L'alibi d'un niveau d'eau assez bas, ne permettant pas la mise à l'eau de la station flottante de 400 litres par seconde au niveau du grand barrage de Bounamoussa sis dans la commune de Chaffia, ne tient plus la route et pour cause, les dernières pluies diluviennes qui se sont abattues sur le territoire de la wilaya ont hissé, indubitablement, ledit niveau d'eau à une hauteur appréciable, dépassant les 11 mètres indispensables pour l'équipement sus-indiqué. De fait, l'entreprise en charge de ce projet, en l'occurrence Hydroside, est dos au mur, actuellement, pour parachever un projet crucial pour toute la partie sud de la wilaya qui souffre le martyre à cause du manque endémique de l'eau potable à longueur d'année. Un problème persistant dans le temps et dont la seule et idoine solution est l'augmentation des capacités d'acheminement de cette source précieuse, à partir du barrage en question, pour atteindre toute la dira de Bouhadjar qui englobe la commune éponyme et les communes d'Aïn El Karma, Hammam Béni Salah et Oued Zitoune, soit une population de plus de 50 000 habitants. «Il est temps de procéder, illico presto, à la mise en fonctionnement de la nouvelle station flottante d'eau potable et trêve de tergiversations. Les citoyens sont fatigués des promesses sans fin des responsables locaux», ont martelé des citoyens de la commune de Bouhadjar qui ont ajouté avec une rage au ventre, indescriptible, que «les élus locaux sont eux aussi tenus d'intercéder auprès du wali pour pousser les responsables du secteur de l'eau, à savoir la DRE et l'ADE à s'acquitter de leur responsabilité et sortir de ce marasme social, une fois pour toutes». Quoi qu'il en soit et selon des informations concordantes, l'actuel wali, M. Belkateb Mohamed, est en train de tarabuster, au quotidien, l'ensemble des responsables locaux pour que ce projet soit achevé dans les meilleurs délais.