Riad El Feth sera animé le temps d'une semaine par de nombreuses activités des plus intéressantes, entre projections, conférences de presse et atelier cinéma. Alger accueille du 3 au 7 octobre la première édition des Journées cinématographiques d'Alger. Orga-nisée par l'Association des réalisateurs indépendants «A nous les écrans» et placée sous l'égide du ministère de la Culture, cette première édition au vu du programme alléchant donne déjà le ton d'un mini- festival à la hauteur des ambitions que requiert un tel événement. Riches et diversifiées, ces Journées cinématographiques d'Alger s'ouvrent le 3 octobre à la salle Ibn Zeydoun par la projection du court métrage Clan destin de Abdelhamid Krim, suivi à 19h30 du documentaire ça tourne à Alger de Salim Aggar. Le lendemain, place à la première conférence de presse qui aura lieu à 10h30 à la salle Frantz Fanon et portera sur la situation du scénario dans le Maghreb (en marge du concours de scénario). Cette conférence sera rehaussée par la présence du dramaturge Slimane Benaïssa, le critique cinéma Mohamed Bensalah (Algérie), Ahmed Atef d'Egypte et le réalisateur et comédien Mohamed Nadhif du Maroc. L'après-midi, la salle Cosmos abritera la projection à 17h, du documentaire Hakda Lubnan (c'est ça le Liban) d' Eliane Raheb du Liban, suivi à 18h30 de Janoub (Sud) du Palestinien Nizar Hassan, puis à 20h, Les démons de la ville de l'Egyptien Ahmed Atef...Lundi 5 octobre, la salle Frantz Fanon accueillera de nouveau une conférence de presse des plus intéressantes. Cette fois, le thème sera axé sur la situation de la production documentaire dans le monde arabe, laquelle sera animée par Montaser Marai de la Jordanie, directeur de production à El Qatar, Eliane Raheb, responsable de Beyrouth DC et Nizar Hassan, producteur de documentaires palestiniens. L'après-midi, la salle Cosmos connaîtra à 17h, la projection de Via via, circulez, documentaire de Donia Brun (France-Itlaie) suivi à 18h30 de l'Incitation au mariage, un documentaire d'Hellène Chauvin (France). A 20h, le public sera invité à apprécier le film L'Enfant de Kaboul de Barmak Akram d'Afghanistan. Le mardi 6 octobre, le court métrage aura droit de cité dans le cadre d'une conférence de presse portant à juste titre sur son importance pour l'avenir du cinéma algérien en Algérie. Cette rencontre sera marquée par la projection de Symphonie des dieux de Saïdani Zakaria, Bab de Yasmine Chouikh et ponctuée de débats avec Abdelhamid Kim (cinéaste algérien installé en Espagne), Yasmine Chouikh (directrice artistique du festival international du court métrage de Taghit) et Mehdi Benaïssa, directeur artistique de ces journées cinématographiques. Rebelote, la salle Cosmos accueillera l'après-midi la projection de Dernière Rissala, documentaire sur la vie du réalisateur du Message Mustapha Akkaf, réalisé par Mohamed Belhaj. Suivra à 18h30, le film Mahmoud Darwish de Simone Bitton et Elias Sanbar. Enfin, sera projeté à 20h le film qui s'est distingué cette année au Festival de Cannes, l'excellent Le Temps qui reste du Palestinien Elia Suleiman. Le dernier jour de ces Journées cinématographiques d'Alger verront en début de journée, l'organisation d'un atelier portant sur l'importance du montage dans le cinéma qui sera animé par le chef monteur, Rachid Benallal, avec un technicien diplômé du groupe Avid. La sallle Cosmos accueillera l'après-midi, la projection du documentaire Les Sénégalaises et la Sénégauloise d'Alice Diop, suivra le moyen métrage La Jeune femme et l'instit de Mohamed Nadhif. La clôture de cette manifestation cinématographie dédiée principalement au cinéma arabe, maghrébin et généralement africain, se déroulera à la salle Ibn Zeydoun à 18h15. Elle verra la remise des prix du concours national du scénario et la remise des prix pour les participants aux JCA. Enfin, la soirée se terminera en beauté avec la projection du très bon film Looking for Eric de Ken Loach. Une première initiative algéroise à saluer.