C�est au si�ge du minist�re de l�Education nationale que Boubekeur Khaldi, le secr�taire g�n�ral de cette institution a anim� un point de presse sur les r�sultats de l�examen du baccalaur�at session 2006. Il �tait accompagn� de Ali Salhi, directeur de l�Onec, Zeghache, directeur de l�enseignement secondaire, Abdelli, directeur de l�enseignement technique, Abbaci, directeur de l�orientation et du conseiller du ministre charg� de la communication, Brahim Boumaref. Le deuxi�me homme du d�partement de Benbouzid n�a pas m�ch� ses mots pour fustiger certains syndicalistes de l��ducation qui ont tent� de d�stabiliser les candidats tout en indiquant que les r�sultats de cette session sont les fruits de la r�forme. �Les r�sultats de l�examen du baccalaur�at session 2006 confirment la justesse des d�cisions, parfois douloureuses, qui ont �t� prises par les responsables du secteur depuis la rentr�e scolaire de septembre 1998, particuli�rement dans le domaine de l��valuation. Ces mesures ont permis d�op�rer une rupture radicale avec des pratiques qui ont plong� le syst�me �ducatif dans une certaine forme de l�thargie p�dagogique et peuvent �tre class�es en deux grandes cat�gories ; mesures ayant un impact direct sur les r�sultats et la mesure ayant une influence indirecte sur les r�sultats�, avait affirm� Khaldi tout en donnant l�explication sur ces deux mesures. La mesure ayant un impact direct sur les r�sultats des �l�ves, ce sont toutes les mesures qui ont �t� initi�es, dans le domaine de l��valuation, depuis la rentr�e scolaire 1998-1999 et qui ont progressivement conduit � supprimer les quotas de promotion d�un niveau scolaire � un autre et d�un cycle � l�autre. Fonder la promotion d�un niveau scolaire � un autre sur la base d�une moyenne �gale ou sup�rieure � 5 sur 10 dans le primaire, et � 10 sur 20 dans les enseignements moyen et secondaire; instituer un contr�le p�dagogique � la fin de l�enseignement primaire et d�exploiter ses r�sultats pour un v�ritable travail de rem�diation p�dagogique au lieu d�attendre la fin de l�enseignement obligatoire, voire de l�enseignement secondaire pour constater des d�g�ts irr�m�diables. �Nous ne manquerons pas de rappeler que les candidats au baccalaur�at de la session de juin 2006, constituent la deuxi�me cohorte qui a subi le test de fin du cycle primaire, institu� en mai 1999. Il convient de faire �valuer la moyenne d�admission au lyc�e de 5,50/20 � 10/20, revaloriser le statut du Brevet de l�enseignement fondamental en instituant comme crit�re d�acc�s direct au secondaire, affecter la note de l�examen d�acc�s direct au secondaire�, dira t-il. Pour les �l�ves qui ne sont pas admis d�office en 1�re ann�e secondaire, affecter la note de l�examen du BEF d�un coefficient 3, compl�t�e par la moyenne annuelle avec un coefficient 1 et enfin supprimer le rachat au baccalaur�at puis au Brevet de l�enseignement fondamental en faisant �voluer le seuil de la moyenne d�admission de 8/20 � 10/20. Par ailleurs, pour ce qui est de la progression scolaire des enfants, il a �t� institu� un v�ritable suivi en proc�dant � l��valuation r�guli�re de leurs acquisitions dans les langues �trang�res et en exploitant les r�sultats de ces �valuations adapt�s aux types de d�ficits constat�s. En somme, le conf�rencier a tenu � remercier personnellement et au nom de ses coll�gues le pr�sident de la R�publique pour l�int�r�t port� au secteur de l��ducation et surtout de transmettre ses reconnaissances � Benbouzid en affirmant : �En quelques ann�es, M. Benbouzid a r�ussi � changer le visage de l��cole sinistr�e. � Enfin, � travers un message de reconnaissance, Benbouzid a rendu un vibrant hommage aux enseignants et aux chefs d��tablissement pour les efforts qu�ils ont fournis durant toute l�ann�e scolaire. Il est � noter que la wilaya de Mascara a �t� la premi�re wilaya � d�crocher le meilleur taux de r�ussite au baccalaur�at, suivie de Tipasa. Par ailleurs, au Lyc�e international alg�rien de Paris, un Palestinien a d�croch� le bac alg�rien � l��ge de 15 ans. M. D.