Le gouverneur de la Banque d'Alg�rie, Mohamed Laksaci, a appel� samedi le Fonds mon�taire international (FMI) � jouer un r�le plus actif pour pr�server la stabilit� mon�taire et financi�re internationale. Le gouverneur intervenait devant le Comit� international mon�taire et financier (CIMF) du FMI, dans le cadre des assembl�es annuelles des institutions de Bretton Woods qui se tiennent � Washington, au nom du groupe des pays compos�, outre l'Alg�rie, de l�Afghanistan, du Ghana, de l�Iran, du Maroc, du Pakistan et de la Tunisie. En tant qu�institution universelle ayant pour mandat de pr�server la stabilit� mon�taire et financi�re internationale, le FMI doit jouer un r�le proactif et de premier plan dans la promotion de la coordination, a plaid� M. Laksaci. Le FMI doit �galement se tenir pr�t � offrir rapidement, le cas �ch�ant, l�assistance n�cessaire aux pays membres pour contenir les effets de diffusion de la crise. Selon Mohamed Laksaci, d�importants �checs dans les cadres de r�gulation et de supervision dans les pays avanc�s, dans la gestion des risques dans d�importantes institutions financi�res priv�es, dans les m�canismes de discipline du march�, sont des facteurs principaux dans cette crise et doivent �tre pris en charge de mani�re radicale. D�o� la n�cessit�, insistera le gouverneur de la Banque d�Alg�rie, de renforcer la mission centrale de surveillance, notamment des �conomies et march�s financiers syst�miquement importants, afin de permettre une d�tection pr�coce des risques pour la stabilit� et de prodiguer � temps des conseils efficaces. A charge que les recommandations et conseils du FMI soient pris en consid�ration par tous ses pays membres, particuli�rement ceux � importance syst�mique. Par ailleurs, Mohamed Laksaci a estim� que l�attention doit continuer � �tre port�e � la n�cessit� de contenir l�impact des prix �lev�s des produits alimentaires et de l��nergie sur les pays membres les plus vuln�rables. Dans ce sens, ce groupe du CIMF encourage le FMI � continuer � jouer un r�le catalytique dans la mobilisation d�une assistance financi�re plus importante en faveur des pays affect�s par les prix �lev�s des produits alimentaires et de l��nergie, et de leur apporter conseils et assistance technique ad�quats, en prenant en compte leurs circonstances et contraintes sociopolitiques.