Les risques de MTH sont l�gion dans la ville de Skikda. La commission d�hygi�ne de l�APC, compos�e de repr�sentants des diff�rentes directions concern�es, nous r�conforte par le biais de l�un des ses �l�ments. �Il n�y a pas de cas de typho�de � d�plorer�, affirme- t-il, en se basant sur les r�sultas des analyses effectu�es p�riodiquement. �Pourtant, il devrait y en avoir au vu de la r�alit� du terrain�, se r�tracte-t-il. Quelle est cette r�alit� du terrain dont parle notre interlocuteur ? Le risque d��clatement des canalisations des eaux us�es et d�infiltration de ces derni�res avec l�eau potable, un ph�nom�ne qui conna�t des proportions alarmantes. R�guli�rement, les services d�hygi�ne et de l�assainissement, relevant respectivement des deux vice-pr�sidences des affaires sociales et de la maintenance, ont effectu� plusieurs interventions au niveau de plusieurs quartiers de la ville comme Bouyala, Bouabaz, l�Esp�rance, l�Arc-en-ciel, Merdj Eddib�) les plus expos�s. Ces interventions consistent entre autres � colmater les fuites d�eau potable. �Des r�seaux d�AEP r�par�s avec des bouts de bois et du shaterton�, nous dira un intervenant. Dans certains quartiers, on constate que des canalisations d�AEP sont int�gr�es dans des vides sanitaires ! Un danger certain. De plus, l�absence d�aires de jeux et d�espaces verts au profit des enfants a incit� ces derniers � se rabattre sur les caves o� pullulent les rats et les cafards volants et o� et les maladies infectieuses ont trouv� un terrain propice pour leur prolif�ration. Notons dans ce contexte que plusieurs cit�s n�ont pas �t� cibl�es par des op�rations de nettoiement des caves. Et les concepts de co-propri�t� et de bon voisinage sont r�volus. N�emp�che que beaucoup d�interventions des services pr�cit�s ont pu sauver des vies. Les maux d�estomac et les diarrh�es pour cause de consommation de l�eau pleine de boue (turbide), qui coule m�me dans les robinets des m�nages, ont donn� du fil � retordre aux services des urgences de l�h�pital de Skikda. Les d�l�gu�s communaux ont � maintes reprises signal� cet �tat de fait et l�APC soutient que le retard dans les interventions des instances mises en cause l�a incit�e � s�impliquer davantage dans le but de r�duire l�impact n�gatif pouvant d�couler de ce laisser-aller. Une enveloppe financi�re de l�ordre de 700 millions de centimes dans le cadre du BP 2007, soit la m�me reconduite du BP 2006, a �t� r�serv�e pour la maintenance et l�entretien des r�seaux d�assainissement. Au total, 1,38 milliards de centimes est destin� � l�assainissement, travaux et acquisition de mat�riel n�cessaire, ce qui est moins que dans le cadre du BP 2006, soit un plus de 4 milliards de centimes. Ces d�marches sont elles suffisantes quand on sait que beaucoup de canalisations sont obsol�tes et n�ont pas �t� r�nov�es depuis la nuit des temps ! L�hiver est l� ! En plus des glissements de terrain et des inondations provoqu�es par les fortes intemp�ries, il y a le ruissellement des eaux pluviales. Et par malheur, c�est toujours une vanne d�un r�seau d�AEP ayant des fuites qui se trouve � �l�accueil� de cet �coulement. D�o� le risque de contamination. En 2001, plus de 800 cas de typho�de ont �t� signal�s dans la wilaya. L�une des causes, l�infiltration des eaux us�es avec l�eau potable. Za�d Zoheir