Pas moins de 4 transplantations r�nales sont pr�vues au centre hospitalier universitaire (CHU) de Annaba avant la fin du mois de d�cembre courant. L�information a �t� livr�e, mercredi dernier, � Annaba en marge des travaux des deuxi�mes journ�es de n�phrologie baptis�es au nom du d�funt Mohamed Belhalaf, sp�cialiste dans ce domaine. Le Pr Atik, chef de service de n�phrologie au CHU de Annaba, a affirm�, � ce propos, que les pr�paratifs vont bon train pour assurer une r�ussite � cette premi�re m�dicale dans la r�gion de Annaba qui enregistre annuellement quelque 20 000 s�ances d�h�modialyse, soit 60 s�ances par jour pour une population de 3,5 millions d�habitants localis�s dans les wilayas de Annaba, Skikda, El Tarf, Guelma, T�bessa et Souk Ahras. La greffe du rein n�est pas une mince affaire du fait qu�elle implique l�environnement tout entier, notamment la population. Le Pr Atik a indiqu�, d�autre part, que 12 couples (donneur et receveur) sont disponibles pour les besoins des transplantations r�nales qui se feront avec la collaboration des sp�cialistes �trangers en la mati�re. Ces deuxi�mes journ�es de n�phrologie qui ont comport� quelque 27 communications ont pour objectif la formation et l�am�lioration de la prise en charge des malades insuffisants r�naux. Il est � rappeler que le ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, Amar Tou, a annonc� lors des diff�rentes visites � l�int�rieur du pays que la greffe du rein sera g�n�ralis�e � l�ensemble des CHU du pays. Nabil Keba�li COLLOQUE SUR L'ARBITRAGE COMMERCIAL INTERNATIONAL Les avocats alg�riens en qu�te d�acc�s au march� Un colloque international sur l�arbitrage commercial a �t� organis� les 13, 14 et 15 d�cembre courant � Annaba par le barreau de Annaba, sous le haut patronage du ministre de la Justice et garde des Sceaux. Pas moins de trente communications ont �t� programm�es lors de cette rencontre � laquelle ont pris part des avocats, juristes et professeurs de droit d�universit�s alg�riennes et leurs homologues de Tunisie, du Maroc et de France. La d�mystification du concept de l�arbitrage commercial international en tant que mode alternatif au r�glement des diff�rends et litiges pouvant surgir lors de l�ex�cution d�une transaction commerciale a �t� l�un des points dominants de ce colloque, qui a trait� �galement des conditions d�acc�s � cette pratique, des avocats et juristes des pays du Maghreb, sachant que ce domaine continue d��tre exploit� presque totalement par leurs coll�gues occidentaux comme s�il s�agissait d�une chasse gard�e. Selon les communications qui ont �t� pr�sent�es, les Tunisiens et les Marocains sont en avance par rapport � leurs homologues alg�riens en mati�re de pratique de l�arbitrage commercial international du fait de l�ouverture �conomique pr�coce de leurs pays respectifs au monde ext�rieur. Ce sont d�ailleurs les Tunisiens et les Marocains qui ont r�ussi � hisser le d�bat � un niveau sup�rieur en situant la vraie probl�matique de l�arbitrage commercial international qui se pose en termes d�acc�s � cette activit� pour les avocats alg�riens notamment parmi les conf�rences Figure au premier plan celle de ma�tre Lezzar Nasredine, avocat, membre du comit� alg�rien d�arbitrage commercial et du centre de conciliation et d�arbitrage de la Chambre alg�rienne de commerce et d�industrie (CACI) qui a planch� sur l�arbitrage dans les contrats p�troliers, estimant que �derri�re une apparente simplicit�, la loi laisse un certain nombre de questions sous silence�. Et d�ajouter : �La pratique pourra r�v�ler les insuffisances et les ambigu�t�s�, soutenant qu�une certaine opacit� entoure les transactions p�troli�res et les contentieux y aff�rents�. Cela constitue, selon lui, un handicap pour les chercheurs et emp�che la pr�vention des vides juridiques. Le conf�rencier a relev�, d�autre part, que parmi les zones d�ombre dans cette loi reste le r�glement des litiges relatifs aux questions fiscales qui touchent au Tr�sor public ou au contrat de transport par canalisations qui ont des incidences sur la s�curit� publique et les diff�rends li�s � l�environnement. N. K.