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En quelques mots : de-ci, de-l�
Par Le�la Aslaoui
Publié dans Le Soir d'Algérie le 20 - 05 - 2006


1) Elle est belle la r�conciliation nationale !
S�il est une horreur qui aura marqu� la semaine �coul�e, (13/19 mai 2006) et dont la presse ind�pendante s�est fait l��cho ( El-Khabar, Libert�, Le Soir d�Alg�rie, El-Watan), c�est bien �videmment l�assassinat de vingt et un (21) enfants et de quatre (4) femmes perp�tr� par les terroristes islamistes � Jijel, c�est-�-dire les p�res et �poux des victimes.
Il est utile de rappeler bri�vement � ceux qui ont manqu� l�information, que se voyant cern�s par les forces de l�Arm�e nationale populaire, lors d�une op�ration de ratissage, les terroristes islamistes ont ligot� leur prog�niture � des rochers apr�s avoir plac� sur les corps de �leurs� enfants des mines. Idem pour �leurs� �pouses. Et c�est ainsi que les victimes ont saut� et leurs cadavres ont �t� d�couverts par l�arm�e. La barbarie islamiste, ainsi que �sa l�chet� (Hakim La�lam : chroniques du 16 mai et du 7 mai : �Les femmes et les enfants d�abord�) ne sont pas une nouveaut�, ni une d�couverte pour nous. Aurions-nous d�j� oubli� les massacres de populations, les mutilations commises sur des victimes apr�s leur assassinat ? Aurions-nous d�j� oubli� l�effroyable rite de l��gorgement, l'enfournement de nourrissons, les viols, les voitures pi�g�es ? A Jijel, les terroristes islamistes ont seulement d�montr� au grand jour leur poltronnerie et l�chet�, face � ceux qui les combattent parce que tel est leur devoir. Ces criminels ne sont �forts� que face � des victimes d�sarm�es, donc sans d�fense comme, par exemple, des enfants. Tout cela n�est pas in�dit pour nous. Par contre, avez-vous remarqu� le silence des plus hautes autorit�s du pays ? Pas un mot sur l�horreur commise � Jijel. Rien de surprenant � cela. Comment condamner de tels actes lorsque, dans le m�me temps, la r�conciliation pr�sidentielle nous somme, d�cret et r�f�rendum � l�appui, de faire ami-ami avec ces tueurs d�enfants et autres victimes? C�est avec tant�t ces ��gar�s�, tant�t ces �repentis� sans aucun acte de repentance de leur part qu�on devrait partager �le lait et les dattes� (propos du premier magistrat du pays lors de sa campagne pour la paix et la r�conciliation nationale). Evidemment, il y aura toujours ceux qui se croient oblig�s de courir au secours de la �r�conciliation� pour dire : �Ce qui s�est pass� � Jijel est le fait de terroristes radicaux.� En quoi ceux qui ont �t� absous et pardonn�s et impos�s aux familles des victimes dans la cit� seraient-ils diff�rents des assassins de Jijel ou d�ailleurs ? (c�est quotidiennement que des citoyens meurent assassin�s : civils et militaires). En quoi serait-ils diff�rents lorsqu�un de ceux-l� absous a os� d�clarer publiquement �qu�il avait tu� de ses propres mains et qu�il ne regrettait rien� ? Demain, il suffira aux tueurs de Jijel ou d�ailleurs de �se rendre aux autorit�s�, selon le jargon consacr� par la charte et les voil� blanchis, r�int�gr�s � leurs anciens postes de travail ou b�n�ficiaires d�une allocation- ch�mage, log�s et r�concili�s avec le pouvoir politique. Aucunement avec celles et ceux qui savent que leur �reddition� ne sera jamais une preuve de leur bonne foi et un renoncement � leur fanatisme, � leur haine destructrice dont ils inondent le monde entier quotidiennement. En Alg�rie, leur arrogance et leurs exactions sont leur r�conciliation � eux. R�conciliation dites-vous? Vingt et un enfants (21) ont servi de boucliers humains � ceux avec lesquels ont veut se r�concilier. Elle est belle la r�conciliation nationale ! Bonne nouvelle tout de m�me : le chef du gouvernement, selon Le Soir d�Alg�rie du 16 mai, recevra une d�l�gation des familles des victimes du terrorisme le 21 mai 2006 pour discuter de leur statut. J�ai retenu pour ma part qu�en ces temps d�amalgames f�cheux et scandaleux, il est important de rappeler que ladite d�l�gation sera re�ue comme �familles des victimes du terrorisme�. Les concepts ont leur importance lorsqu�il s�agit de devoir de m�moire et de reconnaissance.
2) L�importation de chouyoukh
L�on se souvient que dans les ann�es 1980, le pouvoir politique avait �import� che�kh Ghazali, de nationalit� �gyptienne, pour islamiser les Alg�riens. On conna�t aujourd�hui les �normes d�g�ts caus�s par ce che�kh �bon chic bon genre�, notamment au niveau des jeunes. Voici que le pouvoir politique r�cidiverait puisque che�kh El-Qaradaoui, che�kh El- Bouti, �gyptiens eux aussi, auraient �t� sollicit�s pour une mission pr�cise : distiller la bonne parole en Kabylie, menac�e par l��vang�lisation. ( Libert�13 mai 2006). En la forme, la d�marche est inadmissible et donc irrecevable. A supposer en effet qu�on ait envie � si tant est qu�on puisse le faire � de comprendre le pourquoi du comment, il est totalement incompr�hensible de voir un haut conseil islamique assister silencieux et donc consentant � l�importation de th�ologiens musulmans pour islamiser les Alg�riens ! Apr�s 44 ans (quarante-quatre ans) d�ind�pendance et une Constitution qui a �rig� l�Islam comme religion d�Etat, nous importons des islamistes pour devenir de bons musulmans ! Car, c�est bien d�islamisme en effet qu�il s�agit et du v�ritable fond du probl�me inadmissible lui aussi. En brandissant ces pr�tendues et multiples conversions (selon le pouvoir), ne voudraiton pas surtout nous pr�parer en douceur mais s�rement � la �dawla islamya� et faire ainsi d�un �piph�nom�ne qui, faut-il le rappeler, n�est vraiment pas une priorit� citoyenne, si l�on en juge par les gr�ves, les �meutes et le m�contentement g�n�ral une question d�une importance capitale et qui ne l�est pas ? A toutes les concessions faites par le pouvoir aux islamistes, voici que viendrait s�ajouter l�urgence d�importer des chouyoukh �gyptiens pour nous islamiser. Halte aux diversions ! Halte surtout � l��pouvantail de l��vang�lisation pour cacher les vraies intentions du pouvoir : faire de nous des �soldats� de Qaradaoui et El-Bouti ! Que le pouvoir veuille bien s�occuper des vrais probl�mes des Alg�riens ! Les vrais probl�mes et non des balivernes lassantes et r�currentes.
3) FLN et motion de censure
La semaine �coul�e n�ayant pas �t� marqu�e par des �v�nements politiques particuliers, l�on peut cependant affirmer que l�animosit� publiquement d�clar�e du secr�taire g�n�ral du FLN � l��gard du chef du gouvernement a fait la une de l�ensemble de la presse : �Les d�put�s FLN ne cautionneront pas la d�claration de politique g�n�rale d�Ouyahia devant le Parlement�... �Le FLN demande le d�part de Ouyahia...�, etc. La censure est le moyen donn� � l�Assembl�e nationale de mettre en cause la responsabilit� du gouvernement et qui se traduit par le d�part de celui-ci et une rupture dans le jeu institutionnel. La Constitution stipule que : �La motion de censure doit �tre adopt�e � la majorit� des 2/3 (deux tiers) des d�put�s� (article 136) premier alin�a. Les raisons ? Il serait reproch� au gouvernement de n�avoir pas r�ussi son programme en mati�re s�curitaire et en mati�re de r�formes. Premi�re question pr�judicielle en la forme : une motion de censure pointerait le nez � l�horizon � l�initiative du FLN, mais les ministres FLN sont toujours ministres du gouvernement Ahmed Ouyahia. Ont-ils l�intention de d�missionner avec l�ensemble du gouvernement dans le cas o� la motion serait adopt�e ? Dilemme corn�lien : motion de censure ou portefeuille minist�riel ? Il faut choisir ! N�est-ce pas risible et grotesque ? Tellement grotesque que l�agitation du secr�taire g�n�ral du FLN n�est absolument pas inqui�tante et pr�te plut�t � sourire. Politique s�curitaire ? D�accord, � condition qu�on ait le courage de dire clairement que les agressions les vols qualifi�s, vols simples, les kidnappings, les coups et blessures, les meurtres et assassinats de personnes �g�es sont essentiellement le fait de d�linquants r�cidivistes, voire multir�cidivistes graci�s par lots de 5 000 et 6 000, (cinq mille, six mille) � l�occasion de f�tes religieuses ou nationales. La gr�ce est une pr�rogative pr�sidentielle et non celle du chef du gouvernement. Le laxisme strictement pr�sidentiel tant � l��gard des terroristes islamistes, qu�� celui des d�linquants de droit commun ne suscite pas seulement le d�sespoir des honn�tes citoyens, il pourrait �galement engendrer sinon la d�motivation des services de s�curit�, tout au moins leur d�couragement. Idem pour les juges. Faire preuve de mansu�tude totale � l��gard des d�linquants, c�est agir avec m�pris � l��gard des victimes. Que vaut alors une politique s�curitaire sans une politique de lutte contre la criminalit� et les facteurs qui engendrent celle-ci ? Les ministres du FLN sont conjointement et solidairement responsables avec leurs autres coll�gues des succ�s ou �checs du gouvernement. Ils sont seuls responsables par contre du premier magistrat du pays en mati�re de d�linquance surtout qu�il est le pr�sident d�honneur de leur parti. Alors motion de censure... Politique des r�formes ? d�accord, qui aurait pu emp�cher en sept ans le chef de l�Etat � lui qui tient � rappeler qu�il est le seul � d�cider � de r�former la justice, les institutions de l�Etat, l��cole (surtout l��cole) lorsqu�il a �t� destinataire des rapports des trois commissions dont il a lui-m�me d�sign� pr�sidents et membres ? C��tait son choix. Ce fut �galement le sien de mettre sous le coude �les r�formes�. Alors motion de censure... A moins que celle-ci consisterait juste � changer le chef du gouvernement �intuitu personae�, pour le remplacer par un Premier ministre choisi dans la majorit� FLN. N�est-ce pas le sens qu�il faille donner aux propos du secr�taire g�n�ral lorsqu�il abat ses cartes : �Nous voulons un Premier ministre plac� sous le contr�le du pr�sident�? Lui par exemple... Oublierait-il que l�article 77 de la Constitution stipule que : �Le pr�sident de la R�publique nomme et met fin aux fonctions du chef du gouvernement� ? Fusible qui peut sauter � tout moment, le chef du gouvernement n�est-il pas d�j� plac� sous le contr�le du pr�sident ? Le secr�taire g�n�ral a �galement �voqu� le poste de �vice-pr�sident�. On a compris : derri�re, donc, la motion de censure, la r�vision constitutionnelle, se cachent non seulement un grand malaise, mais surtout la volont� de r�aliser des ambitions avant qu�il ne soit trop tard. Pourtant, le m�me secr�taire g�n�ral du FLN n�a cess� de r�p�ter que le pr�sident va bien, tr�s bien m�me. Alors pourquoi toutes ces man�uvres et cette h�te ? Ambition... quand tu nous tiens... Et puis, franchement, quel sens donner � une motion de censure lorsqu�on se souvient que les gouvernements successifs (Ghozali, R�da Malek, Sifi, Ouyahia) se battaient pour sauvegarder la �Maison Alg�rie� durant les ann�es infernales au moment o� d�autres se pr�lassaient aux c�t�s des islamistes dans des capitales europ�ennes, � Rome entre autres ?� Pour �tre pass�e par le S�nat, je peux affirmer que les votes de textes � pas tous, �videmment � les motions de censure, les humeurs, les ambitions se g�rent ailleurs que dans l�h�micycle. Alors motion de censure... une mani�re de cr�er l��v�nement quand il n�y en a plus ? Alors motion de censure ? Un non�v�nement. Quant au leader du MSP, Aboudjerra Soltani, lui se dit inquiet de �voir les ministres de M. Ouyahia fatigu�s�. Il a vraiment la m�moire courte, celui-l� ! Ce ne sont pourtant pas les ministres du gouvernement Ouyahia qui ont ronfl� et dormi au moment o� leur pr�sident faisait un discours lors de la �semaine du Coran�. C�est lui qui a profond�ment dormi (photo prise par El Khabarsur le vif). Il est tellement fatigu� qu�il ne sait plus ce qu�il dit. Il ferait mieux de dormir ou de voir Star Academy : son programme t�l�vis� pr�f�r� !
4) Relations alg�ro-fran�aises
Une jeune lyc�enne, Kawtar Adimi, a obtenu en France le sixi�me prix (6e) de la francophonie sur 427 candidats au concours. ( El Watan 14 mai 2006). Bravo Kawtar ! et n�attends pas de f�licitations officielles. �Hizb Fran�a�, c�est quand �a les arrange... La m�me semaine, la France a souhait� augmenter la part de gaz alg�rien dans le cadre du partenariat, le directeur de la gendarmerie fran�aise a s�journ� en Alg�rie. Comment, d�s lors, ne pas comprendre que le ministre d�l�gu� des Collectivit�s locales, Dahou Ould Kablia, n�ait pas eu envie de partager avec son homologue fran�ais une de ses formules bien alambiqu�es et de son cru : �Les relations alg�rofran�aises ne souffrent jamais de nuages passagers�? Cela s�est pass� en France et M. Nicolas Sarkozy, ministre de l�Int�rieur, a seulement r�pondu : �Je n�ai rien � ajouter.� Il aurait pu r�pondre � l�autre : �Toi tu ne quittes pas la France puisque tu l�aimes !�. C�est un signe d�apaisement que de d�clarer que le d�part pr�cipit� du chef de l�Etat de l�h�pital du Val-de-Gr�ce � m�me si ce dernier n�aurait jamais d� s�y rendre. Sur ce point, je ne me d�jugerai pas � n��tait qu�un �nuage passager�. C�est un bon signe pour l�avenir sauf que notre ministre d�l�gu� confond entre nuages et tsunami. Mais c�est cela aussi le �je t�aime, moi non plus�, et tant mieux ! En attendant, Ould Kablia doit revoir ses connaissances sur les nuages, l�ouragan, le typhon, la temp�te et le tsunami.
5) Joseph Borrell a la m�moire courte
Pr�sident du Parlement europ�en, en visite en Alg�rie fin mars d�but avril, M. Borrell avait d�clar� � la presse : �La presse est libre de s�exprimer en Alg�rie et Mohamed Benchicou est d�tenu pour un d�lit de droit commun�. (le 29 mars 2006 �tait d�cern� le prix Goldsmith � M. Benchicou). R�cemment, le m�me M. Joseph Borrell ( Le Soir d�Alg�rie du 13 mai) a d�clar� en Europe cette fois, �qu�il regrettait que la gr�ce pr�sidentielle n�ait pas concern� Mohamed Benchicou�. De quoi parle-t-il puisqu�il a �t� convaincu par les autorit�s alg�riennes que Mohamed Benchicou �tait en prison pour une infraction de droit commun ? A moins que M. Borrell � et c�est ma conviction � tienne deux discours : l�un pour ne pas d�plaire au pouvoir alg�rien, l�autre pour plaire � ses coll�gues du Parlement ? Feint-il d�oublier la lettre que lui avait adress�e Mme Fatiha Benchicou, �pouse du journaliste ? Suite � ses d�clarations pour �l�usage� de l�Alg�rie ? Oublierait-il qu�au moment m�me o� il faisait ses d�clarations en Alg�rie, Hakim La�lam, Kamel Amarni, Fouad Boughanem (chroniqueur, journaliste, directeur de la publication du Soir d�Alg�rie, �taient condamn�s � des peines d�emprisonnement ferme ? Il sait pourtant que Mohamed Benchicou est en prison parce qu�un ministre a jur� qu�il �paierait�, parce que son ouvrage a d�clench� la haine et l�arbitraire de ceux qui ne lui pardonneront pas de l�avoir �crit avec, en sus, une tr�s belle plume. Mohamed Benchicou n�avait nullement besoin de la gr�ce pr�sidentielle car il n�a rien � se faire pardonner, M. Borrell. Il n�en a cure, et nous non plus, ses amis fid�les. Il aurait eu besoin, Monsieur Borrell, de votre soutien �vous le d�mocrate�, de votre voix. Vous avez rat� le rendezvous alors que vous auriez pu vous exprimer librement lors de votre visite en Alg�rie. Vous l�avez rat�. Vous n�en obtiendrez pas un autre. Trop tard ! Je vous laisse m�diter sur cet extrait tir� de l�ouvrage de Nicolas Domenach �a va mal finir: �Pauvres na�fs que nous �tions d�imaginer que les hommes d�Etat �taient capables � c�est leur devoir � de contenir leurs humeurs, de ravaler leur bile. Or, au plus haut niveau, les pens�es de sang viennent nourrir un profond et immense d�sir de vengeance. La haine surtout en politique n�est pas seulement mauvaise conseill�re. Elle est une nourrice st�rile qui ne f�conde aucune action.� N�est-ce pas cela un ministre qui jure qu�un journaliste �paiera� ? En votre �me et conscience, Monsieur Borrell...
6) Justice
La presse rapporte qu�au minist�re de la Justice, des membres de cabinet et des directeurs centraux ont �t� limog�s. Ce serait en raison du dossier mal ficel� � tr�s mal m�me � sur la gr�ce pr�sidentielle accord�e � des journalistes qui n�en ont absolument pas profit� puisque non encore condamn�s d�finitivement. Si telle serait la cause des limogeages, qui, donc, rappellera au ministre de la Justice qu�il �tait magistrat avant de rejoindre le gouvernement ? Magistrat et donc � m�me de savoir ce qu�est une gr�ce.
7) S�curit� des diplomates
Il a �t� rappel� aux diplomates de ne pas se promener n�importe o� sans escorte et sans avertir le minist�re des Affaires �trang�res. Ce doit �tre souvent complexe pour un diplomate de comprendre l�Alg�rie. Tant�t on clame haut et fort que le pays est s�curis�, tant�t on rappelle � l�ordre des diplomates imprudents qui font l��cole buissonni�re. Avec tout cela, on voudrait qu�un ambassadeur d�fende la politique d�investissements �trangers en Alg�rie...
8) Le chef de l�Etat s�est rendu � S�ville pour assister � un colloque sur �Ibn Khaldoun�
Qui parmi nous n�aurait pas voulu profiter des conf�rences sur ce grand penseur arabe ? Seulement, il y a un couac tout de m�me : ici ce sont les gr�ves les �meutes, la d�linquance, la mis�re qui sont pr�occupantes et elles ont besoin d�un pr�sident qui se doit de les prendre en charge. Apr�s, seulement, viendront les voyages d�agr�ment... Rien ne presse, n�est-ce pas ?
9) Culture
La premi�re responsable du secteur de la culture a d�clar� � la Cha�ne III (Radio) qu�elle d�poserait plainte suite � la destruction du mausol�e de Massinissa. On ignore encore si le directeur de l�urbanisme, victime de �coups minist�riels cultiv�s� a l�intention, quant � lui, de d�poser plainte.


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