Dès le début de la saison d'automne, la wilaya de Mascara, à l'instar des autres régions du pays, a enregistré de multiples précipitations qui laissent augurer, outre un d'hiver froid et rigoureux, d'une bonne saison agricole. Eu égard aux activités liées aux travaux labours semailles , espérés par les agriculteurs, l'optimisme est mis en évidence par l'ensemble des populations qu'elles soient rurales ou urbaines. En effet, ces fortes chutes de pluie ont été très bénéfiques sur tous les plans et elles constituent une source de satisfaction à tous les niveaux. Elles se sont répercutées positivement sur tous les secteurs d'activité avec une particularité pour l'hydraulique et l'agriculture. Si les pluies diluviennes ont provoqué des dégâts importants, il n'en demeure pas moins qu'elles sont à l'origine de la hausse du taux de remplissage des barrages implantés sur le territoire de la wilaya de Mascara au point que celui de Bouhanifia a complètement débordé, une situation qui a mis en relief les insuffisances à même de parer à toute éventualité et lever le voile sur les erreurs commises par les opportunistes qui n'ont pas hésité à cultiver les espaces à proximité de la rive. Toutefois, des regrets sont nourris, conséquence des pertes de plus de 8 millions de mètres cubes des eaux pluviales qui se sont inutilement déversées dans la mer et qui auraient été d'un apport considérable si cette quantité avait été retenue. Ces eaux pluviales auraient alimenté les nappes phréatiques si toutes les superficies avaient été préalablement labourées ou stockées dans les barrages si ces ouvrages n'étaient pas envasés. Des lacunes sont recensées ayant trait à la situation d'envasement de tous les ouvrages de la wilaya et qui ont pour effet la perte d'un volume d'eau conséquent dont la portée ne peut être mesurée qu'en période estivale au cours de laquelle la consommation du précieux liquide en alimentation en eau potable (AEP) est plus importante. Les responsables du secteur de l'hydraulique regrettent ces pertes censées combler le déficit cumulé en matière hydrique. A. B.