�C�est parce que j�ai d�nonc� dans un pass� r�cent leur comportement indigne de responsables syndicaux de l�UGTA, qu�on a jur� de m��vincer de mon poste de secr�taire g�n�rale, en usant de toutes les formes ill�gales et anti-statutaires�. L�ex-secr�taire g�n�rale de l�entreprise publique � caract�re industriel et commercial Pr�scolaire (Epic) est en col�re. Sa conviction est totale, quant aux dessous qui ont suivi �le scandale qui a eu lieu jeudi dernier, � l�occasion de la r��lection du bureau du syndicat de ladite entreprise publique�. Pour cette dame connue dans le milieu syndical, �le proc�d� portant renouvellement du syndicat de notre entreprise utilis� jeudi dernier est anti-r�glementaire aux dispositions statutaires r�gissant notre organisation syndicale�. Selon elle, �les personnes en charge d�assurer le bon d�roulement de cette op�ration de renouvellement conform�ment au r�glement int�rieur et au statut de l�UGTA n�avaient d�autres objectifs que d��carter l�ancien bureau. Pour preuve, les nouveaux �lus n��taient outre que membres de la commission �lectorale. Une d�marche antir�glementaire aux m�canismes de fonctionnement de l�UGTA�. Toutefois, pour notre interlocutrice, �la responsabilit� premi�re incombe � l�union de wilaya d�Alger qui nous a refus� de prendre part � l�assembl�e g�n�rale sous pr�texte que nous sommes affili�s � l�union locale de Bab-El- Oued et que le si�ge de Presco se trouve dans la circonscription de l�union locale de Sidi-M�hamed�. �C�est un faux argument. Nous sommes tous des adh�rents de l�UGTA et rien ne nous interdit de prendre part � une �lection au niveau du si�ge de notre entreprise. Le probl�me de fond r�side autrement. C�est parce que nous avons d�nonc� le harc�lement sexuel dont nous avons �t� victimes, dont une correspondance avait �t� adress�e au secr�taire g�n�ral de l�UGTA, qu�on a d�cid� de nous �carter sous pr�texte que nous avons des cartes relevant de l�union de wilaya de Bab-El-Oued. Nous disons Basta et que les responsables de la Centrale syndicale assument leur responsabilit� et respectent le r�glement int�rieur et le statut de notre organisation. Nous revendiquons la r�organisation d�une autre assembl�e g�n�rale�, s�est exclam�e notre interlocutrice. A une question de savoir pourquoi, un d�p�t de plainte n�a pas �t� envisag� au moment opportun contre les personnes concern�es aupr�s d�une juridiction comp�tente. L�ex-secr�taire g�n�ral de Presco a fait savoir que �juridiquement, l�accusation �tait difficilement justifiable�. �Nous avons interpell� le secr�taire g�n�ral de l�UGTA en le saisissant par une correspondance contre les personnes concern�es et je crois que suite � cela, ces personnes, qui sont loin d��tre des syndicalistes ou cens�es repr�senter les travailleurs de la wilaya d�Alger, ont jur� de nous �jecter de nos structures�, a-t-elle ajout�. Voulant conna�tre le point de vue de la directrice de l�entreprise Presco sise � El-Madania sur les circonstances du d�roulement de cette assembl�e g�n�rale, cette derni�re �tait injoignable. M�me le chef de service de la p�dagogie au sein du m�me �tablissement vers lequel on a �t� orient�s n�a pu donner suite � nos dol�ances du fait de son absence. Du cot� de l�union de wilaya d�Alger (UGTA), point d�interlocuteur. Le si�ge de cette structure syndicale se trouvant � quelques encablures de la Centrale syndicale �tait d�sert. �Il n�y a personne ici�, a-t-on appris sur place. Il est � noter que ces accusations rendues publiques par l�ex � secr�taire g�n�rale de l�entreprise Presco sont intervenues dans un contexte particulier. En effet, la premi�re mouture de l�avant-projet portant strat�gie nationale de lutte contre la violence fond�e sur le genre � l��gard des femmes a �t� soumise, jeudi dernier, � examen par les membres de la commission nationale pour la lutte contre la violence � l��gard des femmes.