Lors de son discours aux walis, le 25 juin, le pr�sident de la R�publique a annonc� une s�rie de mesures en faveur des retrait�s qui per�oivent de petites pensions, s�est engag� � agir pour p�renniser le syst�me de retraite, tout en faisant part de son inqui�tude par rapport au tr�s fragile �quilibre financier de la CNR, et a demand� au gouvernement de mettre en place un fonds de r�serves pour les retraites, fonds qui serait aliment� par l�Etat (taxes diverses). Aucun calendrier ni �ch�ance n�ont �t� fix�s pour l�entr�e en vigueur de ces d�cisions Nous reproduisons ci-dessous les extraits du discours du chef de l�Etat ayant trait � ces mesures. �S�agissant du secteur �conomique, le processus de concertation en cours, entre l�Union g�n�rale des travailleurs alg�riens (UGTA) et les organisations patronales au sujet de la r�vision des conventions collectives, est de nature � mener � la revalorisation de la grille des salaires des travailleurs, conform�ment aux normes en vigueur en la mati�re, aux plans national et international, � savoir le taux de croissance, la productivit� et le taux d�inflation, trois crit�res fondamentaux indispensables. C�est dans ce m�me cadre de concertation tripartite qu�intervient la revalorisation du salaire national minimum garanti. Nous avons accord� toute notre attention � la protection et � l�am�lioration du pouvoir d�achat des retrait�s. Ainsi avons-nous d�cid� de cr�er une prime compl�mentaire pour ce qui est des pensions de retraite et d�invalidit� de moins de 10 000 DA, de fa�on � ce qu�elles atteignent ce niveau. Quelque 900 000 retrait�s et b�n�ficiaires de pensions d�invalidit� profiteront de cette mesure. Par ailleurs, j�appelle le gouvernement � prendre toutes mesures visant � renforcer le r�gime de retraite et � garantir sa p�rennit� en prenant en compte les mutations pr�visibles tant au plan �conomique que d�mographique, car les pr�visions font �tat d�une augmentation du nombre de personnes �g�es de plus 60 ans, dont la proportion passera de 5% en 2004 � 15% � l�horizon 2030. Parall�lement � cette �volution d�mographique naturelle, nous ne devons pas oublier que le nombre de retrait�s est �ligible � une hausse r�guli�re, de par l�arriv�e � l��ge de la retraite de g�n�rations plus nombreuses qui avaient int�gr� le monde du travail durant les ann�es 1970 et au d�but des ann�es 1980. A l�effet de pr�server le r�gime de retraite et de faire face aux �ventuels probl�mes inh�rents, notamment au financement, le gouvernement est appel� � mettre en �uvre les mesures qui s�imposent en vue de cr�er une caisse de r�serves de retraite en vue de parer aux difficult�s financi�res qui menacent le r�gime de retraite, et pour garantir un revenu indemnitaire aux g�n�rations futures.� ...Mais la revalorisation annuelle des pensions enregistre deux mois de retard ! La mise en application de la revalorisation des retraites pour 2006 accuse d�j� deux mois de retard. La loi sur la retraite a fix� le 1er mai de chaque ann�e comme date effective d�entr�e en vigueur de la revalorisation annuelle des pensions de retraite. Comment expliquer ce retard, alors que le financement de cette revalorisation est inscrit au budget de la CNR depuis d�cembre 2005 ? Pourquoi le conseil d�administration a mis plus de cinq mois pour se r�unir et faire des propositions de taux de revalorisation, soit 8% pour les retrait�s d�avant 1991 et 2% pour ceux qui ont pris leur retraite � partir du 1er janvier 1991 ? Ces propositions sont contest�es par plusieurs comit�s de wilaya de la FNTR. Pour rappel, au plan l�gislatif, ces propositions sont soumises au minist�re de tutelle, puis un arr�t� est pris fixant les taux d�finitifs pour 2006 en mati�re de revalorisation, proc�dure qui risque d�aggraver le retard d�j� enregistr�. Les 900 000 retrait�s qui per�oivent de petites pensions (moins de 10 000 DA par mois) � sur les plus de 1,6million d�affili�s � la CNR �, devront encore patienter pour b�n�ficier de la revalorisation de leur pension pour 2006.