Le mouvement annuel des magistrats des diff�rentes cours et tribunaux est pr�vu pour le samedi 29 juillet � l�issue des travaux du Conseil sup�rieur de la magistrature (CSM) qui sera pr�sid� par le premier magistrat du pays, Abdelaziz Bouteflika. Pr�s de 700 magistrats appartenant � diff�rentes juridictions seront touch�s par ce mouvement. Ilhem B. Tir - Alger (Le Soir) -Contrairement au mouvement partiel op�r� il y a une dizaine de jours par le pr�sident de la R�publique et qui a concern� des pr�sidents de cours et procureurs g�n�raux et qui s�est fait en dehors du cadre du Conseil sup�rieur de la magistrature, Abdelaziz Bouteflika pr�sidera le 29 juillet le conseil et proc�dera au mouvement annuel des magistrats. 700 juges issus des diff�rentes juridictions seront touch�s par ce mouvement exception faite des chefs de juridictions. Le mouvement partiel, pour rappel, avait cibl� les postes de pr�sidents de cours et de procureurs g�n�raux et a touch� 32 magistrats appartenant � 16 juridictions sur les 36 que compte le syst�me judiciaire. Le CSM doit se r�unir donc ce samedi pour statuer sur la liste d�finitive des magistrats concern�s par le mouvement. Un nombre important de juges a �t� arr�t� et l�on se demande si une journ�e ou deux seront suffisantes pour traiter les 700 dossiers concern�s. Ces dossiers ne comptent pas, bien entendu, les cas disciplinaires. Faut-il rappeler �galement que l�ann�e derni�re un tel mouvement avait co�ncid� avec l�ouverture de l�ann�e judiciaire et que depuis l�installation du CSM, ce dernier n�a pas �lu son bureau permanent bien que l�article 18 de la loi organique fixant la composition, le fonctionnement et les attributions du CSM stipule que �le CSM doit �lire lors de sa premi�re s�ance un bureau permanent compos� de 4 membres�. Aussi, le CSM n�a pas pr�sent� jusqu�� pr�sent son r�glement int�rieur et ne l�a pas publi� au Journal officiel comme l�exige �galement l�article 9 de la loi sur le CSM. S�ajoute � cela l�absence de si�ge pour le CSM, ses travaux se d�roulant toujours au sein du minist�re de la Justice. Lors du discours prononc� le 23 ao�t dernier, date de l�installation officielle du CSM, le pr�sident de la R�publique n�avait pas manqu� de souligner qu��il est n�cessaire de r�viser la composition, le fonctionnement et les attributions du Conseil sup�rieur de la magistrature en vue de consacrer les principes de la Constitution afin de promouvoir le secteur de la justice�.