Le s�lectionneur de l'Ukraine Oleg Blokhine annonce des lendemains qui chantent � son �quipe, pourtant lourdement battue vendredi par l'Italie en quart de finale du Mondial 2006 de football (0-3). �Nous avons devant nous un avenir brillant, avec la jeune �quipe que nous avons construite. Certains joueurs ach�vent leur carri�re mais d'autres sont en train d'arriver�, commente l'ancien attaquant du Dynamo Kiev, Ballon d'or 1975. Derri�re sa star Andrei Shevchenko, l'Ukraine est devenue le premier �club� de l'ex-URSS � atteindre les quarts de finale d'un Mondial de football depuis l'effondrement du bloc sovi�tique. Au premier tour, les hommes de Blokhine n'ont gu�re �t� enthousiasmants, s�v�rement battus par l'Espagne (4-0), avant de s'imposer � de faibles Saoudiens (4-0) et devant des Tunisiens gu�re aid�s par l'arbitrage (1- 0). Leur huiti�me face aux Suisses, remport� 3 tirs au but � 0, a sans doute �t� le plus triste de tous (0-0). Contre les Italiens, les Ukrainiens, apr�s avoir encaiss� un but tr�s t�t et livr� une prestation sans saveur en premi�re mi-temps, auraient pu �galiser juste avant de s'�crouler � l'heure de jeu. �Un Totti ou un Toni ukrainiens...� Un parcours qui n'entame pas l'optimisme de Blokhine. �Il est �vident qu'il nous manque quelques-unes des stars dont disposent les Italiens. Ils auraient pu nous en pr�ter deux. Avec un Totti ou un Toni ukrainiens, on aurait pu passer�, poursuit Blokhine. �L'�quipe italienne est l'une des meilleures et ne fait pas d'erreurs de d�butants comme celles que nous avons parfois commises. Nous avons rat� une occasion de marquer, mais l'Italie �tait une classe au-dessus�, a-t-il reconnu. �Je suis d��u d'avoir perdu, mais satisfait de notre performance, d'autant que c'�tait notre premier Mondial. Nous �tions parmi les meilleures �quipes, nous figurions dans les huit derniers. Comme entra�neur, je ne peux qu'�tre satisfait� Blokhine esp�re b�tir sur l'exp�rience acquise lors de ce tournoi. �J'ai appris beaucoup sur le m�tier d'entra�neur. Le Mondial, c'est tr�s diff�rent de la Ligue des champions ou d'un championnat national�, explique celui qui, apr�s sa retraite de joueur, a dirig� des �quipes de premi�re division grecque entre 1990 et 1999 (Olympiakos, PAOK Salonique et Ionikos). �Je vais faire une pause, r�fl�chir, analyser et �tudier ce que nous souhaitons d�sormais faire�, explique-t-il. A ses yeux, le parcours de son �quipe renforce les chances de l'Ukraine d'�tre d�sign� avec la Pologne comme coorganisateur de l'Euro 2012.