2 chirurgiens, 1 anesth�siste, 1 r�animateur, 2 techniciens sup�rieurs et 2 infirmiers ont �t� plac�s sous contr�le judiciaire par le magistrat instructeur pr�s le tribunal de Souk-Ahras, mercredi pass�, tard dans la soir�e. Cette mesure pr�ventive a �t� prise suite � l�audition de 24 employ�s travaillant au bloc op�ratoire et au service de r�animation de l�h�pital r�gional de Souk- Ahras, dans ce qui est convenu d�appeler l�affaire des asphyxi�s au gaz. Ladite affaire remonte aux 16 et 17 mai 2006 lorsque 2 malades, ont subi une op�ration chirurgicale, ne purent �tre r�anim�s et d�c�d�rent. Les causes n��tant pas vraiment d�termin�es, un des m�decins avait conclu � une mort naturelle. La r�alit� �tait tout autre, la rumeur s�empara du sujet et ces d�c�s �taient devenues suspects. On s�aper�oit plus tard qu�il y a eu inversion des robinets commandant les conduites de gaz et d�oxyg�ne et on d� admettre que les 2 citoyens �taient morts asphyxi�s. La Direction de la sant� et de la population de la wilaya de Souk-Ahras avait saisi le minist�re de la Sant� et une commission fut d�p�ch�e express�ment quelques jours plus tard. Ladite commission fit proc�der � l�exhumation des corps des 2 malheureux (un vieux de 60 ans et une femme de 24 ans) une semaine apr�s leur enterrement. L�autopsie pratiqu�e par un m�decin l�giste venu de Constantine avait clairement �tabli que les 2 citoyens �taient morts asphyxi�s et non de mort naturelle. Des pousuites ont �t� engag�es pour aboutir ce mercredi � la mise sous contr�le judiciaire de 8 employ�s parmi le personnel hospitalier.