Une secousse de magnitude de 3,6 sur l��chelle ouverte de Richter a �t� enregistr�e hier � 14h22 � Alger et ses environs. Contact� par nos soins, Mohamed Hamdache, chercheur au Centre de recherche en astronomie, astrophysique et g�ophysique (CRAAG), a indiqu� que �l��picentre de la secousse a �t� localis� � 4 km � l�est d�Alger en pleine mer au large de la ville de Bordj-El-Kiffan�. Mohamed Hamdache rappellera � cette occasion que �le nord de l�Alg�rie est r�guli�rement affect� par des s�ismes et compte donc une activit� sismique r�guli�re connue depuis 1365 �. �Le nord du pays est en effet r�guli�rement affect� par les s�ismes dont 90% ne sont pas ressentis par les populations�, pr�cise-t-il. Le chercheur soutient �galement que la secousse d�hier �entre dans le cadre d�une activit� sismique normale � et qu�elle a �t� ressentie en raison �de la proximit� de l��picentre des r�gions habit�es�. S�agissant des �ventuelles r�pliques, Mohamed Hamdache soutient que �du point de vue scientifique on ne peut confirmer ou infirmer la survenue de r�pliques mais ce qui est certain c�est que si r�pliques il y a, leur intensit� sera inf�rieure � celle de la premi�re secousse�. �Aussi, d�autres param�tres tels que la faille � l�origine de cette secousse seront connus apr�s analyse des donn�es�, poursuit notre interlocuteur. Par ailleurs, la Protection civile rassure de son c�t� qu�aucun d�g�t mat�riel ou humain n�est � d�plorer en d�pit de quelques mouvements de panique constat�s notamment au niveau des localit�s situ�es � l�est de la capitale, telles que Khemis-El-Khechna. Tout de suite apr�s le s�isme, des �quipes de la Protection civile ont effectu� des tourn�es de reconnaissance dans les quartiers d�Alger et �Dieu merci, tout va bien ! �, affirme-t-on au niveau du Centre de coordination op�rationnelle de la Protection civile. �Nos �quipes sont pr�tes � intervenir en cas de besoin�, assure le lieutenant Bakhti, charg� de la communication � la Protection civile de la wilaya d�Alger.