En 2005, le groupe Sonelgaz a r�alis� un chiffre d�affaires de 100,6 milliards de dinars et pr�voit un plan d�investissements propres, sur la p�riode 2005-2009 de l�ordre de 9 milliards de dollars. Ce plan devant �tre autofinanc� par Sonelgaz � hauteur de 30% par le r�ajustement de la tarification, les augmentations des tarifs sont estim�es in�luctables mais sans aucune �ch�ance d�termin�e annonc�e. N�anmoins, aucun d�lestage de l��nergie �lectrique n�est envisag� pour la p�riode estivale. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Pr�sentant, hier au si�ge du minist�re de l�Energie et des Mines, sous les auspices de son titulaire, le Dr Chakib Khelil, et de l�Energy Press Club, le bilan 2005 de son groupe, le Pdg de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, a maintenu sa version de la n�cessit� de revoir cette tarification � la hausse. Une hausse voulue r�pondre � la r�alit� des co�ts, en toute transparence, pour pouvoir financer le plan moyen terme d�investissements de son entreprise (5,3 milliards de dollars pour l��lectricit� et plus de 2,2 milliards de dollars pour le gaz, outre 1,3 milliard de dollars par les partenaires), et satisfaire � une demande toujours croissante et compenser le d�ficit en �nergie disponible notamment � l�ouest du pays. Cela d�autant que Sonelgaz a d�pens�, en 2005, pour 86,24 milliards de dinars dont 23% seulement en autofinancement, investissant totalement les 59 milliards de dinars lev�s gr�ce aux �missions d�emprunts obligataires lanc�es en 2004 et en 2005, et comptant lever 37 milliards de dinars en 2006. En relevant que l�endettement dont p�tit Sonelgaz, 122,7 milliards de dinars, sera rembours� gr�ce au refinancement en dinars des cr�ances externes mais aussi gr�ce � une r�vision de la tarification. Souhaitant 10 � 15% de hausse, une demande d�augmentation a �t� faite, selon Noureddine Bouterfa, aupr�s de la Commission de r�gulation de l��lectricit� et du gaz (Creg), celle-ci �tant �en train de l��tudier�. Or, la Creg tarde � r�pondre � une demande formul�e voil� d�j� deux mois, l�explication, au demeurant logique, de ce retard �tant li�e, selon les arguments avanc�s en marge par le pr�sident de la Creg, Othmane Nadjib, par la n�cessit� de bien �tudier la demande, de r�unir toute la documentation n�cessaire et de l�affiner conjointement avec Sonelgaz. Ce qui n�cessite du temps selon le pr�sident de la Creg qui s�est n�anmoins refus� � indiquer une quelconque date et �ch�ance d�termin�e ainsi que le niveau de cette hausse, l�annonce de cette augmentation ne pouvant avoir lieu durant la m�me ann�e que celle effectu�e en juin dernier. En fait, l�annonce de cette hausse pourrait avoir lieu dans quelques semaines comme elle pourrait �tre diff�r�e, les citoyens devant, cependant, s�attendre in�luctablement � cette hausse. En indiquant que les 5,56 millions de clients en �nergie �lectrique basse tension ach�tent pour 3,536 dinars le kilowattheure, que 36015 clients moyenne tension ach�tent pour 2,837 dinars le kilowatt heure et que 71 clients haute tension ach�tent � 1,97 dinar le kilowatt heure. Pas de d�lestage envisag� Mais des consommateurs que le staff de direction du groupe Sonelgaz rassure, aucune mesure de d�lestage de l��nergie �lectrique n�est envisag�e durant l��t� prochain, p�riode de croissance maximale de la demande. En fait, selon le Pdg de l�Op�rateur Syst�me �lectrique, filiale du groupe Sonelgaz, Touileb Rabah, une demande de puissance maximale, de 5300 m�gawatts, �tant attendue, toutes les dispositions sont pr�vues pour permettre la couverture de cette charge. Comme peuvent �tre rassur�s les consommateurs d�munis de la r�gion Sud du pays qui peuvent, selon le ministre de l�Energie, b�n�ficier de subventions �tatiques, permises par la loi sur l��lectricit� et la distribution de gaz par canalisations. En effet, celle-ci autorise l�Etat, venant � pallier l�incapacit� de Sonelgaz, � aider ces citoyens par le biais de la tarification, ainsi qu�� aider financi�rement et directement les agriculteurs gros utilisateurs d��nergie �lectrique pour l�irrigation. Cela m�me s�il est de l�int�r�t de tous de payer leurs factures d��nergie selon le Dr Chakib Khelil qui a appel� � �viter le gaspillage de l��nergie et lanc� un appel � sa conservation et � la promotion des �nergies nouvelles et renouvelables dont l��nergie solaire. En fait, le ministre de l�Energie a estim� qu�il est n�cessaire d��viter de gaspiller chaque ann�e 500 � 600 millions de dollars le m�gawatt d��nergie non consomm�e, et incit� les industriels, notamment les cimenteries, � optimiser l�utilisation de cette �nergie en privil�giant les cr�neaux nocturnes. De fait, la tarification, plus ch�re, doit encourager la conservation selon le Dr Khelil qui avait affirm� auparavant que le maintien d�une activit� p�renne en mati�re de fourniture d��nergie doit �tre financ� par les utilisateurs. Des utilisateurs appel�s aussi � d�velopper une culture de lutte contre la fraude, les pertes d��nergie repr�sentant 10% du chiffre d�affaires, une culture de paiement des cr�ances dont celles exigibles nettes pour les administrations locales et centrales s��l�vent � 26,382 milliards de dinars C. B. L'OPEP MAINTIENT SON NIVEAU DE PRODUCTION Une �d�cision tr�s sage�, selon Chakib Khelil Le ministre de l�Energie a estim� que la d�cision prise jeudi dernier � Caracas (Venezuela) par l�Organisation des pays exportateurs de p�trole (Opep), de maintenir le niveau de production � 28 millions de barils par jour, est �une d�cision tr�s sage�. Cela, dans un contexte marqu� par des prix de p�trole tr�s �lev�s, refl�tant l�impact des probl�mes g�opolitiques, des effets sp�culatifs et des contraintes infrastructurelles. Et nonobstant le facteur des niveaux de stocks �lev�s et d�une offre encore sup�rieure � la demande. C. B.