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Entre le lac de Timimoun, l�artisanat de Fatis et le fort de Tinerkouk
Publié dans Le Soir d'Algérie le 12 - 12 - 2006

Vers 16 heures, nous prenons la route en direction de Timimoun, elle se trouve � 200 km d�Adrar et � 1200 km d�Alger. Apr�s 40 km, se dresse au loin la raffinerie de gaz de Sb�a. Une raffinerie qui alimente toute la ville d�Adrar et la centrale �lectrique. Et dire qu�il y a quelques ann�es, personne n�imaginait que les m�nages de cette ville utiliseraient son �nergie. Aujourd�hui, le gaz est l� et les Chinois aussi.
Reportage r�alis� par Mohamed El Hachemi
Nous continuons notre route pour rejoindre la da�ra d�Aougrout qui renferme elle aussi un gisement de p�trole. Sur le bord de la route, un �norme pyl�ne �lectrique. Le vent de sable de la veille a eu raison de lui. Il n�a pas pu lui r�sister et il s�est affaiss� provoquant une grosse coupure de courant. Ici, quand le temps se d�grade et se d�cha�ne, le vent charrie des grains de sable qui vous piquent et vous �touffent. De chaque c�t� de la route, c�est le plat absolu sous un ciel azur�. Au loin appara�t le plateau de Tadma�t qui se prolonge et s��tale dans toute sa splendeur et sa grandeur jusqu�� Men�a (El Gol�a). Puis appara�t Hougrout, la cit� aux 12 ksour sur la RN 51, emprunt�e par de nombreux camions et bus � cause de son bon �tat. Deux heures plus tard, appara�t Timimoun, l�oasis Rouge qui a fait et qui fait r�ver de nombreux nostalgiques. D�illustres visiteurs ont �t� ses h�tes. De l�ancien secr�taire g�n�ral de l�ONU �Perez de Cuellar� � l�ancien pr�sident Chadli et, r�cemment, notre pr�sident Bouteflika. L�unique station d�essence vous accueille et les travaux en cours montrent bien qu�elle en avait besoin et que son extension �tait n�cessaire. Des habitants nous apprennent que parfois, pour faire le plein, il faut s�armer de courage et de patience. Un seul pompiste pour le gaz-oil, l�essence et le gaz. Timimoun demeure une ville du pass� qui tente d�sesp�r�ment d��merger du sable et se hisser in�luctablement dans le pr�sent. Timimoun, r�gion f�erique par excellence, continue d�exercer un charme fascinant sur ses visiteurs. Les vieux ksour pullulent et les anciennes forteresses, vestige d�un pass� glorieux, se dressent encore aujourd�hui et t�moignent d�une �poque o� le Gourara �tait le centre d�une brillante civilisation. Le m�rite de l�architecture revient sans aucun doute � un capitaine fran�ais qui entreprit au d�but du si�cle la construction de la porte du Soudan, la mosqu�e et le c�l�bre h�tel �Oasis Rouge� dans un style qui fait la particularit� de la cit�. Les paysages fantomatiques ont inspir� plus d�un cin�aste. Mohamed Chouikh, Rachid Bouchareb y a tourn� Cheb et le c�l�bre Bertolucci a film� dans la r�gion Th� au Sahara. Aujourd�hui, le tourisme est � d�plorer. D�s l�occupation fran�aise en 1900, les cha�mba, les chorfa, des gens d�El Bayadh, d�El Abiod Sidi Che�kh, de Tlemcen et de Laghouat vinrent s�installer dans la r�gion. Il y a quelques centaines d�ann�es, les eaux du grand lac s��tendaient � perte de vue sur plusieurs kilom�tres. Passage vers le Tanegrouft et l�Afrique noire par Tambouctou, porte vers El Gol�a (Men�a) qui voyait des caravanes aller jusqu�� Gabes. Des tissus, du miel, du beurre transitaient vers Timimoun chaque ann�e vers la fin du XIX si�cle, destin�s � la vente vers des contr�es lointaines. Aujourd�hui, ce lac est enfoui mais la toponymie locale montre que tous les villages vivaient par et pour le lac. El Marsa (le Port) et Aguelman (le Lac) en t�moignent encore. Tous les ksour sont �lectrifi�s. Des �coles ont pouss� comme des champignons au beau milieu du printemps. A Timimoun, les routes constituent l��p�e de Damocl�s. Autant des nids-depoule, des chauss�es d�form�es qui rendent la vie difficile aux automobilistes. Rien n�a chang� � Timimoun et pour mieux illustrer cette v�rit� Rachid nous confie : �M�me mon grand-p�re, mort depuis des d�cennies, parviendrait, s�il retrouvait la vie, sans encombre � trouver son chemin pour rejoindre son domicile.� Avec des milliers d�habitants arborant des tenues aux couleurs multiples, Timimoun est connue pour ses nombreuses �ziarra� et sa troupe musicale de �Ahl Ele�l� chante sous l��merveillement de tous, des airs ancestraux qui ont largement d�pass� les fronti�res du pays. Les chants de �Ahl Ele�l� sont des psaumes simples qui chantent Dieu et son Proph�te (QSSSL) et l�amour impossible. D�s la tomb�e de la nuit, la complainte merveilleuse emplit les ksour. Les femmes rythment ces chants en mouvement, tournant le moulin de pierre (r�ha). Les constructions en dur c�toient �trangement les maisons en �toub� dont les plafonds sont faits de troncs de palmiers, de palmes et d�argile. Elles comportent toutes des terrasses, lieu de refuge durant la saison estivale. Il faut dire que beaucoup ne disposent pas encore de climatisation. Les cruches recouvertes de piassava (fibre de palmier) sont utilis�es pour conserver l�eau fra�che. La r�gion de Timimoun comporte beaucoup de sites magnifiques et enchanteurs qui exercent une �trange fascination sur celui qu�elle accueille. Lors de la c�l�bration de la naissance du Proph�te (QSSSL) durant l�apr�s-midi, tous les habitants de la r�gion et d�autres venus de contr�es lointaines se regroupent � Zaouit Sidi-Belkacem o� les danses sous un rythme effr�n� de bendir et de karkabou font fureur. Un spectacle qui vous destresse ! Chaque tribu d�ploie largement un �tendard qui d�terminera le vainqueur � qui revient l�honneur de l�organisation. Dans la nuit, tout ce petit monde repart en direction d�un autre ksar appel� �Macine�. Une grande fatha est c�l�br�e, accompagn�e de versets coraniques et de louanges � Dieu et � son Proph�te (QSSSL). De Timimoun, on prend la direction vers Tinerkouk. A 30 km, se trouve la grotte de Yeghzer qui repr�sente un v�ritable myst�re. Si en �t�, la temp�rature ext�rieure d�passe les 50 degr�s, � l�int�rieur, une fra�cheur vous accueille et vous oblige � vous couvrir au fur et � mesure que vous p�n�trez dans cette enceinte magique. D�ailleurs, les gens viennent s�y r�fugier car le mercure gravite autour des 20�. Une vraie aubaine pour ceux qui aiment roupiller. La tenue qu�arborent la majorit� des habitants est sans conteste la gandoura et le cheche (turban). L�attachement � cet accoutrement s�explique par de nombreux avantages. En effet ce turban, long de plusieurs m�tres, enroul� sur la t�te, constitue un v�ritable rempart contre les rayons ardents du soleil. La cellule familiale n�a pas connu un �clatement particulier et on vit en pater familias o� la turpitude est r�prim�e et les parents ne cessent d�haranguer leur prog�niture sur la question. Le ksar de O/Sa�d est r�put� pour sa grande �kasria�. Ce fameux distributeur d�eau que leurs anc�tres ont confectionn� avec des moyens rudimentaires et qui assure une r�partition en eau �quitable et parcimonieuse. Toujours sur la route qui m�ne � Tinerkouk, appara�t le ksar �El-Kaf� qui regroupe plus de 500 habitants qui se d�m�nent comme ils peuvent pour survivre, nous r�v�le Rachid. Pas de dispensaire, pas de magasins, pas de transport. Les gens sont oblig�s de se rabattre sur Timimoun pour s�approvisionner. L�eau est sal�e et la foggara, ancien syst�me de drainage d�eau pour l�irrigation, est ass�ch�e � cause de la proximit� d�un forage. El Kaf vit l�isolement et l�enclavement. L��cole primaire existe et les �l�ves du moyen se rendent in�luctablement vers le chef-lieu de da�ra. Au loin, l�astre solaire se profile � l�horizon, se consumant pour dispara�tre et laisser place � la nuit qui vous fait r�ver sous un ciel �toil�. Ici, pas de stress. A la tomb�e de la nuit, on arrive � destination de Tinerkouk ou de Zaouit Debagh. Cette appellation tire son origine d�un che�kh surnomm� Debaghi qui lui a attribu� son nom. Quant � Tinerkouk, on nous confirme que les premiers habitants �taient des gens qui entassaient leurs provisions : Tdouk a donn� Tinerkouk. Tinerkouk est une da�ra qui compte plus de 4500 �mes venues de Metlili, Ouargla, El Bayadh, Labiodh Sidi Cheikh. Avant l�ind�pendance, on recensait une seule et unique �cole primaire dont les ruines demeurent encore, souvenir et passage de toute une g�n�ration. Aujourd�hui, plusieurs �coles primaires, deux CEM et un lyc�e font le bonheur des enfants et de leurs parents. A l�entr�e de la cit�, on ressent une certaine appr�hension qui s�explique par un �clairage public d�faillant et insuffisant. Chacun se rejette la pierre. Ici la djellaba et la gandoura sont de rigueur. Certaines femmes portent le voile, signe ostentatoire de la r�gion des Hauts Plateaux. Les routes sont d�fonc�es et les nids-de-poule nombreux. Le transport est insuffisant et les habitants connaissent de vraies d�boires pour rallier Timimoun. L�environnement aussi est en p�ril. Une plante �drine� est quasiment arrach�e pour servir de p�ture aux dromadaires. Le gravier est ramass� par les femmes et vendu � des entrepreneurs. Ces actes constituent une grande menace pour la flore. Un appel est lanc�. Autrement, le sable finira par engloutir toutes ces surfaces que nous avons ignor�es et massacr�es. Mais ce qui constitue l�attraction insolite de Tinerkouk, c�est bien son fort. Il est � noter que la pr�sence coloniale n�eut lieu qu�� partir de 1916. Ce fort fut construit dans les ann�es 50 gr�ce � une main-d��uvre bon march�. Il servait de lieu de regroupement des militaires. Apr�s leur d�part, il fut abandonn� et enti�rement enseveli sous le sable. En 2003, la d�cision de le faire ressurgir, le mettre � nu, fut prise et on d�couvrit avec stupeur que tout �tait bien conserv�. Les plafonds fabriqu�s de troncs de palmiers tenaient toujours. Tout �tait intact. M�me le donjon qui abritait la grosse citerne qu�un puits alimentait et qui �tait destin�e � desservir le fort �tait l�, avec ses supports, ses tuyaux. De l�autre c�t�, une piscine. Le fort fut restaur� et la grande cour t�moigne de sa grande beaut�. Des escaliers vous conduisent sur des terrasses qui forment un passage, lieu de guet et d�observation. La vue est imprenable, offrant un paysage psych�d�lique qui livre Tinerkouk dans toute sa f�erie, mythique et fascinante. Au pied de ce majestueux fort, se trouve la premi�re �cole primaire cit�e plus haut. Le pr�sident de la R�publique a visit� ce fort en 2004. Sit�t la visite effectu�e, nous rejoignons le ksar de Fatis. Fatis est un ksar de plus de 3000 habitants. Son sol regorge d�eau et la palmeraie luxuriante en t�moigne. Ici la plupart des habitants ont recours � un stratag�me pour obtenir des fruits et des
l�gumes. En effet, il suffit d�entourer un lopin de terre d�une cl�ture faite de palmes appel�e �afrag�, de semer et de s�en aller. Le moment venu, ils reviendront pour la r�colte. Pas le moindre souci d�irrigation. Parfois, l�eau effleure le sol ! Fatis est surtout connue et r�put�e pour la qualit� et la beaut� de son artisanat (tapis, oreillers, tbag, gandoura...) toute une panoplie que des mains habiles ont su tisser en y m�langeant des couleurs chatoyantes. Le rouge et le blanc pr�dominent. Jadis, la population construisait � l�entr�e du ksar des d�p�ts en toub destin�s � entreposer des denr�es. Tandis que, eux, pr�f�raient habiter � l�int�rieur. Aujourd�hui, ces d�p�ts sont en ruine, vestige du temps. La ziarra de Sidi Bassidi donne lieu � une grande �fatha� et le couscous est servi durant une semaine. D�ailleurs, une semaine commerciale est organis�e, bon pr�texte pour de multiples achats qui font le bonheur de ces marchands venus de loin. Ici � Fatis, le signal TV est faible et les habitants se rabattent in�luctablement sur la parabole. Pas de pharmacie, pas de m�decin, seul un infirmier vaque au milieu d�un dispensaire. Pas de transport non plus ! Puis l�escapade termin�e, nous quittons Fatis, pour nous diriger vers un autre ksar Tabelkoza, r�put� pour la qualit� de ses dattes et l�abondance de son eau. Entre les d�dales des ruelles et les maisons en �toub� s��rige tel un monument la demeure de celui qui nous offrit l�hospitalit�. Un vrai petit ch�teau. �Si dans d�autres r�gions du pays, raconte le propri�taire, les femmes, devant se rendre en p�lerinage, s�affairent aux t�ches domestiques, ici dans notre ksar, les femmes qui ont la chance de se rendre � La Mecque sont consid�r�es comme de vraies reines. Elles ne font rien, elles se consacrent uniquement � la pri�re et � la lecture du Coran. Ce sont les hommes qui s�occupent de tout (cuisine, vaisselle...). C�est ce qui le caract�rise des autre ksour. La soci�t� de la r�gion de Timimoun n�a rien mais a tout. Vous trouverez toujours quelqu�un pour vous offrir son toit et en guise d�hors-d��uvre, une bonne bouch�e de �sfouf� (dattes s�ch�es et concass�es). La r�gion est surtout r�put�e pour son hospitalit�, son couscous et son �khoubz el gola� dont la pr�paration n�cessite la dext�rit� et l�habilit� des mains. Une p�te � base de bl�, l�g�re et onctueuse est �tal�e sur une cruche (gola) dont on a pris le soin de pr�chauffer avec des palmes. La p�te cuite, elle est r�duite en morceaux et arros�e d�une sauce piment�e. On prend le soin de laisser absorber et on sert avec la viande. Un vrai d�lice pour le palais. Un autre mets tr�s appr�ci� �khoubz ennour� est �galement r�pandu dans la r�gion. Il y a plusieurs mani�res de cuire, de griller la viande mais quand elle est servie ici, l�id�e de r�gime dispara�t et on a aussit�t tendance � faire ripaille. Chaque ksar regorge de secrets et de l�gendes, d�hommes et de femmes qui ont �crit son histoire. Les gens vivent en toute qui�tude, en toute s�r�nit�, en pleine osmose. Ici, le stress s�estompe. Lorsqu�on est assis sur l�erg, en pleine contemplation et admiration pour cette nature merveilleuse et f�erique, sirotant un th� mousseux on d�couvre la flore dans toute sa splendeur. Une beaut� � vous couper le souffle, une beaut� surnaturelle qui vous transporte loin des tracasseries de la vie quotidienne. Une th�rapie qui a fait ses preuves.


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