Le secr�taire g�n�ral de la Conf�d�ration africaine de badminton (CAB), le Mauricien Raj Gaya, a indiqu� hier � Alger que l'Afrique souffre depuis toujours d'un "manque flagrant" d'�quipements sportifs destin�s � la pratique et au d�veloppement de la discipline de badminton. "En plus d'une situation �conomique peu reluisante dans leurs pays, les f�d�rations sportives africaines de badminton sont p�nalis�es par l'absence d'�quipements et mat�riaux sportifs", a d�clar� � l'APS M. Gaya, pr�cisant que cela est parmi les raisons qui emp�chent l'organisation de tournois pour �lever le niveau technique des athl�tes africains. Le secr�taire g�n�ral de la Conf�d�ration africaine de badminton (CAB), qui se trouve en Alg�rie dans le cadre du 9e Championnat d'Afrique de la discipline dont le coup d'envoi a �t� donn�, dimanche, � la salle d'El-Biar (Alger), a soulign� que l'instance africaine travaille d'arrache-pied pour essayer de "populariser davantage" le badminton dans les pays membres et de l� sensibiliser des partenaires dans l'op�ration de d�veloppement sportif et la formation des futurs cadres africains. "Pour pallier ce manque d'�quipement, et vu sa chert�, il faut penser � op�rer � un central d'achat au niveau de la Conf�d�ration qui se chargera par la suite de transf�rer le mat�riel achet� vers les f�d�rations demandeuses", a soulign� M. Gaya. Interrog� sur le niveau du badminton africain, le technicien mauricien explique que mis � part certains pays comme le Nigeria, l'Afrique du Sud et Maurice qui poss�dent des joueurs de rang international, le niveau dans les autres pays du continent est encore en perfectionnement. "Les joueurs de ces trois pays participent r�guli�rement � des tournois internationaux de renom. Cela les am�nent forc�ment � am�liorer davantage leur niveau technique et prennent des options suppl�mentaires par apport aux joueurs des autres pays", fait remarquer le SG de la CAB. Pour combler le d�ficit en mati�re de comp�tition, la Conf�d�ration de badminton organise huit comp�titions par an o� un maximum de pays est regroup�. Ces tournois, "qui ne sont pas assez importants", selon le responsable de l'instance africaine, permettent tout de m�me d'avoir une id�e sur le niveau technique des �quipes participantes et de faire une �valuation globale. Selon l'instance africaine, l'implantation de p�les de d�veloppement de badminton dans le continent est plus qu'indispensable, pour esp�rer voir un jour des pays africains c�toyer le niveau mondial. "A l'heure actuelle, l'Afrique ne poss�de pas de vrais p�les de d�veloppement du badminton. Pour pallier cela, on a op�r� � un d�coupage g�ographique du continent (Nord, Est, Ouest et Ouest), et on compte faire de l'Alg�rie ou de l'Egypte un des ses futurs p�les pour la r�gion nord", a indiqu� M. Raj Gaya, ajoutant que la 9e �dition des joutes africaines d'Alger, et les prochains Jeux africains pourront donner aux responsables africains une id�e r�elle sur les potentialit�s et disponibilit�s de l'Alg�rie pour chapeauter ce p�le. "Le Championnat d'Afrique est un test pour nous afin de voir de plus pr�t les potentialit�s des Alg�riens � organiser un tel rendez-vous, lequel sera aussi un pr�ambule pour les prochains Jeux africains (Juillet- 2007) qui permettront aux participants de r�colter des points pour pr�tendre prendre part aux jeux Olympiques de P�kin (2008)", a conclu le SG de la Conf�d�ration.