El Watan). Discours pr�sidentiel � Constantine : �La presse jouit d�une grande libert� de ton. Elle informe, critique, commente�. Face � un tel cynisme, il vaut mieux choisir la d�rision et se dire que l�auteur de tels propos, qui a reconnu de son propre chef lors de sa visite dans la wilaya d�Alger �qu�il voyait les choses de loin�, n�est pas �inform� que les journalistes paient tr�s cher leur �libert� de ton�. A moins qu�il n�ait oubli� qu�un jour il avait d�clar� �que les plumes de journalistes peuvent �tre plus assassines qu�une balle� ? ou encore a-t-il oubli� l�horrible sobriquet dont il avait affubl� cette corporation ? Presse libre, dites-vous ? Laissez-moi rire ! L�intelligence et la plume libre sont les seuls �terroristes� que le pouvoir combat sans r�pit. Les �gorgeurs et les violeurs se prom�nent dans la cit� Mohamed Benchicou est encore en prison. Bravo pour le prix ! 4/ D�mocratie� D�mocratie ! Nous savions d�j� que l�entit� �Etat� et la religion ne font qu�un, puisque �l�islam est religion d�Etat� (article 2 de la Constitution) mais que signifie alors cette phrase extraite du discours pr�sidentiel � Constantine : �La d�mocratie n�est pas une religion� ? Terminons le syllogisme puisque ce n�est pas une religion, comme telle, on peut donc s�en �carter. �On� le pouvoir d�abord, mais �galement et surtout le peuple cens� seulement mettre un bulletin dans l�urne quand on le somme de le faire. Peu importe lequel. Etre donc musulman et d�mocrate serait incompatible selon l�auteur de �La d�mocratie n�est pas une religion�. Discours lourd de sens lorsqu�on devine qu�il s�attire les bonnes gr�ces des islamistes. Surtout que, selon le pr�sident, �les Alg�riens d�fenseurs de la d�mocratie iraient la chercher dans les capitales �trang�res ou dans les ambassades lors des f�tes nationales�. Ainsi, si l�on r�ve de libert�, de respect de droits et de libert�s, l�on est un vendu � la solde de l��tranger, le cerveau min� par les mauvaises fr�quentations et les id�es venues d�ailleurs. Tiers-mondiste et d�mocrate ? Quelle pr�tention ! Et ce n�est pas un �tranger �raciste� qui le dit. C�est le premier magistrat du pays ! Lorsque le nationalisme est exacerb� � ce point, il r�v�le surtout nos difficult�s internes, notre immobilisme voulus par un pouvoir politique qui parle et n�agit pas, � l�instar d�acteurs d�un film horriblement ennuyeux. D�s que �a ne va plus, il lui faut un ennemi, voire des ennemis� 5/ Trait� d�amiti� encore et encore� La presse a mis l�accent cette semaine encore sur les relations tendues entre l�Alg�rie et la France. R�cidive ou multir�cidive du �je t�aime, moi non plus�, du d�j�-vu, du d�j�v�cu sans gravit� aucune, surtout si l�on en juge par le lien d�hospitalisation (Val-de-Gr�ce) choisi pour la seconde fois (20 avril) par celui-l� m�me qui fustigeait la France quelques jours auparavant � partir de S�tif. Face � la maladie, je m�incline et ne juge pas le choix pr�sidentiel, je constate seulement que les grandes bouderies et col�res officielles ne sont pas toujours ce que l�on croit. Elles font partie de la politique � consommation interne. 6/ �Arr�tez de vous chamailler !� Ainsi, les leaders du FLN et du MSP furent-ils rappel�s � l�ordre par leur pr�sident � Constantine. Attendrissant que ce �arr�tez de vous chamailler !�, qui ressemblait � une douce r�primande d�un �p�re� � ses �enfants� coalis�s. Sauf que ce p�re aurait �t� encore plus juste s�il avait dit � ses a�n�s �arr�tez d�attaquer votre �petit fr�re� !� puisqu�ils ne se �chamaillent� pas entre eux mais se coalisent contre le troisi�me. C�est la coalition de 2 : contre 1. 7/ La culture � coups de poing El Khabar, dans son �dition du 18 avril puis du 20 avril, a rapport� avec force d�tails l�incident dont s�est rendue coupable � Constantine la premi�re responsable du minist�re de la Culture lors de la visite pr�sidentielle. Incident est un euph�misme, lorsqu�on apprend que la ministre, non contente de traiter le directeur de l�urbanisme de �menteur�, lui a port� des coups. Elle s�est exprim�e physiquement. Peu importe les explications, les tenants et les aboutissants de l�affaire, la col�re ne saurait excuser un tel comportement. Ainsi donc quand ce n�est pas son pr�sident qui �tale publiquement le contenu des conseils de ministres et donne libre cours � son ire, c�est elle qui use de ses poings pour se faire entendre. O� va donc l�Etat ? Qu�une femme prof�re des insultes, des vulgarit�s, crache comme un homme (j�en ai h�las vu), frappe, c�est son probl�me et son �ducation qui n�ont rien � voir avec le fait qu�elle soit femme. Homme ou femme vulgaire, le r�sultat est le m�me et le spectacle aussi. Par contre, �tre femme publique � ministre en l�occurrence � interdit de tels comportements totalement regrettables et inadmissibles. Quelle tristesse pour la culture et pour l�Etat ! Pour la petite histoire, j�ai relev� que la victime des coups � le directeur de l�urbanisme � a confi� � El Khabar qu�il n�avait pas eu tr�s mal. Gentleman, ce monsieur ! Apr�s tout, ce n�est qu�une femme qui l�a frapp� ! Mais une femme-ministre, Monsieur ! Impardonnable ! Pauvre Alg�rie ! Pauvre culture ! Pauvre Etat !
N. B. : Dans l��dition du Soir d�Alg�rie du 18 avril 2006, M. Mohamed Abassa s�est dit �Injustement agress� par un passage de ma contribution du samedi 15 avril (en quelques mots de-ci, del�) et a entendu dans une r�ponse �Parlons-en Madame� me r�pondre. � 1) Tout d�abord, M. Abassa sera �tonn� et peut-�tre d��u d�apprendre que mon attention s�est focalis�e sur le contenu de l�article, aucunement sur la signature. Cela est si vrai que j�ai us� dans mon �crit des termes : �L�auteur de l�article�. Cela �tant, quand bien m�me j�aurais identifi� �l�auteur de l�article� cela n�aurait absolument rien chang� � mon opinion et � mon �crit que j�assume pleinement : je persiste et signe. Si un jour de l�ann�e 1993 j�ai eu effectivement � exprimer mes remerciements sinc�res en ma qualit� de citoyenne et non de ministre de la Jeunesse (poste que je n�occupais plus depuis juillet 92) comme il l�a dit � M. Abassa pour la qualit� et l�organisation d�un s�minaire auquel il m�avait convi�e, cela devait-il constituer par la suite une entrave � toute possibilit� pour moi de critiquer ses �crits de journaliste expos�s par l�essence m�me de sa profession � �tre contredit ? A moins que M. Abassa ne supporte pas les opinions contraires aux siennes ? Cela est un autre d�bat et une autre histoire. � 2) M. Abassa me reproche d�avoir pris la d�fense de ministres en poste alors que je ne le suis pas sans �tre mandat�e par eux. La col�re � mauvaise conseill�re � l�a amen� � cette prompte conclusion. J�ai entendu � et c�est mon droit de citoyenne � dire et �crire qu�un Etat dont le plus haut responsable � le pr�sident en l�occurrence � laisse exhaler sa col�re publiquement contre ses ministres et d�voile les secrets des conseils des ministres, est un Etat en d�liquescence. Je persiste et signe de mes deux mains. Si, pour M. Abassa cela signifie prendre la d�fense des ministres, qu�en est-il alors de lui lorsqu�il les qualifie de �amoraux parce que non d�missionnaires� sans �tre mandat� par le pr�sident la R�publique ? Nous sommes quittes ! � 3) Avec ses explications � lui, M. Abassa rend compte des d�missions de ministres. Je note avec satisfaction et r�el plaisir que nous sommes pleinement d�accord sur un point : ces ministres (Benflis, Rahabi, Merzoug, Benbitour � chef du gouvernement� Mentouri �ex-ministre d�missionnaire du CNES) ont tous d�missionn�. Et donc l�inexistence dans notre pays de la tradition de la d�mission invoqu�e par M. Abassa dans son �crit ne correspondait pas � la r�alit�. Dont acte. Je souhaiterai ajouter que je n�ai pas quitt� le cabinet Sifi pour des raisons d�incompatibilit� comme voudrait le laisser entendre M. Abassa lorsqu�il �crit : �On a parfaitement le droit de croire que quitter le cabinet Sifi est un acte de noblesse�. Oui, ma d�mission en 1994 �tait noble et courageuse, car l�opinion nationale (et m�me internationale) sait qu�elle fut une protestation contre les n�gociations entre le pouvoir et les islamistes. Sur ce point, ma ligne �ditoriale n�a jamais vari� et ne changera jamais. J�ai eu beaucoup de plaisir � collaborer avec M. Mokdad Sifi dont j�ai conserv� un excellent souvenir. Et aucun litige n�a surgi entre nous. Quant � Monsieur Ali Benflis, ayant pris la libert� de citer son nom, je me dois de r�tablir la v�rit�. Une v�rit� d�autant plus urgente que M. Abassa a �crit dans sa r�ponse que l�ancien ministre de la Justice en 1991 dans le gouvernement Ghozali avait d�missionn� en ao�t de la m�me ann�e, pour raisons d�incompatibilit� entre les deux hommes. M. Ali Benflis rendra certainement publique un jour, quand lui seul le d�cidera, sa lettre de d�mission. En attendant ce jour, j�affirme que le ministre de la Justice qu�il fut avait entendu faire admettre que toute entrave � la libert� devait �tre pr�c�d�e d�un jugement. (Nous �tions en 1991). N�ayant pas �t� suivi, il a pr�f�r� partir. O� est donc l�incompatibilit� avec M. Ghozali dont parle M. Abassa ? D�autant plus fausse que M. Sid Ahmed Ghozali a apport� son soutien en 2004 au candidat Ali Benflis et qu�� Bordj-El-Kiffan lors de la campagne pr�sidentielle, les deux hommes se tenaient c�te � c�te (meeting). Les faits sont les faits. On ne peut pas les occulter, les d�former, encore moins les travestir. M. Ali Benflis a d�missionn� pour des convictions. En tout �tat de cause, M. Abassa ne lui a pas d�ni� comme aux autres le fait d�avoir d�missionn�. Dont acte. Et pour finir, je rassure M. Abassa : l��criture n�est pas �ma� th�rapie ou �mon� d�fouloir. Je n�entends agresser personne mais dire les choses au moment o� elles doivent �tre dites et comme elles doivent �tre dites. Je suis consciente d�s lors qu�elles puissent d�plaire. Mais est-on heureux et libre lorsqu�on cherche � plaire � tout le monde ? C�est pourquoi j�abandonne M. Abassa � �son puits couvert d�un cache� et je l�invite � m�diter sur l�une ou l�autre de ces deux maximes � son choix ou les deux : 1/ �La plus perdue de toutes les journ�es est celle o� l�on n�a pas ri.� (Nicolas de Chamfort) 2/ �Un homme � qui personne ne pla�t est bien plus malheureux que celui qui ne pla�t � personne.� (De la Rochefoucauld) Moi, je m�diterai sur celle-ci que j�aime beaucoup : �Il faut collectionner les pierres et les m�chancet�s qu�on vous jette. C�est le d�but d�un pi�destal� (Hector Berlioz)