Tous les usagers des routes menant des localit�s de Ma�tkas, Tirmitine, A�t-Arif, Zerrouda... vers Tizi-Ouzou et Dra�-Ben- Khedda, en passant par Oued Falli, auront remarqu� ces derniers temps une prolif�ration de bars clandestins � ciel ouvert, tout pr�s de la retenue collinaire. Cet endroit, dot� d�une nature attrayante, �tait pris�, il y a peu de temps, par toute personne en qu�te de calme ou de r�pit, loin du tumulte de la ville, ou m�me des sportifs pour leurs s�ances de footing. Ce m�me havre, qui offrait fra�cheur et qui�tude, servait d�escale id�ale pour les voyageurs venus des contr�es lointaines pour une pause-d�jeuner � l�ombre des arbres ajoutant � la magnificence du tableau. Malheureusement, ces derniers temps, les lieux sont transform�s par la volont� de quelques �nergum�nes avides de gain facile, en bars illicites o� l�on s�adonne � la consommation de boissons alcoolis�es de mani�re ostentatoire et outrageante. Cela se passe au vu et au su de tout le monde. Certains habitu�s de ce tron�on, qui ont attir� notre attention sur cet �tat de fait, nous ont avou� que depuis �la m�tamorphose� de ce lieu, ils pr�f�rent �viter d�emprunter cette route au prix d�un grand d�tour, pour s��pargner les sc�nes obsc�nes devenues le �spectacle� principal qui s�offrait � la vue des passagers. Le plus invraisemblable et le plus �tonnant, c�est que ce triste �d�cor� est plant� et persiste sous les yeux passifs des gendarmes et des militaires stationn�s � peine � une centaine de m�tres de l�. En effet, un barrage des forces combin�es se tient � l�intersection situ�e � une encablure plus haut, ce qui attire la curiosit� et l��tonnement du commun des mortels. C�est ce qui a fait dire � un citoyen que �le forcing et le chantage exerc�s pour le retour des gendarmes en Kabylie subordonn� au retour de la s�curit� n�est qu�un autre leurre aussi grossier que tous les pr�c�dents auxquels nous sommes habitu�s�. �La preuve est l�, ils sont � une centaines de m�tres et ils n�interviennent pas. C�est � croire qu�on encourage ce genre de pratique�, a rench�ri un autre citoyen. Par ailleurs, ces bars clandestins, mais qui ne sont un secret pour personne ne sont pas la seule �agression� port�e contre cet endroit. Les trottoirs sont jonch�s d�ordures jet�es � la vol�e des v�hicules. En certains lieux, leur amoncellement prend l�allure de v�ritables d�charges publiques ou d�potoirs. C�est dire aussi que l�incivisme de certains citoyens est aussi pour quelque chose dans la d�t�rioration des lieux.