La station thermale de Sidi Trad est dans un �tat de d�labrement tr�s avanc� sans qu�aucune autorit� s�en soucie, � l�exception du pr�sident de l�Association de protection et promotion du hammam Sidi Trad, M. Hamdaoui. Il n�a pas cess� de tirer la sonnette d�alarme depuis belle lurette sur le laisseraller et l�indiff�rence de ceux qui sont directement charg�s d�un site � la valeur symbolique et historique pour tous les moudjahidine, en particulier, de la wilaya ainsi que l�ensemble des citoyens, en vain. Le pr�sident affirmera que �la route y menant depuis la commune de Zitoune, sur 14 km, est jonch�e de nids-de-poule et de crevasses. Elle est devenue compl�tement impraticable par les �coulements d�eau avec leur lot d�affaissements de terrai. Les quelques pi�ces que compte la station sont insalubres et d�pourvues des moindres commodit�s dont les sanitaires et l�eau potable�. Pour le premier responsable de l�association, la seule solution r�side dans l�option de c�der cette station � un v�ritable investisseur de la r�gion d�El Tarf pour sa r�habilitation avec en prime la construction de bungalows aux normes internationales et une qualit� de service irr�prochable. Par ailleurs, chaque ann�e, entre le 20 et le 30 juin le hammam de Sid Trad abrite une zerda � son �ponyme qui rassemble les f�rus et les fervents de ce genre de f�te � connotations religieuses et superstitieuse. Cependant, plusieurs ministres dont celui des Moudjahidine qui, lors d�une visite au site, s�est dit compl�tement �merveill� par la beaut� de la nature et le calme du site enchanteur dans le quel est situ�e la station thermale, toute en d�clarant � l�occasion que son d�partement projettera dans un avenir proche l��dification d�un centre de repos pour les moudjahidine et les ayants droit. Une id�e qui a eu l�aval et l�acquiescement de tous les responsables locaux sur place mais qui depuis est rest�e dans les tiroirs de l�oubli et des chim�res. Daoud Allam AFFAIRE DU MILLARD TRANSFERE DE L'APC AU SI�GE DE LA WILAYA Les �lus s�expliquent Les citoyens de la ville d�El-Tarf attendent avec impatience l��pilogue des affaires qui ont �clabouss� l�ex-wali. Parmi elles, celle qui a particuli�rement fait couler beaucoup d�encre sans que personne n�en explique dans les moindres d�tails ses tenants et ses aboutissants. Il s�agit de l�affaire du transfert d�un milliard de centimes des plans de d�veloppement communal vers le si�ge de la wilaya pour des travaux de r�novation et d��quipement de la cuisine et du r�fectoire entrant dans le cadre de la pr�paration de la visite du pr�sident entam�e en ao�t 2003. Cette op�ration qui a mis les membres de l�assembl�e communale en point de mire de la justice demeure avec des zones d�ombre pour l�opinion publique. En effet, interrog� sur le processus du transfert du milliard, le premier vice-pr�sident de la commune d�El-Tarf est unanime et ferme dans ses d�clarations. L�APC n�a fait qu�appliquer les lois de la R�publique avec rigueur. Tout ce qui se raconte sur les dessous de cette affaire n�est qu�un tissu de mensonges. Beaucoup de personnes vouant une haine visc�ral � l�encontre des �lus veulent nous faire porter le chapeau�, a-t-il affirm�. Et il exhibera la d�cision sign�e par le wali pour transf�rer le milliard de centimes du PCD vers une autre op�ration au niveau du si�ge de la wilaya. Il expliquera que �la d�cision porte le n�426 dat� le 10 juin 2003 d�signant M. Hamou Abdallah Belhadj, directeur de l�administration locale, comme principal gestionnaire et responsable financier et technique de l�op�ration inscrite auparavant au plan communal de d�veloppement comme le stipule par ailleurs l�article 2 de ladite d�cision�. Et ajoutera que �l�op�ration porte le num�ro ND5 891.3.263.368.03.02�. La lecture de la d�cision fait ressortir de l�ex-wali justifie l�op�ration par son caract�re particulier et urgent et sur proposition du secr�taire g�n�rale de la wilaya. Concernant une �ventuelle implication p�nale des �lus dans cette op�ration, notre interlocuteur mart�lera avec un sourire que �les articles 82 et 83 de la loi 08/90, promulgu� en avril 90, indiquent explicitement que le wali peut se substituer au maire de la commune par une d�cision argument�e pour l�exercice de ses pouvoirs, ses pr�rogatives et la gestion de la commune. Il peut, aussi, instantan�ment remplacer le maire dans le cas o� ce dernier refuse d�appliquer ses d�cisions�. Pour �tayer ses d�clarations, notre interlocuteur notera que �l�article 93 publi� au Journal officiel n�39 stipule que la personne disposant d�un justificatif �crit est exon�r�e de toutes poursuites et que c�est � son responsable hi�rarchique que la responsabilit� incombe de facto. Dans ce cas de figure c�est � l�ex-wali de s�expliquer�. Le premier vice-pr�sident de la commune d�El-Tarf se dit avoir la conscience tranquille et l�esprit sans remords, tout en notant qu��il faut laisser � la justice le temps et le soin de montrer et prouver � l�opinion publique que nous sommes exempts de toutes les accusations gratuites distill�es par des personnes sans vergogne dans cette p�riode pr��lectorale�.