La tenue du premier Salon national de la production laiti�re les 30 et 31 mai au niveau de l�Institut des sciences v�t�rinaires relevant de l�universit� Ibn Khaldoun de Tiaret, a �t� b�n�fique � plus d�un titre dans la mesure o� les acteurs concern�s ont planch� aussi bien sur l��tat des lieux que sur les perspectives de l��levage, un m�tier en qu�te d�un meilleur essor malgr� les r�sultats probants enregistr�s en la mati�re. Cette manifestation scientifique n�a pas �t� sans constituer une opportunit� pour les v�t�rinaires, en phase de fin d��tude, d��voquer leurs probl�mes de d�bouch�s. La pr�sence parmi les exposants des bo�tes sp�cialis�es en m�dicaments, hygi�ne et autres cr�neaux relevant du domaine comme : Cyclovet, Vetalvet, Word-Lab, Jimex, Ceva-Laval, Biolab, Genetic Austria� �tait per�ue comme une aubaine pour la corporation d�amorcer des contacts pouvant d�boucher sur d��ventuels recrutements. En ce sens, l�on a appris qu�un op�rateur fran�ais propri�taire de la soci�t� �Virbac� de produits v�t�rinaires �tait justement venu en prospection de jeunes potentialit�s � placer, sachant que l�institut r�gional de Tiaret fournit une moyenne de 100 sortants par an soit ce que forme le Maroc en dix ans, nous dira le v�t�rinaire, M. Khiati Baghdad. De son c�t�, M. Djebara repr�sentant de la CCI �Sersou�, devait nous pr�ciser qu�outre le facteur potentiel qu�elle rec�le et la place qu�elle occupe en mati�re d�aliments de b�tail � l��chelle nationale, Tiaret enregistre un taux de 25% en mati�re de transit de m�dicaments v�t�rinaires, c�est dire que le choix de cette r�gion pour abriter l��v�nement n�est pas fortuit. Ce qu�il faut �galement retenir de ce salon c�est sans conteste l�ambiance et l�engouement suscit�s depuis le premier jour de la manifestation, les stands d�exposition dress�s la veille de l�ouverture proposant au public les diff�rentes gammes de produits et d��quipements v�t�rinaires ont connu de fortes affluences. De l�autre c�t�, plus d�une trentaine de vaches laiti�res expos�es avec leurs fiches de renseignements respectives, se disputaient le premier prix. Les invit�s s�adonnaient � des bousculades pour admirer de pr�s le somptueux animal. Au volet communication, les intervenants ont diss�qu� plusieurs th�mes aussi importants les uns que les autres dont nous citerons : �Strat�gie pour l�am�lioration de la qualit� du lait cru�, �Ma�trise du parasitisme bovin en Alg�rie�, �les aliments d�allaitement� �Machines � traire et mammites� �l�Etude de l�infertilit� de la vache laiti�re� etc. Ces probl�matiques ont surtout valu par la qualit� des d�bats permettant aux diff�rents intervenants de remettre sur le tapis les pr�occupations des professionnels de l��levage � m�me de sortir � l�unanimit� avec une s�rie de recommandations. Ces derni�res ont en effet, port� sur la n�cessit� de professionnaliser ce m�tier en alimentation, reproduction, d�tection des chaleurs, hygi�ne des locaux et de la traite, la formation des �leveurs de la vache laiti�re en particulier et des m�tiers de la ferme en g�n�ral ainsi que la r�servation des espaces pour les cultures fourrag�res � savoir l�ensilage. Encourager l�ouverture des bureaux de prestations pour l�orientation des �leveurs quant aux pratiques alimentaires et de suivi de la reproduction, la formation des associations de races (adaptation des descendants aux sp�cificit�s de la r�gion), la cr�ation de p�pini�res de g�nisses, le contr�le syst�matique de la qualit� du lait, le rapprochement direct entre les chercheurs universitaires et les professionnels de l��levage sont les autres recommandations ayant sanctionn� les travaux de cette manifestation.