Malgr� les pluies tardives en fin du printemps et qui s�av�rent g�n�ralement salutaires pour le rendement agricole, il n�en demeure pas moins qu�un grand d�ficit en eau reste � combler. Avec une pluviom�trie de 400 mm depuis l�automne, la situation si elle n�est pas satisfaisante au niveau agricole, est plut�t inqui�tante en ce qui concerne les AEP. Les principales retenues et grands ouvrages n�ont pu emmagasiner le volume escompt�. C�est m�me insignifiant comme apport. Le programme de distribution d�eau � travers le groupement de Tlemcen et certaines r�gions de la wilaya va �tre modifi� � la baisse en pr�vision des grandes chaleurs. Le long cycle de la s�cheresse qui est apparu au d�but des ann�es 1980 a eu des incidences sur le niveau des eaux superficielles et les nappes souterraines. Cette nouvelle donne a incit� les responsables de l�hydraulique � prendre des initiatives en vue de mobiliser d�autres ressources souterraines pour combler le vide cr�� par les eaux de surface. L�exploitation des sources et des forages reste l�unique alternative pour permettre � la wilaya une distribution normalis�e au cours de l��t�. Mais encore une fois, il faut rappeler que si les responsables de l�ADE tentent de satisfaire le besoin du citoyen, le civisme reste encore une vague notion chez certains, le gaspillage du pr�cieux liquide doit �tre sanctionn�. En ce qui concerne les puits domestiques, les services sanitaires invitent les propri�taires � se rapprocher des services des eaux pour la r�cup�ration de la brique poreuse pour le traitement des eaux des puits car on n�est jamais � l�abri des risques de pollution. Toutefois, tous les quartiers ne sont pas log�s � la m�me enseigne en mati�re de distribution, c�est le cas notamment des cit�s Ha� El Badr et la cit� polici�re au Champ-de-tir � Imama. C�est tout juste un filet d�eau qui arrive une fois par semaine aux foyers. Et dire qu�� Maghnia, l�eau coule H24 dans les robinets. En attendant le projet de Sekkak, l�heure est � l��conomie du liquide pr�cieux qui se fait de plus en plus rare. En ce d�but d��t�, le paysage � Tlemcen ne diff�re gu�re de celui du sud, c�est la d�solation du c�t� de Bouhanak et de Champ-de-tir. Il est bien loin le temps o� la fra�cheur des cascades de l�Ourit se faisait sentir � mille lieues de la capitale des Zianides.