En d�pit des cris de d�tresse adress�s aux services comp�tents de l'APC d'Alger-centre ainsi qu'� ceux de l'OPGI de Hussein-Dey, les habitants du 96, rue Didouche-Mourad se heurtent � un v�ritable mur de silence. Fragilis�e par les diff�rents s�ismes, notamment celui du 21 mai 2003, la b�tisse menace ruine. Au moment o� tous les immeubles endommag�s par le tremblement de terre ont �t� pris en charge dans le cadre du programme de l'Etat pour la r�fection du b�ti endommag�, le 96, rue Didouche- Mourad a �t� compl�tement mis � l'�cart alors qu'il se situe sur l'une des plus importantes art�res de la capitale. Les murs de l'immeuble risquent de s'effondrer � tout moment. Les escaliers ne tiennent plus qu' � un fil alors que le plafond du b�timent menace de tomber d�un moment � l�autre. Les locataires qui ont multipli� les d�marches aupr�s des administrations concern�es n'arrivent pas � expliquer le silence de l'OPGI et de l'APC. �Les gens de l'OPGI se sont d�plac�s chez nous � la suite de la publication d'un article de presse il y a de cela 7 mois, mais aucune action concr�te n'a �t� amorc�e�, pr�cise l'un des habitants. Devant la d�mission de l'administration, les familles qui habitent l'immeuble en question attendent, la mort dans l'�me, qu'un jour la b�tisse leur tombe sur la t�te. A. G.