Le programme de modernisation de l�administration des douanes est en cours de finalisation et devrait �tre pr�t le mois prochain. C�est ce que le directeur g�n�ral des Douanes alg�riennes, Mohamed Abdou Bouderbala, a indiqu�, hier � l�h�tel El Aurassi, en marge du d�roulement du 3�me Forum international de la finance (FIF). Couvrant la p�riode 2007-2010 et partiellement d�j� mis en �uvre, ce programme comporte, selon le DG des Douanes, un aspect li� au statut particulier de ce corps (d�roulement de la carri�re, salaires�). Il concerne �galement la question de la modernisation des services douaniers et notamment ceux portuaires et transfrontaliers. A ce propos, Mohamed Bouderbala a �voqu� la mise en �uvre d�un programme d�acquisition d��quipements a�riens pour le contr�le. Ce faisant, le directeur g�n�ral des Douanes a indiqu� que le r�cent rapport de l�Organisation mondiale des douanes (OMD) sur l��tat de l�institution douani�re alg�rienne, �labor� � l�initiative de notre pays, comporte des recommandations et des propositions d�experts. N�anmoins, le DG des Douanes a indiqu� qu�il n��tait aucunement au courant d�une demande de fermeture du port d�Alger, pour insuffisances de fonctionnement, �voqu�e par voie m�diatique. Concernant la seconde phase du d�mant�lement tarifaire, pr�vue dans le cadre de l�accord d�association entre l�Alg�rie et l�Union europ�enne, Mohamed Bouderbala a indiqu� que le syst�me des contingents, sur la base du syst�me FIFO (le premier arriv� v�ritablement, le premier � �tre servi) continuera � �tre appliqu� en toute transparence. Pas de banques suisses en Alg�rie Cela �tant, le 3�me FIF est organis�, sous l��gide du minist�re alg�rien des Finances, par l�association Forum des comp�tences alg�riennes en Suisse et de la Chambre de commerce et d�industrie Suisse-Alg�rie (CCI-SA). Ouvert hier et s��talant sur trois jours, ce forum abordera, � l�aune de l�expertise internationale et sous la forme d�ateliers, plusieurs th�matiques. Et notamment le capital-risque, la privatisation, le management bancaire, le contr�le et l�audit bancaire, la gestion des risques, la formation, la banque et assurances ainsi que les entreprises exportatrices et le e-commerce. Cela �tant, le pr�sident de la CCI-SA, Claude Haegi, a, lors d�une intervention pr�liminaire, pr�cis� que �les banques suisses n�ont pas vocation � installer des r�seaux bancaires � l��tranger�. Ainsi, il n�y aura pas de banques suisses en Alg�rie mais le lancement de projets alg�ro-suisses dans le domaine financier et bancaire, au niveau international et dans notre pays. Le d�veloppement de la coop�ration alg�ro-helv�tique concerne �galement, selon Claude Haegi, le secteur du tourisme avec le lancement d�un partenariat entre l�Ecole h�teli�re de Lausanne et son homologue alg�rienne, ainsi que le secteur de l�agroalimentaire avec la cr�ation de Nestl� Alg�rie. De m�me, la soci�t� suisse Genilem souhaite apporter son expertise et son accompagnement dans la cr�ation de nouvelles soci�t�s en Alg�rie et notamment dans le secteur des services. En effet, Genilem est en attente d�une autorisation pour assister les cr�ations de PME ainsi que l�Ansej. Par ailleurs, Claude Haegi a �voqu� le lancement, d�s l��t� 2007, d�un projet d�un centre commercial de standing � Bab-Ezzouar destin�, sur 50 000 m�tres carr�s de superficie, � la distribution de grandes marques internationales. Pilot� par Gemoli, un promoteur immobilier suisse d�envergure, cot� � la Bourse de Zurich, ce projet s�inspire d�un grand centre commercial se trouvant dans la ville de Lausanne. Ch�rif Bennaceur LE SECTEUR PRIVE ACCAPARE 53% DES CREDITS BANCAIRES L'Etat soutient les entrepreneurs, selon Medelci Ouvrant les travaux du 3�me FIF, le ministre des Finances, Mourad Medelci, a dress� un bilan de l��volution de l�activit� bancaire nationale en 2006. Un constat qui fait ressortir une am�lioration progressive de l�interm�diation bancaire, avec une croissance significative des ressources de 17% en 2006, contre 7% en 2005. Mais aussi une nette augmentation du niveau de financement de l��conomie (+9%), dans un contexte d�am�lioration du portefeuille des banques. En outre, Mourad Medelci a relev� �une part importante� du secteur priv� dans l�encours total des cr�dits (52,8% en 2006 contre 49,6% en 2005). Ce faisant, le grand argentier du pays a relev� que compte tenu de la surliquidit� des banques (plus de 10 milliards de dollars), le taux de transformation des ressources �demeure relativement bas, tournant autour de 55%�. Cela �tant, Mourad Medelci a affirm� que l�Etat souhaite apporter son soutien aux entrepreneurs, en leur permettant de b�n�ficier davantage d�incitations. C. B.
LE CPA SERA PRIVATISE A LA FIN 2007 La professionnalisation bancaire est n�cessaire, estime Medelci Le processus de privatisation du Cr�dit populaire d�Alg�rie (CPA) sera finalis� au plus tard avant la fin de l�ann�e 2007 selon le ministre des Finances, Mourad Medelci. Ce dernier de r�affirmer, en marge du 3�me FIF, que �nous y travaillons activement�. Une privatisation qui s�inscrit dans le sens du renforcement de la concurrence bancaire et qui sera r�alis�e, selon lui, de mani�re effective cette ann�e. Cela �tant, Mourad Medelci n�a pas manqu� de revenir sur toutes les r�formes entreprises dans le domaine financier et bancaire national. En ce sens, il a insist� sur la n�cessit� pour les banques de d�velopper le professionnalisme et de le consolider, les professionnels des m�tiers de la banque et de la finance devant s�inspirer d�une nouvelle d�marche manag�riale. Cela, Mourad Medelci d�inviter les banques � d�velopper leurs r�seaux notamment dans les r�gions des Hauts-Plateaux et du Sud et s�impliquer dans le financement des services et de l�agriculture, des zones et des activit�s attractives de l�investissement. C. B. DEVELOPPEMENT DE L'EXPERTISE BANCAIRE La BEA relance son �cole de formation La Banque ext�rieure d�Alg�rie (BEA) relancera prochainement son �cole de formation � Miramar, � l�ouest d�Alger. Une �cole destin�e, selon le Pdg de la BEA, Mohamed Loukal, � la formation int�gr�e et intensive des cadres bancaires aux m�tiers de la banque. La BEA renforce son r�seau bancaire, une dizaine de nouvelles agences ayant �t� ouvertes depuis une ann�e et cinq autres devant l��tre avant la fin 2007. Une �tr�s bonne expansion du r�seau�, selon le P-dg de la BEA qui a indiqu� que les r�sultats de son �tablissement ont �t� excellents en 2005 et le seront �galement en 2006 et 2007.