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APRES LE REFUS DE L'ADMINISTRATION DE DELIVRER UNE AUTORISATION POUR LA TENUE DE SON 2e CONGRES Le MDS d�nonce l'offensive contre les forces d�mocratiques
Pr�vu pour jeudi et vendredi, le 2e congr�s du Mouvement d�mocratique et social (MDS) n�a pas eu lieu en raison du refus r�serv� par la wilaya d�Alger � la demande d�autorisation introduite par les dirigeants de ce parti. Ce n�est pas la premi�re fois que l�administration abuse de ses pr�rogatives pour bafouer les libert�s individuelles et collectives des citoyens, mais emp�cher un parti politique agr�� de tenir son congr�s constitue une d�rive et une atteinte grave aux libert�s d�mocratiques. Insurg�s contre cette d�cision arbitraire, qui ne mentionne pas d�ailleurs les raisons de ce refus, les militants du MDS, des sympathisants et des personnalit�s politiques ont particip� jeudi, au si�ge du MDS, � la r�union d�urgence du conseil national qui a inscrit � l�ordre du jour l�analyse de la situation actuelle caract�ris�e par une cabale contre les forces d�mocratiques et aussi envisager une autre date pour la tenue du congr�s. Ainsi, apr�s plusieurs heures de discussions, le MDS a d�cid� de reporter son 2�me congr�s � la fin du mois de f�vrier 2007 ou au plus tard � d�but mars. La date exacte sera fix�e lors de la prochaine r�union du conseil national. Intervenant lors de cette r�union, plusieurs militants ont relev� le caract�re anti-constitutionnel de la d�cision de la wilaya d�Alger. Selon le secr�taire g�n�ral du MDS, M. Ahmed Meliani, �celle-ci n�est que le d�but d�un long processus de r�pression� Pour le MDS, �l�emp�chement de la tenue d�une conf�renced�bat � Oran est un signal fort du pouvoir r�pressif d��touffer toutes les voix qui font barrage aux tentatives de normalisation du syst�me rentier en Alg�rie�. �voquant la crise interne du parti, la direction actuelle du MDS �refuse de faire le lien entre le refus d�autorisation de la tenue du congr�s et ce qui se passe � l�int�rieur�. �Il n�est pas question d�offrir le subterfuge au pouvoir de d�tourner l�opinion publique sur les raisons du report du congr�s, qui ne sont autres que la d�cision de la wilaya � ne pas l�autoriser�, signale-t-on. �El Hachemi nous a avertis avant son d�c�s que le pr�sident Bouteflika est bien d�termin� � en finir avec deux d�mocrates : Le Matin et le MDS�, a confi� un militant en pr�cisant que �la sc�ne politique nationale est t�moin aujourd�hui de cette volont� dont une premi�re �tape a �t� r�alis�e, � savoir la disparition du journal Le Matin et la deuxi�me est en cours d�ex�cution�. Devant la menace persistante qui frappe les forces d�mocratiques, le MDS appelle l�ensemble de la classe politique � une large mobilisation pour mettre un terme aux atteintes � la libert� d�expression, qu�elle soit politique, syndicale ou de la presse. Il est important de rappeler que le RCD, qui s�appr�te �galement � organiser son congr�s dans deux mois, s�est vu refuser la salle omnisports de Tipasa. M�me en s�adressant au priv�, le RCD craint que la tenue de son congr�s puisse �tre entrav�e � la derni�re minute. C�est ainsi que le MDS a manifest�, jeudi, son enti�re solidarit� avec le RCD et s�est d�clar� disponible � s�associer � ce dernier pour des actions communes. �Il ne faut pas banaliser de tels actes, car il s�agit d�une volont� de fermer la parenth�se de l�ouverture d�mocratique issue des �v�nements d�Octobre 88�, souligne- t-on.