Les occupants de l�embl�matique immeuble du Sogan, �rig� durant les ann�es 1960, sont mont�s au cr�neau pour d�noncer les d�passements des responsables de la Direction de la jeunesse et des sports. Dans une p�tition adress�e au pr�sident de la R�publique, les signataires d�noncent la spoliation d�un terrain de proximit� (aire de jeux) qui leur est mitoyen. Ce site rattach� � la Maison de jeunes Ay�che- Sma�n �tait quotidiennement fr�quent� par des centaines de jeunes depuis des ann�es, et qui s�adonnent � leurs jeux favoris. Les p�titionnaires s��tonnent qu�un terrain de proximit� puisse abriter le futur si�ge de la DJS et les logements de fonction et ce, au m�pris de la r�glementation et des normes �dict�es par le minist�re de l�Habitat et de la Construction. Ils rappellent que leurs l�gitimes d�marches aupr�s des autorit�s locales sont demeur�es vaines. Une catastrophe a �t� �vit�e de justesse car, faute d��tude pr�alable, une canalisation de gaz naturel a �t� endommag�e par l�engin de terrassement de l�entreprise de travaux publics qui est � pied d��uvre depuis deux semaines. Les signataires sont d�termin�s � s�opposer � cette r�alisation qui aurait un impact n�gatif sur leur cadre de vie et leur intimit� car son envergure nuirait � l�a�ration et � l�ensoleillement des logements. Ils lancent un appel d�sesp�r� au premier magistrat du pays aux fins de stopper cet abus de pouvoir et ces d�passements intol�rables de la part de la DJS. B. A. Des toilettes publiques inexploit�es Dans le souci de r�pondre aux attentes citoyennes, l�ancienne municipalit� du chef-lieu de wilaya avait r�alis�, d�but 2002, un important bloc de toilettes publiques au centre-ville, � la place du 8-Mai-1945. Cette infrastructure tant attendue abrite une aile r�serv�e � la gent f�minine, longtemps p�nalis�e. En effet, il est aberrant qu�une ville de plus de 150 000 habitants, qui est cens�e accueillir quotidiennement des centaines de visiteurs et m�me des touristes �trangers des deux sexes, soit d�pourvue de vespasiennes et de toilettes publiques. Cette louable r�alisation avait n�cessit� une �tude et une enveloppe de plusieurs centaines de millions de centimes � l�ancienne APC qui �tait soucieuse de la qualit� du cadre de vie de ses administr�s. Pour des raisons inexpliqu�es, l�actuelle municipalit� a d�daign� cette acquisition, dont l�impact est ind�niable, et a remis aux calendes grecques son inauguration. Selon des sources cr�dibles, cons�cutivement � une adjudication, un cahier des charges avait �t� �tabli depuis plus d�une ann�e au profit d�un soumissionnaire qui refuse curieusement la mise en service de ces toilettes publiques dont les abords sont jonch�s de d�tritus et d�ordures m�nag�res. Ce site, qui aurait d� �tre un lieu exemplaire de propret� et de salubrit�, est devenu un d�potoir � ciel ouvert au grand dam des Guelmis. Des citoyens se sont rapproch�s du bureau du Soir d�Alg�rie, pour lancer un SOS aux autorit�s locales afin que la ville du 8- Mai-1945 retrouve son aura des ann�es 1980.