Le pr�sident de l�IAAF, le S�n�galais Lamine Diack, �tait dans nos murs dimanche et lundi pour une visite, � sa demande, de 36 heures. La �mission� du pr�sident de l�instance mondiale d�athl�tisme n�avait aucun ordre du jour pr�cis. Les sp�culateurs ont pens� que la venue de Diack avait pour but de provoquer le d�gel entre l�institution internationale et les pouvoirs publics alg�riens suite � l�exclusion de l�Alg�rie de toutes les comp�titions internationales plac�es sous l��gide de l�IAAF. D�autres estimaient que le S�n�galais est venu demander du soutien � l�Alg�rie, qui pr�side le CSSA, en pr�vision des �lections de l�IAAF pr�vues en ao�t 2007. D�o� cette information qui circulait dans la matin�e de dimanche avan�ant que Lamine Diack sera re�u par le pr�sident de la R�publique, M. Abdelaziz Bouteflika en personne. Ce qui n�a pas �t� le cas. Diack est retourn� � Monte-Carlo bredouille. Sans avoir r�ussi � convaincre ses interlocuteurs alg�riens concernant la justesse de la d�cision du conseil de l�IAAF prononc�e le 13 novembre dernier. Diack n�a pas, non plus, entendu ce qu�il voulait de la part des autorit�s alg�riennes, � savoir un soutien ind�fectible et sans r�serve de l�Alg�rie et du CSSA au S�n�galais pour sa qu�te d�un second mandat. Ce qui ouvre la voie grande ouverte aux candidatures italienne et fran�aise au poste de pr�sident de l�IAAF � l�occasion du prochain conclave. Avec 47 pays sur les 200 qui si�gent au niveau du congr�s de l�instance internationale, le continent africain a un poids non n�gligeable � imposer le jour de la prochaine �lection. Diack en est conscient, c�est pourquoi il a fait un crochet par Alger apr�s avoir �n�goci� sa r��lection � la t�te de l�IAAF chez les f�d�rations asiatiques pr�sentes aux Jeux d�Asie qui se tiennent depuis vendredi dernier. Le voyage de Diack en Alg�rie n�avait d�autres objectifs. Le cas de la FAA, dont la lev�e de la suspension pourrait intervenir jeudi, ne serait, en fait, qu�un compromis parmi tant d�autres.