Selon les estimations du service des cadastres de la direction de l�environnement d�Oum El-Bouaghi, pas moins de 140 tonnes de d�chets hospitaliers sont d�pos�es chaque ann�e au niveau des d�charges sauvages. Cet �tat de fait d�note que la situation n�est pas ma�tris�e en mati�re de respect environnemental. En effet, des d�chets de soins contamin�s provenant de la majeure partie des urgences, des blocs op�ratoires et autres structures sanitaires priv�es ou publiques de la wilaya d�Oum El-Bouaghi sont m�lang�s aux ordures m�nag�res et jet�s � l��tat brut dans les d�charges publiques sauvages. Malgr� le fait que des h�pitaux soient dot�s d�incin�rateurs, les choses ne semblent pas s�arranger puisqu�il s�av�re que les tubulures, les seringues us�es, les pansements contamin�s et autres d�chets de soins continuent � �tre visibles au niveau des d�charges sauvages. Le v�ritable probl�me qui se pose est relatif au fait que tout le monde se rejette la balle. Les h�pitaux soutiennent qu�ils incin�rent leurs d�chets, les cliniques aussi, les salles de soins publiques et priv�es de m�me. On est donc, en face d�une situation ambigu� o�, sauf enqu�te approfondie, il est relativement difficile de d�terminer avec exactitude � qui appartiennent ces d�chets hospitaliers. Les agissements de certains intervenants impliqu�s dans la protection de la sant� publique sont indignes et nous permettent de nous demander ce qui se passe r�ellement dans les parages. Toujours dans le m�me contexte de la protection de l�environnement, il est utile de mettre en �vidence le fait que les 27 d�charges publiques que compte la wilaya d�Oum El-Bouaghi sont sauvages et n�ob�issent � aucune r�gle. Elles ne sont ni cl�tur�es, ni gard�es, ni g�r�es m�me pas selon des normes �l�mentaires. Les d�tritus sont jet�s par les �boueurs dans le d�sordre. Les sachets en plastique jet�s par les citoyens retournent � l�envoyeur d�s que le vent se l�ve et viennent joncher les ruelles des quartiers situ�s aux alentours des d�charges sauvages. Nasreddine Bakha 4 voleurs de c�ble �lectrique �crou�s et 3 autres sous contr�le judiciaire Un r�seau de voleurs de c�ble �lectrique a �t� r�cemment d�mantel� par la brigade de la Gendarmerie nationale de Meskiana, localit� situ�e � une soixantaine de kilom�tres � l�est d�Oum El-Bouaghi-ville. C�est suite � des renseignements recueillis que les gendarmes sont parvenus � arr�ter 7 membres de cette association de malfaiteurs et � saisir 4 quintaux de cuivre. Apr�s audition au niveau du parquet, 4 individus ont �t� �crou�s tandis que les 3 autres ont �t� mis sous contr�le judiciaire. Cette affaire ressemble �trangement � celle qui a �t� v�cue au courant du mois de janvier 2006 o� au cours d�une op�ration mixte men�e par le groupement de Khenchela et le groupement d�Oum El- Bouaghi, pas 14 dangereux individus sp�cialis�s dans le vol du c�ble �lectrique ont �t� arr�t�s. Ceci expliquant cela, il est clair que malgr� les coups de boutoir des gendarmes, les r�seaux de ce genre particulier de malfaiteurs continuent � avoir en adoptant pratiquement la m�me strat�gie pour frapper avec l�utilisation de gants sp�ciaux, des cisailles et un v�hicule pour transporter le butin. Selon des sources officielles pas moins de 13 plaintes relatives � des vols de c�ble �lectrique de pyl�nes de moyenne et basse tension, ont �t� d�pos�es depuis janvier 2006 dans la wilaya d�Oum El-Bouaghi. Le pr�judice caus� s��l�ve durant ces cinq derniers mois � plus de 700 millions de centimes. Le c�ble �lectrique est particuli�rement pris� par la mafia du cuivre qui le d�coupe en morceaux pour l��couler frauduleusement dans d�autres contr�es. Pour rappel, les �l�ments de la compagnie de la gendarmerie de A�n M�lila sont parvenus � saisir en 2005, pas moins de 10 containers charg�s 160 tonnes de d�chets de cuivre. Cette quantit� record, d�une valeur marchande de 33 milliards de centimes, se composait entre autres de morceaux de c�bles �lectriques. A cet effet et pour saisir les contours du probl�me, il est utile de souligner que durant les quelques ann�es �coul�es, des kilom�tres de c�bles �lectriques, ont �t� vol�s par des individus visiblement bien organis�s. Des sources officielles ont, par ailleurs, indiqu�, il y a quelques mois, que les pertes s�ches occasionn�es � la Sonelgaz s��l�vent � plus 40 milliards de centimes.