Dans un communiqu� sign� par son porte-parole, � partir de Paris, le Mouvement pour l�autonomie de la Kabylie (MAK), se dit soulag� apr�s la lib�ration de Mohamed Benchicou, directeur du quotidien Le Matin. Saluant �le courage et la d�termination� de ce dernier, Ferhat M�henni, au nom du MAK, consid�re que �cet �largissement n�est d� ni � �la r�conciliation nationale� dont avaient b�n�fici� 3 500 criminels, ni � une gr�ce quelconque, elle est le fait d�une purge totale de la peine � laquelle avait �t� condamn� un intellectuel brillant, d�mocrate et opposant aux imposteurs au pouvoir en Alg�rie�. Le MAK appelle, par ailleurs, � un rassemblement sur le lieu de l�assassinat de son fils Ameziane, survenu � Paris, dans la nuit du 18 au 19 juin 2004. Dans un communiqu� qui nous a �t� adress�, il exige des autorit�s fran�aises concern�es que �toute la lumi�re soit faite sur ce crime�, s�indignant du fait que �l�enqu�te entam�e, il y a deux ans, est toujours au point mort�. Et au MAK de s�interroger �si on n�est pas devant un crime embarrassant pour le Quai d�Orsay qui ne souhaiterait pas se faire des ennemis parmi les pays qu�il cherche � avoir de son c�t�, � l��chelle internationale. Ce crime implique-t-il le r�gime alg�rien qui observe un silence lourd sur ce meurtre ?� s�interroge encore le mouvement de Ferhat M�henni qui n�h�site pas � faire le lien entre l�assassinat de M�henni Ameziane et celui de l�opposant alg�rien Ali Mecili, assassin� lui aussi � Paris. Des c�r�monies comm�morant le deuxi�me anniversaire de la disparition du fils de Ferhat devait �tre organis�es, hier, dimanche, � Paris, un recueillement sur la tombe du d�funt aura lieu jeudi prochain, au village Maraghna, en Kabylie.