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MEDELCI ACCUSE
�Transparency veut semer le d�sordre�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 12 - 2006

Nous sommes capables de juguler la corruption, a affirm�, samedi soir devant les cam�ras de l�ENTV, le ministre des Finances, Mourad Medelci. L�affirmation se voulait une r�ponse indirecte � la Banque mondiale et � Transparency International, Mourad Medelci accusant implicitement cette organisation de faire dans l�agitation et de vouloir semer le d�sordre.
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - H�te du forum hebdomadaire de l�ENTV, le ministre des Finances en a laiss� plus d�un sur sa faim de r�ponses chiffr�es sur la corruption et les scandales bancaires qui d�fraient la chronique. En effet, Mourad Medelci, d�mentant tout esprit de r�tention de l�information et couverture de personnes impliqu�es, a n�anmoins refus� de confirmer la v�racit� des chiffres avanc�s ici et l� et de d�voiler les montants exacts des d�tournements de deniers ainsi que l�identit� des gens corrompus. Cela, en pr�cisant que les dossiers se trouvent au niveau de la justice �qui est l�, invitant ses interlocuteurs m�diatiques � s�en rapprocher et ne manquant pas de relever l'obtention et la mise en �uvre de l'extradition vers l'Alg�rie de personnes impliqu�es dans des d�tournements de fonds de banques. Certes, l�h�te de la petite lucarne a invit� tous ceux qui affirment d�tenir des informations fond�es sur des affaires de corruption et de malversations financi�res � se rapprocher de ses services et de la justice, pr�cisant que les dossiers transmis seront trait�s avec attention, fermet� et dans le respect des lois. N�anmoins, et usant d�une rh�torique l�nifiante � souhait, �lusive, langue de bois, il n�a apport� aucune r�ponse aux interrogations exprim�es sur les auteurs de ces malversations, estimant qu�en parler sans preuves et fondements rel�ve de l�irresponsabilit� politique. Pis, ce ph�nom�ne, selon lui, �tait inh�rent � la situation de transition o� se trouve l��conomie alg�rienne. Voire, Mourad Medelci de s�en prendre en termes � peine voil�s � certaines organisations internationales, la Banque mondiale et sa filiale la Soci�t� financi�re internationale (SFI) ainsi que l�organisation Transparency International dont des repr�sentants �taient les h�tes r�cemment de notre pays.
Les assertions �lusives de Medelci
Tout en rappelant � l�auditoire que l�Alg�rie �tait actionnaire au sein du groupe de la Banque mondiale et du Fonds mon�taire international (FMI) et que notre pays accueille �� bras ouverts� tous les conseils utiles et �les avis externes sur la situation interne�, Mourad Medelci a affirm� qu�� aucun moment la complexit� du syst�me fiscal alg�rien n�a �t� �voqu�e lors des entretiens qui l�ont r�uni, ainsi que le chef du gouvernement, avec le vice-pr�sident ex�cutif de la SFI, Lars Thunell. Certes, le ministre des Finances s�est d�clar� �conscient qu�il (le syst�me fiscal) n�est pas aussi simple�. Toutefois, il a consid�r� l�affirmation rapport�e par voie m�diatique du vice-pr�sident de la SFI selon laquelle notre fiscalit� est trop complexe comme relevant de l�exag�ration. Mais aussi l�h�te de l�ENTV d��tre �lusif quant aux appr�hensions du groupe de la Banque mondiale et de Transparency International sur la conduite des march�s publics et la gestion des deniers publics. Cela d�autant qu�un montant de l�ordre de 140 milliards de dollars, soit 10 000 milliards de dinars, a �t� mobilis� pour la r�alisation du programme de relance de la croissance et de d�veloppement infrastructurel et social ainsi que des programmes sp�cifiques aux r�gions du Sud et des Hauts-Plateaux. Des deniers budg�tis�s, g�r�s par une caisse sp�cifique et en toute transparence selon Mourad Medelci. Ce dernier d�affirmer, p�remptoirement, en r�ponse � ces conseils, que �nous (l�Alg�rie) sommes capables de juguler la corruption�, le gouvernement ayant d�j� pris �des mesures pour rem�dier � la source de ce mal�. En citant, � ce propos, tant l�am�lioration et la r�organisation des syst�mes de gestion, de gouvernance et de supervision bancaires, l�am�lioration des conditions de travail des agents charg�s des missions de contr�le, que la mise en place depuis 2002 de la Cellule de traitement du renseignement financier. Ce faisant, le ministre des Finances a affirm�, devant l�auditoire m�diatique, qu�il rejetait �toutes d�clarations � m�me de cr�er du d�sordre et de l�agitation� et de perturber le processus de restauration de la confiance. Ceci dans une allusion � peine voil�e � Transparency International, au demeurant non cit�e.
Elargir le champ d�intervention de l�IGF
Une prestation m�diatique au cours de laquelle la r�forme en cours de l�Inspection g�n�rale des finances (IGF) n�a pas manqu� d��tre abord�e. A ce propos, Mourad Medelci a indiqu� que le statut de l�IGF est en voie d��tre r�vis�, en �largissant le champ d�intervention de cette structure de contr�le des finances publiques aux entreprises du secteur �conomique public et non plus uniquement aux institutions � caract�re administratif. En fait, s�agissant de la gestion de deniers publics, il sera question de permettre � cette structure d�intervenir directement aupr�s de ces entreprises, sans �tre assujettie � l�autorisation pr�alable du gouvernement comme c�est le cas actuellement. De m�me qu�il a rappel� qu�un projet de loi-cadre de lois de finances est en cours de maturation au niveau des d�partements minist�riels et qu�il sera soumis prochainement � l�aval parlementaire.


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