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CE MONDE QUI BOUGE
Saddam et la conscience occidentale Par Hassane Zerrouky
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 01 - 2007

Saddam pendu le jour de l�A�d, jour sacr�, est certes choquant. Mais puisqu�on est dans le registre de l�indignation, souvenons- nous que le GIA et l�AIS tuaient et �gorgeaient le jour de l�A�d. A cette �poque, les imams �taient bien silencieux tandis que certaines bonnes consciences se demandaient qui tuait qui ! S�agissant de l�Irak, le probl�me n�est pas l�.
C�est la crainte de r�v�lations sur les implications occidentales dans les crimes de Saddam Hussein (il �tait loin d��tre un ange) qui a sans doute pr�cipit� son �limination et que certains veulent maquiller en crime chiite ! Car mort, il ne sera pas jug� pour le massacre des 180 000 Kurdes lors de l�op�ration �Anfal� durant la guerre Irak-Iran ni d�ailleurs pour l��crasement de la r�volte chiite en 1991au cours de laquelle p�rirent des milliers de personnes, et encore moins pour avoir envahi le Kowe�t, alors que le proc�s avait �t� programm� par la justice irakienne, proc�s auquel Tarek Aziz devait t�moigner. Dans cette parodie de justice, le plus grave r�side dans le fait que Saddam Hussein, ayant �t� fait prisonnier par des forces �trang�res au terme d�une guerre men�e contre son r�gime, il ne devait pas �tre jug� par une juridiction mise en place par les occupants am�ricains mais par un tribunal international ind�pendant. Pour m�moire, le Tribunal sp�cial irakien (TSI) avait �t� institu� par Paul Bremer, l�ancien administrateur am�ricain de l�Irak, pour juger les crimes commis par des Irakiens entre le 17 juillet 1968, date du coup d�Etat baathiste, et le 1er mai 2003 en Irak ou ailleurs, ainsi que les crimes commis lors de la guerre contre l�Iran (1980-1988) et l�invasion du Kowe�t (1990- 1991). Faisant fi des accusations de partialit� d�un tribunal si�geant dans un pays sous occupation militaire, en proie � une guerre civile, Washington entendait ainsi �viter que le proc�s de Saddam ne soit �galement celui des responsabilit�s occidentales, quand l�Irak �tait courtis� par les grandes capitales europ�ennes et am�ricaine. Aussi lui importait-il de soustraire Saddam Hussein � une Cour p�nale internationale comme l�avaient demand� en vain ses avocats et la F�d�ration internationale des droits de l�homme (FIDH). Il faut savoir que jusqu�en 1989, Saddam Hussein �tait un alli� des Etats-Unis et des grandes puissances occidentales, avec lesquels il avait nou� des liens �troits. Et quand, lors de la guerre irako-iranienne, Washington et ses alli�s occidentaux eurent constat� que l�offensive irakienne tournait au d�sastre, ils entreprirent d�aider massivement le r�gime de Saddam, consid�r� comme la�que et pro-occidental, contre l�Iran de Khomeini, per�u comme la principale menace contre les int�r�ts occidentaux. En 1982, William Casey, chef de la CIA, d�barque � Baghdad, suivi une ann�e plus tard en 1983 par l�envoy� sp�cial de George Bush p�re, Donald Rumsfeld. Buts de ces visites : rassurer et soutenir Saddam contre Khomeini. Outre les armes militaires classiques � h�licopt�res, avions, missiles, armes lourdes � de l�armement chimique lui a �t� livr�. Des firmes occidentales ont aid� l�Irak � en fabriquer. Ce sont ces armes chimiques fabriqu�es gr�ce � l�aide occidentale qui ont �t� employ�es par l�arm�e de Saddam contre l�arm�e iranienne et les civils kurdes de Halabja. Ce sont des h�licopt�res Bell, de fabrication am�ricaine, qui ont d�vers� le gaz moutarde sur les civils kurdes. Ce sont des Mirages �quip�s de missiles exocet fournis par la France qui ont permis de bombarder et d��craser l�insurrection kurde et chiite. Et pendant que l�arm�e de Saddam, noy�e d�armes occidentales de toutes sortes, bombardait et massacrait sans coup f�rir, Washington s�employait au Conseil de s�curit� � bloquer toute r�solution condamnant les crimes de guerre irakiens, allant jusqu�� accuser l�Iran d�avoir utilis� en premier des bombes chimiques. Ex�cut�, Saddam a emport� dans sa tombe des secrets g�nants pour Washington, Paris, Londres et tous ceux qui avaient int�r�t � le faire taire. H. Z.

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