En l�absence du pr�sident Bouteflika, le Conseil sup�rieur de la magistrature (CSM) ne s�est pas r�uni hier pour proc�der au mouvement annuel des magistrats des diff�rents cours et tribunaux. Il a �t� pr�vu que 700 magistrats appartenant � diff�rentes juridictions seront touch�s par ce mouvement. Bouteflika sera-t-il pr�sent lors de la c�r�monie de sortie de la nouvelle promotion de magistrats le 6 ao�t prochain ? Ilhem B. Tir - Alger (Le Soir) - Les membres du Conseil sup�rieur de la magistrature avaient re�u une convocation la semaine derni�re annon�ant la tenue d�une s�ance de travail du CSM le samedi 29 juillet. Jusqu�� la derni�re minute, les magistrats ne savaient pas si oui ou non leur conseil se tiendra car il a �t� pr�vu qu�il sera pr�sid� par le premier magistrat du pays, le pr�sident Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier est absent depuis quelques jours comme nous l�avions relev� lors de notre �dition d�hier et son absence soul�ve bien des interrogations surtout que sa derni�re apparition date du samedi 15 juillet, jour de sa rencontre avec les repr�sentants d�un groupe �mirati. La r�union du CSM interviendrait pour proc�der au mouvement annuel des magistrats apr�s un premier mouvement partiel op�r� il y a une quinzaine de jours par le pr�sident de la R�publique et qui a concern� des pr�sidents de cour et procureurs g�n�raux. Ce mouvement partiel s�est op�r�, faut-il le rappeler, en dehors du cadre du Conseil sup�rieur de la magistrature. Il avait cibl� les postes de pr�sidents de cour et de procureurs g�n�raux, et a touch� 32 magistrats appartenant � 16 juridictions sur les 36 que compte le syst�me judiciaire. Le mouvement pr�vu ce samedi devrait concerner pr�s de 700 juges issus des cours d�exception faites de chefs de juridiction. L�ann�e derni�re un tel mouvement avait co�ncid� avec l�ouverture de l�ann�e judiciaire. Les dossiers des magistrats devront attendre avant d��tre trait�s car aucune autre personnalit� ne peut remplacer le pr�sident pour cette t�che m�me pas son chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, ni son ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Bela�z. Par ailleurs, un autre �v�nement est attendu le 6 ao�t prochain et auquel le pr�sident de la R�publique devrait prendre part, celui de la c�r�monie de sortie de promotion des magistrats. Les interrogations et les inqui�tudes quant � cette c�r�monie traditionnelle ne se sont pas fait attendre. M�me si le ministre de la Justice aurait � remplacer le pr�sident de la R�publique, les affectations de ces magistrats qui ne peuvent se faire que par d�cision de la pr�sidence, pourront-elles attendre comme c�est le cas du mouvement annuel des magistrats ?