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ONZIEME JOUR DU PROCES DE L'AFFAIRE KHALIFA
Le liquidateur l'a d�clar� hier : "Les investigations futures perceront les myst�res"
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 01 - 2007

Le liquidateur du groupe Khalifa, Badsi Moncef, a comparu hier en tant que t�moin dans ce proc�s. Il a �t� trop prolixe sur la marche � suivre pour arriver jusqu�� la liquidation de Khalifa qu�il refuse d�appeler groupe mais plut�t �sph�re Khalifa�, car, justifiet- il, le groupe n�a aucune l�gitimit� juridique. Quelque peu p�dant sur le r�sultat de sa mission, il parlera en substance du probl�me d�indemnisation des d�posants au nombre de 200 000 et citera incidemment le proc�s de Nanterre pour la liquidation de la villa de Cannes de Khalifa � la suite du d�p�t de plainte des travailleurs de Khalifa Airways.
Sans en dire davantage, le liquidateur avancera un chiffre de 200 milliards de dinars de passif constat� et que pour l�actif, il ne peut r�cup�rer que 5 � 10 % pour la masse des cr�anciers. Il ne s�emp�chera pas de dire qu�il a but� sur un probl�me d�archives mais f�licite n�anmoins ses collaborateurs qui se sont d�vou�s pour mettre � sa disposition les documents utiles � m�me de lui permettre de r�cup�rer l�argent. Notons qu�avant le liquidateur, c��tait l�expert judiciaire, Foufa Hamid, qui a comparu pour donner des �claircissements sur cette affaire. Il avouera qu�au bout de quelques mois, il a pu arr�ter un chiffre de 3 277 786 636,38 DA comme dommages caus�s par Khalifa. L�expert pr�cise que la gestion d�El Khalifa Bank �tait anarchique. Il soul�ve qu�il faudrait attendre le deuxi�me dossier de Khalifa, � savoir celui des agences, pour pouvoir pr�tendre conna�tre les personnes �trang�res qui y venaient prendre de l�argent. Les avocats l�inondent de questions. Me Bergueul qui a demand� certaines explications � l�expert, voulant savoir si Moumen Khalifa �tait au proc�s et qu�il dira que c�est lui qui a pris de l�argent, cela suffira d�innocenter les autres pr�venus, l�expert marque un silence et ne peut r�pondre. Pr�cisons qu�avant les t�moignages de l�expert et du liquidateur, la juge, Mme Brahimi Fatiha, a r�entendu les pr�venus Chachoua Abdelhafid, Akli Youcef, Dallal Abdelwahab, R�dha Abdelwahab, Mir Ahmed et Aggoun El Hadi, l�acheteur de la villa de Z�ralda appartenant � Chachoua Abdelhafid. Avec assurance et autant de confiance, Dallal Abdelwahab avait d�clar� d�embl�e qu�il n��tait pas autoris� � remettre directement l�argent pris de la caisse principale � Moumen Khalifa mais c��tait plut�t Chachoua Abdelhafid qui se chargeait de r�ceptionner l�argent. �Je n�avais pas le droit d�aller au-del� des escaliers�, soutient Dallal qui, comme pour dire qu�il ne pouvait avoir connaissance de la suite r�serv�e � l�agent qu�il le lui remettait. Akli Youcef, pour sa part, revient, lui , sur ses pr�c�dentes d�clarations et affirme qu�il ne se souvient plus s�il a donn� de l�argent, qu�il soit en devises ou en dinars, � qui que ce soit, alors que R�dha Abdelwahab pr�cise qu�il n�avait jamais vu Khalifa Abdelmoumen ramener des sachets d�argent chez lui. Mieux, fera-t-il savoir � la juge, Chachoua Abdelhafid n�a jamais emmen� Abdelmoumen Khalifa dans sa voiture. D�autres aveux, ceux de Akli et Hammou : �C�est Chachoua qui nous a appel�s pour nous donner instruction de r�gulariser la caisse, pr�cisant que les ordres lui �taient parvenus de Moumen Khalifa qui se trouvait � l��tranger.� La juge fera ensuite appel au pr�venu Aggoun El Hadi. C�est lui qui a achet�, pour le prix de 700 millions, la villa appartenant pr�c�demment � Chachoua Abdelhafid laquelle est situ�e au village des artistes � Z�ralda. La pr�sidente du tribunal lui demande sa relation avec Chachoua Abdelhafid. Expliquant qu�il n�avait jamais connu ce dernier par le pass�, il pr�cisera toutefois que c�est son p�re Ahmed, impliqu� �galement dans cette affaire, qui lui a propos� ladite villa. �Quel �tait le montant qui vous a �t� propos� initialement ?� questionne la juge. �800 millions de centimes�, r�pond Aggoun qui ajoutera qu�elle �tait b�tie sur 350 m2 avec un �tage et dot�e d�une piscine mais non encore achev�e � l�achat. Aggoun Eh Hadi sera invit� par la juge � voir de plus pr�s les photos de sa villa pour lui confirmer que les travaux �taient presque finis et que les sanitaires �taient de haut de gamme. �Dites-moi, en toute sinc�rit�, est-ce que vous �tes convaincu que le prix d�achat de la villa est r�el sachant qu�une belle maison avec piscine et construite avec des mat�riaux de luxe se vend � 700 millions de centimes�, s�interroge la juge. �J�ai fait une affaire Mme la juge�, l�che le pr�venu. Cependant, la pr�sidente lui fait savoir que les services des imp�ts ont sur�valu� la demeure et lui ont demand� de s�acquitter d�une taxe de 180 millions. �J�ai refus� de payer cette taxe d�o� un recours a �t� formul� en ce sens�, argumente-t-il. �Vous avez fait une affaire avec Chachoua et vous voulez en faire encore avec les imp�ts�, rench�rit la juge. A la question du repr�sentant du minist�re public de conna�tre sa profession, le pr�venu r�pond : commer�ant et qu�il n�a aucun lien avec la famille Chachoua. Pour le prix r�el de la villa, le mis en cause estime qu�elle peut atteindre 12 millions de dinars. Aussi, il r�pondra au procureur g�n�ral qu�il n�a pas l�intention de la vendre puisqu�il d�sire poss�der une maison pieds dans l�eau du moment qu�il a un chalet � Chr�a et une villa � Blida. Les avocats de la d�fense, dans leurs interventions quant aux questions pos�es au pr�venu Aggoun, s�appuient principalement sur le fait que leur mandant ignorait totalement que les Chachoua travaillaient chez Khalifa. �Je n�ai su qu�il y avait probl�me � Khalifa qu�� la suite du scandale des fuites de deux millions d�euros et qu�il ne pensait gu�re que le vendeur avait pour intention de se d�barrasser de sa villa et que s�il savait que la villa �tait entach�e d�une quelconque irr�gularit�, il ne l�aurait pas achet�e.�

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