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«Le cinéma libanais n'est pas soutenu par l'Etat...»
FESTIVAL DU FILM AMAZIGH DE TLEMCEN
Publié dans L'Expression le 15 - 01 - 2007

Beaucoup de similitudes entre le 7e art algérien et celui du pays du Cèdre.
Apres l'Irlande, l'an dernier, à Ghardaïa, la 7e édition du Festival culturel annuel du film amazigh a décidé de porter cette année son dévolu sur le cinéma libanais. Actualité oblige, peut-être, c'est un regard assez pertinent qui a été dévoilé au public tlemcénien.
Comme invités à ce festival, des films du festival Ayam Beirut du Liban, qu'organise tous les deux ans l'association culturelle Beirut DC, qui s'intéresse à la production et à la promotion des films indépendants libanais et arabes. Aussi, des films de trois réalisateurs évoluant ensemble dans cette même association ont été présentés au public. Il s'agit de Eliane Rahab qui est aussi la directrice du festival. Celle-ci a présenté deux films dont Karib baïd (documentaire de 58 minutes, 2002). Ce dernier, poignant, entame d'emblée, son sujet par une image symbolique, celle d'une scène culte d'un film de Charlie Chaplin, où le père accompagné de son fils tente d'échapper à la police. Cette dernière est vite assimilée à l'image de la mort, en octobre, du petit Mohamed Al Durra tué dans les bras de son père, qui suscitera une grande émotion dans le monde arabe. Le film aussi, dévoile le courage de ces enfants qui n'ont pas hésité, contrairement à leurs parents, peut-être, de braver l'ennemi, notamment en Palestine La réalisatrice a suivi ainsi des enfants qui ont été choqués, par l'injustice en Palestine. S'ensuit une histoire incongrue et pourtant très pertinente du vol d'une vache israélienne contre des chèvres palestiniennes
Entre le Liban, la Jordanie et Le Caire, la réalisatrice rencontre des enfants qui s'indignent avec une clairvoyance étonnante contre ces violences dans le monde. Son voyage l'emmène à se questionner sur sa propre enfance et sa relation avec la Palestine et une de ses amies d'enfance, partie s'exiler avec sa famille en France. Celle-ci parle d'intégration alors qu'un Palestinien est battu dans les rues de Paris pour la simple raison qu'il porte un keffieh. «J'ai voulu casser le rêve français» dira la réalisatrice lors du débat.
Autre film qui se décline comme une sorte de road movie intimiste est celui de Dimitri Khodr, intitulé Safar. Celle-ci, malgré sa démarche assez originale, pèche par trop de digressions qui desservent finalement le film. Tout au départ, une commande d'une organisation arabe pour l'éducation et la culture de réaliser un film sur les activités de celle-ci, se découvre, au final, au fur et à mesure des pérégrinations du réalisateur, au Maroc, en Egypte, en Palestine et en Jordanie en un film allégorique sur un nouveau sens aux mots éducation, culture, nature, mort et vie.
Par un fil conducteur qui est de s'adresser à un grand-père imaginaire, le réalisateur assène des «vérités» philosophiques, telle l'histoire de l'arbre qui en féconde un autre comme pour signifier cette transmission du grand-père au fils qui n'a plus cours aujourd'hui...Autre film présenté est celui de Cynthia Choucair, La Chaise.
Un court métrage (18 minutes, 2002). Un film apaisant mettant en scène la fraîcheur et l'innocence de deux petits frangins, à la recherche de la chaise de leur frère décédé, laquelle a été jetée dans les ordures sous l'effet de la colère...Abordant la situation du cinéma au Liban, nos réalisateurs ont, lors d'un point de presse animé au fort El Méchouar, en cours d'après-midi de samedi dernier, ont fait remarquer que le cinéma libanais est, avant tout, une question de volonté et d'expériences individuelles et de groupes à l'image de leur association - un peu comme en Algérie - n'est pas soutenue par l'Etat.
«Les festivals sont des initiatives personnelles. L'absence de l'Etat peut parfois être bénéfique car les gens trouvent les moyens par eux-mêmes. Mais c'est à double tranchant car on a besoin parfois de l'Etat. Ceci ne concerne pas seulement le cinéma» nous a-t-on indiqué.
Lors de cette conférence, il sera aussi question du monopole du coproducteur sur les images du réalisateur -autre point commun avec l'Algérie- mais aussi de la nette volonté de ces réalisateurs libanais de faire des films, d'abord pour le besoin de s'exprimer avant de vouloir expliquer des choses aux autres, comme cela a été souligné par Cynthia.
Aussi, de par cette carte blanche au film libanais, le commissariat du film amazigh affiche, clairement, sa volonté de prendre ces jeunes gens comme exemple et de voir comment, dans un pays qui souffre de l'absence d'industrie cinématographique, un effort colossal de structuration est engagé.
Enfin, ces jeunes réalisateurs pleins de talent et d'ambitions dans leurs projets ont dévoilé leur sincère désir de découvrir le cinéma algérien dans toutes ses catégories, à même de les soutenir et les diffuser dans leur festival.
Avis aux amateurs!


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