Le gouverneur de la Banque d�Alg�rie, Mohamed Laksaci, a appel� � �renforcer le r�le proactif du Fonds mon�taire international (FMI) et de la Banque mondiale pour aider les pays � faibles revenus � d�velopper rapidement leurs march�s internes de capitaux et � acc�der prudemment aux march�s internationaux de capitaux, afin d�acc�l�rer la croissance, d�atteindre les Objectifs de d�veloppement du mill�nium (ODM) et de r�duire la pauvret�. Intervenant samedi au Comit� international mon�taire et financier, le gouverneur a estim�, ce faisant, que �pour que cette approche r�ussisse, le nouveau d�partement au sein du FMI, fusion du d�partement des march�s de capitaux et du d�partement des syst�mes mon�taires et financiers, doit jouer un r�le central�. Relevant que �l��volution de beaucoup de pays en d�veloppement � croissance �lev�e d�montre que le progr�s �conomique n�aurait pas pu se r�aliser sans, entre autres, la mobilisation efficace de ressources internes et l�acc�s � l��pargne ext�rieure�, Mohamed Laksaci a consid�r� que �les positions dogmatiques contre l�acc�s aux ressources non concessionnelles ont besoin d��tre att�nu�es par la prise en compte r�aliste de l�enveloppe totale des ressources n�cessaires � l�acc�l�ration de la croissance et � la r�alisation des ODM�. Cela d�autant que cette acc�l�ration �est contrainte par le manque de ressources financi�res suffisantes� et que �les perspectives de mobilisation de ressources concessionnelles additionnelles, requises pour la r�alisation des progr�s n�cessaires, ne sont pas encourageantes actuellement�. Cela �tant, le gouverneur de la Banque d�Alg�rie a exhort� � ce que �l�approche dite une pointure pour tous pour les pays � faibles revenus soit �vit�e par toutes les parties concern�es. Il est temps que les institutions financi�res, les organismes de d�veloppement et les cr�diteurs exercent un degr� �lev� de diff�renciation entre et au sein de ces pays�. En particulier, dans le cas des pays post-IRDM (Initiative pour la r�duction de la dette multilat�rale), il s�av�re, selon Mohamed Laksaci, �crucial que la pr�occupation relativement � la viabilit� de la dette soit att�nu�e par une r�sistance sobre aux croyances anxieuses que ces pays allaient s�empresser d�accumuler une dette non concessionnelle insoutenable�. Des vues qui �tendent � ignorer les changements qui ont eu lieu dans les pays � faibles revenus (�) maintenant profond�ment conscients de l�importance critique que la stabilit� macro�conomique soutenue a pour la croissance et de la menace qu�une accumulation insoutenable de la dette pourrait constituer pour la stabilit�. Auparavant, le gouverneur avait constat� que �les perspectives �conomiques globales � moyen terme demeurent sujettes � des risques majeurs de retournement, dont, et pas des moindres, le risque de r�sorption d�sordonn�e des d�s�quilibres globaux�. Et Mohamed Laksaci, appuyant le renforcement de la surveillance, particuli�rement celle multilat�rale, d�inciter � �un ensemble de mesures de politiques coordonn�es et v�rifiables destin�es aux principales �conomies et � m�me de r�soudre les probl�mes que la surveillance bilat�rale identifie�. En ce sens, le FMI devra, selon lui, �tre charg� de suivre la mise en �uvre de ces mesures et de fournir � la communaut� internationale une �valuation du degr� de r�alisation des objectifs�. En outre, Mohamed Laksaci a relev� �le probl�me principal de voix et de la repr�sentativit�, au c�ur des faiblesses dans la structure de la gouvernance au FMI, et celui de l�imperfection et du caract�re arbitraire de la formule des quotas, qui devrait �tre corrig�e sans d�lai�. De m�me, il a estim� que le renforcement de la gouvernance du FMI et la correction du d�ficit en mati�re de d�mocratie �n�cessitent la r�vision du processus de s�lection du directeur g�n�ral du FMI, lequel processus �devrait �tre ouvert, transparent et bas� uniquement sur la comp�tence et le m�rite�.