Une partie de la commune de Tirmitine s'insurge contre l'érection d'un lycée en un endroit choisi, précédemment, à El Madjen, près de la localité d'Abarrane, sise à côté du chef-lieu de commune. La relance des travaux se trouve, aujourd'hui, bloquée, alors que de nombreux lycéens et collégiens attendant impatiemment cette réalisation. Les protestataires des villages du flanc d'Aït Arif et Zerouda, tous ces villages appartiennent àl'autre flanc de cette commune, proposent, eux, un terrain près du lieudit «Les plaques» ce qui, à leur avis, «serait plus judicieux avec la possibilité de futures infrastructures socio-éducatives et permettra, plus tard, une convergence égale des lycéens vers un même lieu». Les villageois contestataires disent également vouloir «être associés à tout effort de développement de leur région et être consultés avant toute prise de décision définitive quant au choix du site devant abriter ce futur lycée». La commune de Tirmitine est, en fait, divisée en deux grandes parties, Tirmitine même qui compte: Tirmitine Haute, Arrour, Taddart Tamokrant, Abarrane, El Ksar et Azemour Meriem. Alors que le flanc dit des Aït Arif et formant la seconde partie de la commune, comprend les hameaux et villages des Aït Arif et de Zerrouda avec Menacera, Aït Issad, Berkana, Zanouta, Ighil Ougmoune, Tagroudja, Yahia, Bahloul, Smaïl Oukaci, ferme Daheb, Bahalil, Zerrouda et Megdoul. L'APC de Tirmitine, contactée, explique que le lieu d'implantation de ce futur lycée est choisi en fonction, non de l'intérêt de tel ou tel village, mais de la commodité, et que le lieu proposé par les villages protestataires n'est par un lieu propice, car non urbanisé et surtout proche d'une Route nationale, et donc non indiqué pour un lycée. Le lycée devra ainsi attendre que les deux parties de cette commune se mettent d'accord et les lycéens continueront, de ce fait, à fréquenter le lycée de Draâ Ben Khedda.