Iboudrar�ne... Poursuivant son programme de visites sur le terrain, entam� d�s sa r�cente installation, le nouveau wali de Tizi- Ouzou a �t�, dimanche dernier, l�h�te de la da�ra d�Ath- Yenni. Accompagn� des membres de son cabinet et de l�APW, dont son premier pr�sident, M. A�ssat, des d�put�s et s�nateurs, le wali a ponctu� son parcours de plusieurs haltes, dont la premi�re a �t� l��cole primaire Ali- Mohammed-Mohand-Ouyidir de Tassaft-Ouguemmoune, le village de l�illustre colonel Amirouche. Dans cet �tablissement, Kaci A�ssa, le maire d�Iboudrar�ne, a expos� le projet de d�molition de deux logements d�astreinte dont la construction remonte � 1850, d�clar�s inhabitables apr�s une expertise des services techniques, pour y implanter une cantine scolaire de 200 repas avec deux logements en sur�l�vation, en remplacement des deux suscit�s. Ce qui permettra, selon Kaci A�ssa, la transformation de l�actuel r�fectoire, situ� en dehors de l��cole, en une salle de jeunes du village. Un projet dont l�AP (autorisation programme) est de l�ordre de un milliard trois cent millions de centimes qui a eu le consentement du wali. Cependant, il a �mis des r�serves quant aux deux logements pr�vus en sur�l�vation, proposant en contrepartie l�octroi aux deux instituteurs, citoyens du village, deux aides dans le cadre de l�habitat rural. Seconde �tape, la salle de sport d�Ighil n Tsedda, le chef-lieu municipal o� le wali a inspect� deux projets en cours de r�alisation. D�abord, la salle de sport compos�e d�une salle polyvalente, d�un vestiaire, de douches, de sanitaires et d�un bureau, et dont l�AP de l�ordre de 400 millions de centimes n�est pas de nature � permettre l��quipement de la structure une fois finalis�e. Pr�occupation � laquelle le wali a r�pondu favorablement pour peu qu�elle (la structure, ndlr) soit r�ellement au service de la jeunesse locale et ne fonctionne pas aux horaires administratifs. Juste � c�t�, lieu o� devait �tre implant�e une �cole base 04, ce sont deux programmes de 44 logements sociaux locatifs de faire l�objet d�une halte de la d�l�gation. Cette derni�re s�est ensuite rendu, � quelques dizaines de m�tres plus loin, au centre de sant� d�Ath-Ali-Ouherzoune. L�, la wali a eu droit de la part aussi bien du maire que du corps m�dical et param�dical � un chapelet la revendications, entre autres, doter cette structure d�un service des urgences, d�un laboratoire d�analyses, d�une maternit� rurale et d�une ambulance. il s�est montr� sensible tout en �tant pragmatique et r�aliste, puisqu�il promet d�affecter une ambulance dans le cadre d�un programme sectoriel, ce qui permettra les �vacuations de ces d�urgence, soit au centre de sant� limitrophes de Yattaf�ne ou d�Ath-Yenni � la polyclinique de Ouacifs. Au sujet du service de radiologie, qui a d�marr� il y a tout juste deux mois, l�on craint sa fermeture prochaine si l�on ne pense pas d�ores et d�j� au remplacement du manipulateur des �quipements en instance d'�migration dans le lointain Canada, sans omettre de relever le souhait d�acqu�rir une d�veloppeuse automatique pour les rayons X. A proximit�, c�est au tour du projet des 70 locaux pour les jeunes, dont a b�n�fici� la commune d�Iboudrar�ne, d��tre pr�sent� au wali qui exhortera les autorit�s locales � proc�der d�s maintenant � l�inscription des potentiels postulants parmi les jeunes de la commune int�ress�s par l�exercice d�une activit� de leur choix en dehors, bien entendu, de l�activit� commerciale, insistera-t-il. Au niveau du village de Tala nTazert, le wali n�a pas manqu� de faire remarquer aux autorit�s locales le choix quelque peu inopportun de l�assiette o� sont engag�s les travaux de r�alisation d�une salle de sport lanc�s en juin de l�ann�e derni�re. Son co�t a �t� revu � la hausse, il est de l�ordre de 150 millions de centimes accord�s dans le cadre des PCD de cette ann�e alors que l�AP est de 418 millions de centimes, en raison de la nature du terrain, en contrebas d�un talus de plusieurs m�tres de haut, qui a c�d�. Un �boulement similaire en mai 2004 a �t� � l�origine d�ailleurs de l�effondrement de l�unit� de soin � c�t�. Une structure que les villageois et les autorit�s locales aimeraient bien voir rouvrir dans les meilleurs d�lais. Une r�ouverture tributaire n�anmoins des conclusions de l�expertise de l��difice en cours. Le wali a promis de s�y pencher et a exhort� les autorit�s locales � opter carr�ment pour l��dification d�une autre structure si le montant de la r�habilitation de celle pratiquement en ruines s�av�re exorbitant. Ultime �tape du p�riple au niveau de la commune d�Iboudrar�ne, le village du barde Lounis A�t-Menguellat, Ighil Bwammas en l�occurrence o� certainement assez impressionn� par ce qu�il a vu au niveau de la salle polyvalente, de la biblioth�que et du studio d�enregistrement, r�alis�s par les villageois euxm�mes sous la houlette de la dynamique association culturelle locale Mbarek Ath- Menguellat, le wali a d�clar� que ce n�est pas avec les moyens policiers que l�on lutte contre la d�linquance juv�nile avant de prendre l�engagement solennel de doter le village d�un terrain combin� (handball, volley-ball, basketball et tennis) avec des �quipements sur le terrain vague o� la commune avait pr�vu initialement d�am�nager une aire de jeux. �Yattaf�ne Premi�re escale de la d�l�gation du wali dans la commune limitrophe de Yattaf�ne, le village d�Ath- Daoud o� la wali a d�abord inaugur� la mosqu�e baptis�e au nom de Ben-A�ssa Mohand-Larbi � un homme de religion du village ayant eu � pr�cher la parole divine � travers le pays � puis une cantine scolaire de 100 repas au niveau de l��cole primaire. Op�rationnelle depuis seulement f�vrier dernier, cette cantine a n�cessit� une enveloppe financi�re de l�ordre de 600 millions de centimes bien que les travaux aient �t� quelque peu retard�s en raison de l��dification d�un mur de sout�nement. Dans la m�me enceinte, le wali a visit� la salle polyvalente, don de l�Unesco dans le cadre de ses programmes annuels en direction des enfants issus de zones d�sh�rit�es de par le monde. A Ath-Sa�da, le wali a piqu� une col�re noire dans le coll�ge du village n�ayant pas appr�ci� les travaux de confortement du bloc administratif et l��tat du r�fectoire, r�alis� depuis des lustres et qui n�a jamais fonctionn� en raison de s�rieuses r�serves techniques. �Il faut l�inscription d�un nouveau CEM en bonne et due forme car celui-ci repr�sente un r�el danger pour les enfants, les enseignants et tous les travailleurs de ce lieu. A vous de d�nicher l�assiette n�cessaire�, ajoute-t-il � l�adresse des autorit�s locales. Et la prochaine halte au niveau toujours d�Ath-Sa�da esquissera la solution � ce probl�me foncier. En effet, l�assiette attenante � l��cole primaire du village donnera bien vite l�id�e au wali qui invitera les autorit�s locales � �tudier de concert avec les instituteurs et autres professeurs logeant dans les vieux logements d�astreinte la possibilit� pour ces derniers de b�n�ficier de logements beaucoup plus d�cents dans le cadre des logements sociaux participatifs (LSP). L�objectif est bien entendu clair, r�cup�rer l�assiette sur laquelle sont b�ties ces habitations, �difi�es du temps de la colonisation, � laquelle il faudra joindre les parcelles vierges environnantes pour justement localiser le nouveau coll�ge promis quelques instants plus t�t. Au chef-lieu de la commune de Souk-El-Hed, le wali en inspect� le projet d�extension du si�ge de la mairie et a mis l�accent sur la n�cessit� pour les �lus locaux de penser beaucoup plus � la modernisation des prestations qu�ils fournissent qu�� pr�voir continuellement des travaux d�extension en inscrivant des projets d�informatisation, par exemple, des divers services devant le co�t exorbitant (30 milliards de centimes) que n�cessite le projet de protection des berges qui lui a �t� pr�sent�. Le wali a invit� les autorit�s locales � l�int�grer dans un cadre beaucoup plus global en d�clarant qu�il est plus judicieux de proc�der � la d�molition des quelques �difices � proximit� de l�oued �ventrant le chef-lieu en son milieu quand on se rend compte que cela reviendra de loin beaucoup moins cher que la protection des berges. Ce qui a n�a pas manqu� de susciter bien des grincements de dents parmi les �lus et autres cadres locaux. Derni�re escale du wali au niveau de la commune, les chantiers de r�alisation d�un pont quelques dizaines de m�tres plus loin sur la RN71. Le projet, qui a b�n�fici� d�une AP de 4,5 milliards de centimes, sera op�rationnel dans quatre mois, assez loin du d�lai de six mois imparti, selon aussi bien le subdivisionnaire des travaux publics de Ouacifs que le repr�sentant de l�Engoa, l�entreprise r�alisatrice de cet ouvrage d�art qui viendra suppl�er l�ancien datant de l��poque coloniale. ...Ath-Yenni Au niveau de la commune d�Ath-Yenni, le wali a inspect� en tout premier lieu l�auberge de jeunesse au village de Tawrirt-Ihdjadj o� il s�est inqui�t� du conflit n� ces derniers temps entre la directrice de cette structure et le mouvement associatif local qui affirme n�avoir jamais profit� de cette structure. La directrice se d�fend de cette accusation en d�clarant s�en tenir scrupuleusement au programme trac� par sa tutelle et n�avoir jamais ferm� les portes de l��tablissement devant quiconque. Pour les associations, comit�s de villages et les autorit�s locales, il est vraiment inconcevable que l�on se d�m�ne pour trouver un lieu d�h�bergement et de restauration pour nos nombreux convives de la prochaine �dition de la traditionnelle f�te du bijou alors que dans la m�me temps, l�auberge a programm� une colonie de vacances pour des jeunes venant d�autres wilayas. A cela, le wali invite la directrice � se pr�parer � s�impliquer dans cette manifestation. Une fa�on diplomatique de ne pas froisser les uns et les autres. Au coll�ge Larbi-Meziani, le wali a inaugur� l�UDS (unit� de d�pistage et de suivi en milieu scolaire) avant de se rendre � la maison de l�artisanat que la commune a r�cup�r� il n�y a pas longtemps, et par la suite, aux chantiers de r�alisation de l�annexe CFPA de 150 places � Agouai-Ahmed. Au lyc�e Si-Hac�ne Outaleb, le wali a d�abord �t� invit� par le s�nateur Rachid Arabi � observer une minute de silence � la m�moire du militant et patriote Djaffar Ouahioune, professeur de math�matiques de l��tablissement dans la salle m�me o� il a �t� froidement assassin�, il y a une d�cennie, par les hordes int�gristes islamistes. Il continue sa visite avec les chantiers de r�alisation d�un bloc d�h�bergement. Ce projet d�une capacit� de 200 lits a connu des contraintes techniques qui ont conduit l�entreprise r�alisatrice � voir r�silier � ses torts son contrat. Une nouvelle entreprise a �t� retenue pour reprendre les travaux dans des conditions similaires. Le wali a exhort� aussi bien le bureau d��tude que les services techniques � acc�l�rer les travaux au courant de la saison estivale qui s�annonce pour r�cup�rer un tant soit peu le retard accus� quand on sait que les gros �uvres ne sont qu�� 5%. Derni�re �tape de ce long p�riple, une minute de silence devant la tombe de l� amusnaw Mouloud Mammeri.