Un hommage particulier au cin�ma libanais a marqu�, samedi, la troisi�me journ�e du festival du film amazigh (11 au 15 janvier) � Tlemcen, o� un volet �Regard sur le cin�ma libanais� a �t� anim� par les partenaires �Festival ayam Beyrouth al cinemaiya� de l�association culturelle Beyrouth DC. Vers�e dans la production et la promotion des films ind�pendants libanais et arabes, cette derni�re, pr�cisent Eliane Raheb, r�alisatrice et directrice du festival, et Cynthia Choucair, r�alisatrice, �est n�e pour tenter de permettre aux jeunes de retrouver leurs rep�res identitaires, entre autres, puisqu�ils ne se sont pas retrouv�s dans leur cin�ma�. Animant un point de presse, au site historique du Mechouar de Tlemcen, ces deux �femmes du cin�ma� ont r�sum� l�objectif du festival de Beyrouth dans �la r�alisation de films pour nousm�mes et tels que nous sommes, avant d�en faire pour les autres�. �Nous travaillons, actuellement, sur un projet de r�alisation d�un site Web comme base de donn�es des films arabes, comprenant, entre autres, une filmographie arabe, des fiches techniques et des biographies des r�alisateurs�, a indiqu� Eliane Raheb. Le site sera op�rationnel � la fin du mois de f�vrier 2007. Une douzaine de films libanais ont �t� projet�s � la grande salle de la maison de la culture Abdelkader- Alloula en pr�sence des r�alisateurs, dont Eliane Raheb qui a pr�sent� trois courts m�trages, Karib Baiid et Michel Kamoun. �La production cin�matographique a �t� riche durant ces dix derni�res ann�es au Liban. Ces sont des films ind�pendants, r�alis�s avec peu de moyens, mais vari�s en genre et en format�, signale-t-on, avant de pr�ciser que �l�absence d�une infrastructure de production cin�matographique r�elle au Liban n�a pas d�courag� les jeunes cr�ateurs de s�exprimer sur leur v�cu fait de guerre et d�apr�s-guerre�. Au plan comp�titif, la s�ance matinale a enregistr� la projection de quatre autres films, respectivement, les �mes de l�exil de Sa�d Nanache, le Cadeau de Mesri Lahouari, Ad-bin tifrat de Mohamed Yargui et Tout va bien, une r�alisation collective. Ces courts m�trages ont trait�, notamment, de l�exil o� deux filles sont du voyage, de la vie d�un couple traversant une p�riode difficile, et de la fin de contrat et de stabilit� pour un jeune dipl�m�. Poursuivant leurs travaux, les ateliers, dont celui de �L��ducation par l�image de l�enfant�, qui a d�but� samedi au Mechouar, en collaboration avec l�association Varlin Pont-neuf (France), ont abord� diverses facettes du cin�ma sur les plans technique et critique. Une cinquantaine de jeunes stagiaires parach�veront leur formation initi�e � Annaba, Gharda�a et Tlemcen, pr�cise-t-on au niveau de l�atelier �Critique cin�matographique� tenu en partenariat avec le Festival du film oriental de Gen�ve (Figog) et la F�d�ration africaine de la critique cin�matographique (FACC). Outre un panorama amazigh compos� de trois documentaires, cette journ�e a �t� cl�tur�e par une soir�e artistique anim�e par de grands noms de la chanson kabyle.